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Incertitudes
205 abonnés
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2,5
Publiée le 11 novembre 2013
Faire un film sur la jeunesse, c'est un peu casse-gueule. Dans nos 18 ans par exemple, c'était plutôt bien fait. L'objectif de l'obtention du bac n'était qu'un prétexte pour mettre en perspective l'angoisse du diplôme par rapport aux préoccupations des jeunes : l'orientation professionnelle, le chômage, les relations amoureuses. 15 ans et demi se limite juste à montrer cette adolescence tchatant sur MSN (alors que maintenant ils sont passés sur Facebook mais bizarrement le film n'en parlera pas) le soir, racontant des conneries sur un skyblog, ou à organiser des fêtes. Les parents, enfin surtout le père de l'ado tête à claques Daniel Auteuil, sont dépassés par les événements et suivront des stages pour apprendre le langage jeune : "trop pas", "kiffe", "j'hallucine". Que certains ados soient comme ça, c'est sûr. Mais je doute que ce soit encore le cas en Seconde ou même que ce soit la majorité. Deux autres points m'ont paru également hors de propos : la conscience Albert Einstein joué par François Berléand qui, pour moi, ne sert à rien. Même constat pour les parodies de Barry Lyndon et Frankenstein. C'est donc un curieux portrait de la jeunesse actuelle que nous dresse les réalisateurs de la Beuze, une jeunesse superficielle, vide, qui la rend peu sympathique.
Les films exclusivement centrés sur les relations parents, ados sont rarement de grandes réussites, un euphémisme si on parle de la série des Boums si chère à nos critiques de presse qui descendent pourtant ce film en flammes. Cette comédie est tout de même sauvée par une série de gags et de bonnes idées échelonnés dans le temps qui rendent le film sympa à suivre à défaut d'avoir une réalisation très construite. Une construction qu' Auteuil n'a pas vraiment kiffer, jouant en mode alternatif et s'emmerdant visiblement souvent. Heureusement les jeunes acteurs y croient un peu plus.
Pas la comédie du siècle, mais pas mauvais non plus. Un film agréable à regarder, même s'il ne laissera pas un souvenir impérissable. Juliette Lamboley est pleine de fraicheur, Danie Auteuil est très bien en père déboussolé.
c'est nul nul. ont suit la vie quotidienne d'un père et d'une jeune fille c'est ultra banal rien d'intéressant même pas une seconde (sauf au début quand il reçois un prix en Amérique) le père et autres personnages masculin sont ultra macho, le film est ultra sexiste ils passent leurs temps a faire la différence entre les garçon et les filles, le père qui a tout le temps une vision d'Albert Einstein ????? me denandez pas pourquoi je ne suit pas sûr que les scénaristes le savent eux-même.
les 4 etoiles c'est juste que je comprends pas toute les mauvaise presse sur ce film. je l'ai vu, c'est drole, frais, et tres divertissant pour moi c'est une bonne surprise!!! moi, qui m'attendais a une merde comme "LOL" qui a de meilleurs critique mais le film est juste minable!!!
Je ne voulais pas du tout voir ce film, mais le mien étant complet je me suis rabattu sur celui-là en désespoir de cause. N'attendant rien j'ai été très agréablement surpris. C'est frais, drôle, enlevé, pas trop idiot. Rien à voir avec les navets qu'avaient commis les réalisateurs avec Michael Youn (La beuze, Les 11 commandements). La mise en scène est vive, légère, rythmée, avec quelques petits apartés originaux. Si le scénario est sans surprise, les dialogues sont pertinents, bien vus, pleins d'humour premier et second degré et amènent des situations et des scènes souvent hilarantes. Les acteurs s'en donnent à coeur joie, pour une fois Auteuil est très drôle, la jeune Juliette Lamboley est juste et naturelle, mention spéciale (et oui, encore) à François Damiens qui après avoir été horrible dans Les Hauts murs est ici à hurler de rire. Et encore un rôle pittoresque pour la savoureuse et drôle Julie Ferrier. Bonne surprise donc pour cette comédie qui, si elle ne restera pas dans les annales, s'avère être assez désopilante, bien envoyée et loin des films du même genre vus ces deux dernières années. A voir donc pour rigoler un bon coup.
Comédie simplette exposant les déboires du monde adolescent. On rigole bien grâce à de bonnes scènes et des jeux d'acteurs sympathiques! C'est agréable de voir un acteur tel que Daniel Auteuil dans cette comédie légère, incarnant un père dépassé par les événements que provoque sa fille, jouée par la malicieuse et naturelle Juliette Lamboley, en pleine crise d'adolescence sans rentrer dans l'extrême. On apprécie notamment l'apparition de François Berléand en conscience loufoque d'Albert Einstein, la vivifiante Julie Ferrier au meilleur de sa forme et aussi Alain Chabat métamorphosé en SDF. Le résultat est vif et rythmé par des apartés originaux et très drôles, des dialogues pertinents avec un humour de premier et second degrés. Un film qui ne marque pas les mémoires mais qui reste un bon moment!
Excellent ,l'histoire traite des problèmes de communication entre les parents & enfants.le sujet est bien préparé et la réalisation trés soignée.La jeune fille et daniel auteuil créé à eux 2 un bon film de comédie française mélangeant des dialogues délirants en passant par des situations controversées.On remarque que tous les personnages sont mis à contribution, on suit bien le film , c'est clair et le court de l'histoire à un sens.
J'ai trouvé ce film plutôt pas mal, servi par un Daniel Auteuil formidable (que je suis contente de retrouver dans un tout autre registre que celui du flic désabusé de MR 73) et une toute jeune actrice très crédible. Même s'il reste dans la veine des "films de teenagers" qui fleurissent sur nos écrans un peu n'importe quand, et si l'on omet une fin un peu trop "convenue", j'ai particulièrement apprécié ce film. Ah oui: et Elie Semoun est formidable.
Voici le parfait exemple du divertissement léger mais de qualité. Avec un thème sur les relation père fille, 15 ans et demie fait mouche. Daniel Auteuil est excellent et touchant. La mise en scène est surprenante. Parfait pour une soirée de détente en famille...
Si l'on n'attendait pas forcément grand chose de la nouvelle comédie de François Desagnat et Thomas Sorriaux, fidèles compagnons de Michaël Youn et à l'origine des pathétiques 11 Commandements et de La Beuze, force est de constater que les cinéastes créent la surprise. En effet, 15 ans et demi se révèle être une comédie somme toute classique mais qui n'en demeure pas moins pleine d'humour désopilant et d'un certain charme. Alors, bien sûr, c'est sans aucune finesse que les cinéastes déballent la grosse artillerie lourde de clichés en tout genre, en commençant par dépeindre des personnages ultra-stéréotypés. De plus, aucun poncif de la comédie classique ne nous est épargné, ce qui annihile tout effet de surprise au niveau scénaristique et laisse ainsi deviner au spectateur bien rapidement son dénouement. Mais peu importe, 15 ans et demi parvient à faire rire le spectateur et le film réussit finalement à se hisser à la hauteur d'une comédie sur l'adolescence pas forcément aussi inutile que ça, et plutôt bien traitée, notamment grâce à ses personnages principaux et à ses acteurs impeccables. Daniel Auteuil en père complètement à la masse n'en fait pas des tonnes et évite ainsi à son personnage de tomber dans la caricature absolue, alors que la description du rôle, elle, l'est assurément. Quelques bonnes idées viennent aussi parsemer le film, ce qui apporte une certaine fraîcheur au récit, comme l’imaginaire Albert Einstein incarné brillamment par un François Berléand qui suscite, une fois de plus, l’hilarité. Cette comédie se présente donc comme une agréable surprise aussi sympathiquement drôle que tendrement attachante.