Pas trop mal, même si y avait matière à faire beaucoup plus en profondeur notamment en ce qui concerne la fin et une femme qui laisse son mari faire "la pute" est utopique Des dialogues parfois cyniques comme j'aime Film sans prétention mais regardable
Rien de bien exeptionnel mais de bons acteurs, une bonne réalisation de Josiane Balasko. Une histoire qui se regarde paisiblement même si elle frole le voyeurisme. On reste peut être legerement sur notre fin.
C'est quoi cette supercherie de film . Le premier rôle n'est pas du tout crédible , c'est du contre emploi . Petit , bedonnant , ne se tenant pas droit il est cencé jouer un Escort Boy . C'est un ami de Josianne ???? et elle lui a donner le rôle principal, c'est pas possible. Le reste même chose , est à l'avenant c'est du n'importe quoi . Non Josiane tu exagères , tu n'as pas le niveau soyons sérieux , chacun son métier . En tout cas celà m'a bien fait rire .
L’aventure « Cliente » est passionnante. Un scénario rejeté dans un premier temps qui se transforme en un roman à succès qui sera à son tour adapté au cinéma. Voilà un parcours bien atypique pour une histoire qui a le mérite d’évoquer sans détour un sujet pour le moins tabou : l’escorting. Le roman avait d’intelligent que l’on puisait aux travers de situations quotidiennes des plus banales, l’essence d’un vrai auteur, qui à coups de griffes venait titiller notre sens moral. Le film prend le parti inverse. Il dilue totalement le discours sous un amas de scènes trop marquées, sans réel lien. L’intelligence du roman reposait sur le récit à trois voix que l’on retrouve ici mais passablement escamoté, voire juxtaposé maladroitement. Pour la bonne tenue du scénario il aurait mieux valu avoir une démonstration plus linéaire (choix qu’avait fait Araki avec Mysterious skin). Mais passé outre ce côté un peu cafouille, ce qui plombe totalement le film est l’énorme erreur de casting autour de Eric Caravaca, excellent acteur au demeurant, mais qui ici se révèle d’une grande faiblesse. Trop vieux, trop mou dans tous les sens du terme, il est loin du Marco du livre, certes un peu perdu mais plus vindicatif. Sa façon de le faire vivre pose également problème. A l’heure où les sites d’escort prolifèrent partout sur la toile présentant des icônes de mode, on a un peu de mal à croire qu’une cliente dans la position de Nathalie Baye (parfaite, elle !) puisse tomber amoureuse d’un mec aussi transparent. La crédibilité à ce niveau là est donc quasi nulle, presque tout autant d’ailleurs que les autres relations développées dans le film, la femme, la famille, le milieu professionnel. Le premier scénario n’avait pas vécu… c’était un signe prémonitoire sans doute. Ne gardons à l’esprit que le roman.
Une deuxième fois, Josiane Balasko explore le terrain brûlant des marginalités sexuelles. Après l’homosexualité féminine de Gazon maudit, Cliente aborde le thème de la prostitution masculine. Ici encore, le sujet est exposé honnêtement et sans fausse pudeur mais sans vulgarité non plus. Côté interprètes, Nathalie Baye est sobre dans un rôle très intériorisé et Josiane Balasko n’en fait pas trop. Par contre Isabelle Carré fait preuve d'un exhibitionnisme parfois gênant (comme presque toujours) et Eric Carravaca est un peu juste pour le rôle principal… Fidèle a ses habitudes, Balasko signe une réalisation très classique et livre un film sans génie mais sans gros défaut qui assure un bon spectacle de divertissement.
Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus percutant venant de la part de Josiane Balasko. Alors que j'avais beaucoup aimé "Gazon Maudit", film qui se rapproche de "Cliente" par bien des aspects, j'ai trouvé ce dernier beaucoup moins interessant et surtout assez ennuyeux. Certains dialogues sont en outre trop écrits. Les comédiens jouent relativement bien mais, vraiment, c'est bien le seul point positif d'un film riche en déceptions.
Au départ ça fonctionne pas mal en dehors du choix de Caravaca pas vraiment crédible en escort boy mais bon passons. La suite manque vraiment de substance pour assurer un minimum de souffle au film malgré une tentive désespérée de rajouter les pensées des personnages en voix off.
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2,5
Publiée le 4 septembre 2018
"Cliente", l'histoire d'une femme mûre et d'un gigolo occasionnel, fut un roman! il est le septième film de Josianne Balasko en tant que rèalisatrice qui a mis six ans à voir le jour sur grand ècran! Le film a d'abord ètè un scènario en 2002! L'histoire d'une femme quinquagènaire, divorcèe, qui prèfère limiter sa vie amoureuse aux gigolos et qui rencontre Marco, un prostituè occasionnel! Ici, c'est surtout le sujet qui rebute avec cette femme (Nathalie Baye vraiment bien) qui maîtrise son plaisir et ce type (Eric Caravaca, surprenant) qui fait la pute! Isabelle Carrè se montre une fois de plus formidable en campant l'èpouse de Caravaca qui vend ses charmes à Baye! Un film intèressant sur les relations entre les gens, leur solitude, les sentiments, la difficultè de vivre et la survie èconomique...
En mettant le doigt là où il faut, Josiane Balasko touche avec CLIENTE un sujet très en vogue, très actuel, mais justement particulièrement sensible, celui du sexe monnayable, au sein d’une société qui, en proie à la solitude, prend des allures de fabrique des sentiments. Celle-ci façonne alors un assortiment de personnages forts intéressants, à la profondeur psychologique extrêmement fouillée, en somme pleins de promesses. Il est donc terriblement décevant de s’apercevoir que CLIENTE ne va pas au bout de ses ambitions et laisse franchement le spectateur sur sa faim. La faute sans doute à des personnages secondaires trop clichés ou caricaturaux pour véritablement exister, ou à un brassage de genres trop riche/trop lourd, une musique fortement inadaptée à l’élégance bourgeoise du cadre,… Des fautes de goût ou choix maladroits qui ne respectent, ni rendent honneur, à leur sujet ainsi qu'à sa gravité. C’est surtout ça qui déçoit, de voir un peu gâché l’énorme potentiel sulfureux mais terriblement séduisant d’un scénario tel que celui de CLIENTE. D’autant plus que ses qualités sont assez considérables : un brelan talentueux composé par Nathalie Baye, Eric Caravaca et Isabelle Carré, les trois figures représentantes du triangle amoureux, thème ici brillamment abordé et génialement enrichi par l’utilisation de la voix-off, ce qui constitue généralement un pari risqué. Balasko semble avoir surmonté ses parti-pris les plus risqués au détriment, paradoxalement, des choix plus simples, plus superficiels. Au final, on reste bon client, malgré la déception.
Josiane Balasko propose avec le film CLIENTE l’adaptation de son livre éponyme en réunissant un beau casting avec l’excellente Nathalie Baye mais aussi Isabelle Carré plutôt inégale et Eric Caravaca quant à lui assez juste. Mais malheureusement la réalisatrice et actrice se fourvoie dans une dite comédie dramatique bourrée de maladresses et de fautes de goût à commencer par une musique clairement grotesque, une mise en scène brouillon et des scènes qui parfois tombent à plat en étant soient jamais émouvantes quand elles le devraient et s’égarent, lors des quelques moments d‘essoufflement face à la gravité du sujet, dans un humour facile et jamais subtil même si l‘on rît à de rares occasions. Si Josiane Balasko arrive néanmoins à extraire un peu de philosophie et de belles réflexions sur la vieillesse, la solitude, l’amour, l’argent et la famille, l’ensemble se révèle malgré tout bancal et cousu de fil blanc.
"Cliente" est un film bien ancré dans son époque, à l'heure où la prostitution n'est plus dans la rue mais accessible d'un simple clic sur Internet. Tendance évoquée de manière originale par Josiane Balasko puisque c'est de la pratique du côté masculin dont il est question ici. Avec Eric Caravaca dans le rôle du french gigolo qui n'a pas franchement les idées au carré et qui entretient une liaison pornographique avec Nathalie Baye. Je trouve l'idée de départ assez bonne mais son traitement s'enlise dans un trio amoureux au final très conventionnel. A tel point que le propos perd presque tout son intérêt. De toute façon, on peut même pas dire que Balasko traverse une mauvaise passe puisque quand on fait le bilan, sa carrière de réalisatrice est très moyenne. On note au passage que sa fille Marilou Berry qu'elle fait tourner dans cette histoire a exactement la même voix qu'elle et les mêmes mimiques. J'ose espérer que c'est naturel et qu'il n'y a pas là la tentation d'imiter maman...
Encore une production passe-partout aseptisée. Les scènes ou Josiane Balasko apparaît, tendent vers la comédie. Sinon le thème abordé est traité avec peu de réalisme. L'histoire oscille entre le drame et la comédie avec pour conséquence un spectacle ne faisant ni rire, ni pleurer, ne nous faisant partager aucunement le destin des personnages. Aucune émotion. On passe juste un bon moment à l'instar d'un téléfilm très moyen. Un parfait exemple du broyage du cinéma par l'industrie télévisuelle.
Le sujet avait de quoi plaire et quand on connait la manière de Balasko de savoir mettre les pieds dans le plat, l'attente n'en est que plus grande. Hélas, ni film sulfureux ni engagé no drôle ni émouvant ne vienne se présenter à nous. On le sent dès le départ tant l'oeuvre vient s'installer dans un faux rythme, les rares idées de Balsko tombant désespérement à plat (les voix-off des différents personnages.) De plus, on assiste à une narration très morcelée, si bien que l'on a beaucoup du mal à s'intéresser ne serait-ce que par un seul personnage. Le scénario est lui aussi peu inspité, voulant jouer plus ou moins la carte sociale sans grande conviction, l'ambiguité des personnages s'avérant elle aussi insipide et les personnages sans envergure. C'est dur à dire, mais on se moque assez éperdument de ce qui se passe devant nos yeux, alors que ne serait-ce qu'un ou deux enjeux devrait captiver notre attention. Le résultat apparait ainsi bien fade, et aucune émotion ne vient apparaitre à quelconques moments, alors que le dénouement avait pourtant de quoi être touchant, bien que fort prévisible. Ajoutons à cela une musique rap lourdingue et incompréhensible... Seule quelques scènes avec Josiane Balasko et Nathalie Baye apporte un petit peu de fraicheur et de générosité, ainsi que quelques dialogues plutôt percutants. Bref, l'exemple type du film plutôt intéressant sur le fond, mais tellement pauvre sur la forme qu'il en devient indigent sur les deux tableaux. Tout simplement raté.