Avis : L'Aigle de la Neuvième Légion - Page 5

Des paysages magnifiques et sauvages, des décors réalistes, une musique superbe qui fait vibrer, une histoire d'amitié et d'honneur, de la baston en juste proportion, voici les points forts forts de ce péplum où l'on suit le parcours de deux hommes, que tout oppose, partis à l'aventure dans des terres inconnues situées aux confins de l'Empire romain... juste pour retrouver un aigle d'or. Déjà, le film fait fort, mais en plus, le réalisateur, Kevin Macdonald, en critiquant l'impérialisme de l'Empire romain, en fait une métaphore de l'impérialisme actuel des Etats-Unis. Il est vrai que l'un des thèmes du film est la confrontation entre une armée impérialiste et des populations locales. Pour renforcer ce sentiment d'opposition et pour mettre en place ce symbolisme contemporain, les Romains sont joués par des Américains et les tribus locales par des Ecossais. Bon après, ça n'empêche pas que ce soit Tahar Rahim, l'acteur principal du film "Un prophète", qui interprête avec brio le chef d'une tribu locale. Sinon, c'est un peu dommage que Channing Tatum soit par moment inexpressif dans son interprétation. Mais pour le reste, L'Aigle de la Neuvième Légion est un très bon film.

'L'aigle de la neuvième légion' ou un péplum réussi! Le duo Tatum/Bell fonctionne à merveille. Jamie Bell n'a plus à prouver son talent, il fait partie de la jeune génération d'acteurs très talentueux. L'histoire est pleine de rebondissements, et c'est un vrai plaisir!

Un film plus que correct dans l'évolution des personnages même si j'aurais préféré plus de batailles Et plus de sang, mais les acteurs sont vraiment convaincant (channing n'a pas qu'un physique) la photographie est prodigieuse et on s'ennuie pas une minute, un vrai bon film.

L’histoire, vraie, (mais supposée), de la 9ème légion a fait l’objet de beaucoup de supputations, en tous cas sa disparition. Outre le film l’Aigle de la 9ème légion, de Kevin MacDonald, basé sur le livre de Rosemary Stucliff, (1954, son premier roman), il y a eu aussi le film Centurion, (2010 de Neil Marshall) qui traite de cette histoire d’une manière différente. Cette histoire racontée et/ou romancée par Rosemary Stucliff permet toutes les digressions, toutes les imaginations possibles, mais s’appuie sur un travail important de documentation. Ainsi Kevin McDonald s’intéresse à l’après histoire de cette disparition, avec 20 ans plus tard, la quête du fils pour redorer le blason familial de son propre père, à la tête de la légion disparue et au passage celui de Rome, par la récupération de l’Aigle d’or symbole de la 9ème et image de Rome, là où il se trouve. On retrouve dans le traitement de ce film, les idées de fidélité, de justice, d’engagement, de liberté, de dépassement de soi, l’humanité de 2 hommes face aux éléments hostiles, mais aussi la force d’un état. Cela n’a pas empêché la décadence et l’on peut se demander ce qui pousse les ‘’dirigeants’’ de ces puissances, (temporelles), à en vouloir toujours plus au point de tout mettre en danger et de tout perdre, tout en faisant souffrir les envahis et leur propre peuple. L’histoire se répète inlassablement, mais rien n’empêche le suivant de se croire plus fort que le précédent. C’est pourquoi d’ailleurs, il est toujours important de rappeler sans cesse les horreurs du passé, pour qu’elles ne se renouvellent pas, (enfin, il est toujours permis d’espérer). Kevin McDonald nous livre ici un film moins gore que Centurion, bien que la mansuétude soit dans les deux films aux abonnés absents. La trahison n’est pas tolérée, mais la bêtise par contre elle, est bien exposée, (le sacrifice de l’enfant). Serait-il emprunt de la démonstration du barbare ? Peut être, mais de quel côté est le barbare ? Les conquêtes romaines n’ont pas fait que des heureux et les comportements que nous voyons aujourd’hui ou qui sont rapportés lors des affrontements ethniques, un peu partout à travers le monde, (viols, pillages, meurtres, génocide), ne sont que le pendant de ce qui existait auparavant. Ainsi, les sénateurs romains pouvaient-ils deviser sereinement au cœur de la cité, loin des légionnaires, perclus de douleurs et baignant dans le sang des ennemis, pour ne parler que du sang. La guerre est plus facile, loin du front, surtout lorsque les justifications sont ‘’erronées’’ Les barbares en l’occurrence ici, sont les anglo-saxons, pour la 9ème. Quoiqu’il en soit avec Esca, on comprend que les valeurs ne choisissent pas qu’un camp, mais des cœurs, forts de valeurs intrinsèques. Le film est dépouillé, sans fioriture, pour faire place à l’histoire, à la vraie et à la démonstration des sentiments humains et des limites. L’image et les costumes sont magnifiques et le film se regarde avec beaucoup de plaisir, pour un scénario attractif et vraiment passionnant. Pour les amateurs du genre, ce sera sans conteste un vrai plaisir. Pour les autres, une bonne surprise. Bon film.

Retrouvez mes actualités ciné et mes nouvelles à l'adresse suivante : http://www.etoilesetoiles.fr Bonnes toiles ;-)))

Sobriété voici le mot juste qui résume le film de K. Mc Donald ! ici pas surenchère d'images de synthèse , pas de musique grandiloquente , seulement une reconstitution assez fidèle de la vie d'une légion Romaine au début , puis une aventure humaine de l'autre coté du mur d' Hadrien , entre deux hommes que tout sépare. Des dialogues brefs et efficaces suffisent à donner de l'émotion au duo Ch. Tatum - Jamie Bell , impeccable tous les deux . Bien sur , les sceptiques pourront à juste titre s' interroger sur l'existence d'un clan Celte peinturluré en bleu en Calédonie ?!?! Mais Mel Gibson avait aussi le visage peint en bleu dans Braveheart.... il y a peut-être une authenticité à rechercher dans les livres d'histoire.... Quoiqu'il en soit , L'aigle de la neuvième légion , c'est une forme de cinéma que je croyais disparu.

Très efficace, homo-érotique à mooooort!!!! J'aime les films de gladiateur!!!

Un film d'aventure lorgnant vers un style contemplatif. Je me retrouve donc en face d'un mélange du "Dernier des Mohicans" et du "13 ième guerrier" ... un quasi sans faute (quelques incohérences.. on va pas chipoter!)

dommage qu'il n'y ai pas eu beaucoup de pub autour de ce film car il merite d'etre vu. je le trouve assez reussi.

Nous avons affaire avec deux héros très différents.
L'un représente le camp "civilisé" et n'hésite pas à le dire.
C'est une brute qui a des valeurs bien trempées de type "honneur et patrie" qui parle peu mais agit bien. C'est d'ailleurs par l'action et le courage qu'il gagne la confiance de ses troupes.
Il est le moteur de l'histoire, C'est son désir de laver l'honneur de sa famille qui nous entrainera dans son périple.
L'autre est un "sauvage" capturé et réduit en esclavage. Plutôt frêle, plutôt sociable il manie bien les langues et sait convaincre par la parole.
Lui n'a plus vraiemment de camp, ou plutôt passe de l'un à l'autre avec un facilité déconcertante. Il ne sait pas s'il est "civilisé" ou "sauvage" et d'ailleurs s'en fiche royalement.
Il a tout perdu, il ne lui restait plus que la vie et au moment de la perdre c'est le romain qui va le sauver.
On ne sait pas trop pourquoi d'ailleurs le romain refuse la mise à mort de l'esclave, est-ce parce qu'il vient lui-même de frôler la mort? Une sorte de remerciement fait à la vie?
Car la grâce, ce n'est pas vraiment le genre de notre centurion. Pour lui, on doit mourir les armes à la main, implorer la grâce est un déshonneur.
Mais comme il se prend pour un héros, il se doit d'aller sauver les gens dont il est responsables.
Il se prend pour un héros, oui, et nous aussi avec ça. Un héros mythologique digne du héros aux mille et un visage de J. Campbell.
Un archétype simple et borné, affublé d'une mission divine dont la récompense est somme toute très symbolique.
Pourtant il va comprendre après une étape initiatique forcée (et dont il n'est pas le sujet) que finalement ses valeurs ne sont peut-être pas celles de l'homme civilisé.
Lui qui tue sans vergogne un pre-ado en fuite, va accepter de faire confiance à son esclave et ne tuera pas l'enfant qui pourrait les dénoncer.
Lui qui ne mange que des mets "romains" acceptera sous l'insistance de ce même esclave de manger un rat cru pour survivre
(quelques secondes plus tôt il affirmait préférer mourir en "homme civilisé" que de manger "ça").
Progressivement il découvre que c'est ce "sauvage" qui va lui apprendre l'humanité. Alors, d'esclave il en fait un ami.
Alors d'un cocon sort un papillon, le vilain petit canard devient un cygne, bref, on découvre que le héros de ce conte n'est pas notre Marcus brutal, aveuglé par l'honneur,
mais le petit gars qui n'a plus de famille, plus de peuple, plus de camp, plus d'identité.
Ce film ne parle que de cela en fait : le héros moderne est homme libre.

Dans le meme genre que gladiateur ce film met en œuvre un centurion valeureux courage chargé d'honoré sa famille. Musique celtic qui plonge le spectateur au cœur de l'histoire de la Bretagne 120 ans ap Jésus christ. Très bon film

Pas mal, mais je m attendais a un film plus genre 300 ou gladiateur
Ça vaux quand même le déplacement

J'ai vraiment aimé.
Directement dans le film. Les personnages sont attachants. Le lien qui va se tisser entre eux est prévisible mais bien amené.
La fin est prévisible et trop victorieuse d'où le 4/5. Un peu moins de facilité à la fin aurai été mieux.

Un film génial qui reste fidèle à l'Histoire malgré quelques libertés. On voit d'où sort le scénario (9 ap. bataille de Teutoburg en Germanie et la perte de 3 légions romaines). Course poursuite, combat (de très belles batailles), surprise dans le déroulement de l'action, une musique entraînante... L'atmosphère est là ( spoiler: cf. le camp romain, le clan des Phoques, le suspense
,...). La raison pour laquelle je ne met pas 5 étoiles est le fait que la fin est courue d'avance.

Une des meilleures surprises de l'année pour ce péplum virile. Les acteurs sont d'une réelle sobriété et le film réussi à engager une réflexion sur la guerre beaucoup plus fine que celui ci ne pouvait laisser supposer.

Un casting très bon, Tatum et Bell confirme mon opinion que ce sont de très bons acteurs. Très beaux décors. Bon Péplum, superbe réalisation. Histoire bonne aussi. Pas déçu de l'avoir vu, je vous le recommande