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Ykarpathakis157
4 802 abonnés
18 103 critiques
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3,0
Publiée le 9 novembre 2020
L'Aigle de la Neuvième Légion a une assez bonne ouverture à mon avis un milieu plutôt terne et une fin prévisible. Le problème avec cela pour moi est le même problème que je vois avec beaucoup de nouveaux films d'action. Les caméras restent très serrées l'action est floue et rapprochée vous ne pouvez donc pas voir ce qui se passe. La bande sonore est entièrement indexée et vous ne vous concentrerez donc pas sur l'action. J'ai aimé la demi-heure d'ouverture mais le milieu ressemble tellement à un film indien d'Amérique du Nord que vous perdez tout sens de la période. Les séquences de bataille étaient cependant une tasse de thé complètement différente, Kevin Macdonald optant pour un traitement très visuel qui ne bronchait pas devant les aspects plus sanglants et plus gorgés du combat rapproché. Vous voyez rarement une décapitation à l'écran mais il fait exactement cela sans couper. Bien sûr c'est de la magie du cinéma mais l'effet n'est rien d'autre que surprenant en plus des gorges fendues et des membres démembrés. L'Aigle de la Neuvième Légion est certainement un bon film pour se détendre...
C'est qu'ils deviennent rares les péplums au XXIème siècle, d'où une réelle curiosité de ma part à découvrir cette « Aigle de la Neuvième Légion ». Et il a beau ne pas avoir les moyens d'un « Gladiator » ou d'un « Spartacus », celui-ci n'en est pas moins plaisant. D'ailleurs, le film commence assez fort en nous montrant des scènes de combat d'une rare violence, venant au passage quelque peu démystifier la violence « esthétique » de certaines oeuvres : une bataille, c'est des mecs qui se massacrent la gueule à coups d'armes plus meurtrières les unes que les autres, et pis c'est tout! Mais l'oeuvre ne se limite pas qu'à ça : le scénario a beau être un peu sommaire, il a au moins le mérite d'être cohérent et fluide, si bien qu'on est jamais laissé de côté par ces aventures romaines de bonne facture, dotées d'une excellente bande-originale et de décors naturels pas mal du tout. Et tant pis si Channing Tatum n'est pas un monstre de charisme, celui-ci tenant toutefois correctement son rôle, bien entouré par Jamie « Billy Elliott - Tintin » Bell, Donald Sutherland et Mark Strong, sans oublier un Tahar Rahim aussi inattendu qu'inquiétant. Un bon moment.
Aussi original que cela puisse paraître, c'est Kevin Macdonald (Le Dernier roi d'Ecosse - 2006) qui se retrouve aux commandes de ce péplum, bien plus réussit que Centurion (2010), réalisé quant à lui par Neil Marshall et exploité en sortie technique. Adapté du roman éponyme de Rosemary Sutcliff (publié en 1954), l'originalité du film (sur fond de barbaries entre les romains et les anglais, qui résistèrent envers et contre tout face à un envahisseur près à tout pour assouvir sa suprématie) c'est que derrière cette histoire se déroulant en 140 après J.-C., c'est toute une métaphore sur l'impérialisme américain, comme là si bien dit Kevin Macdonald dans une interview, les jeunes américains se désintéressent totalement des films sur l'invasion en Irak ou en Afghanistan, afin d'y remédier et de créer un semblant d'intérêt, il faut situer l'histoire autrement et c'est ainsi qu'il a eu l'idée de réaliser L'Aigle de la Neuvième Légion (2011). Si la mise en scène nous empêche de profiter pleinement des scènes de batailles (mal cadrés, trop rapides et donc difficilement regardables), fort heureusement, au niveau de la distribution, c'est plutôt réussit, avec dans les principaux rôles, l'américain Channing Tatum, le britannique Jamie Bell et le français Tahar Rahim (méconnaissable). L'ensemble fonctionne plutôt bien et nous réserve un agréable divertissement, avec en prime une leçon d'Histoire !
Un bon réalisateur ("Le dernier roi d'ecosse" notamment) avec un duo d'acteurs aux talents différents dans un film qui sort malheureusement après "Centurions" qui traite quasi du même sujet. Un centurion et son esclave partent pour retrouver l'aigle de la légion et restaurer l'honneur d'un père. Le début est réussit mais ça reste une mise en place beaucoup trop longue de l'intrigue, ce qui, en définitive, laisse un scénario cousu de fil blanc. Le film repose donc essentiellement sur l'action, la dite action qui ne renouvelle pas le genre. Dans le genre "Centurions" était moins bavard mais beaucoup plus efficace. Ca reste un bon film d'aventure et de divertissement.
En regardant L'Aigle de la Neuvième Légion on songe à Centurion de Neil Marshall sorti 1 an plutôt tant l'histoire et les lieux sont similaires donc on ne peut s'empêcher de faire une comparaison et pour ma part j'ai aimé les 2 films. Centurion est plus brutal et violent quant à L'Aigle de la Neuvième Légion il ne privilège pas l'action même si on a droit au début du film à une excellente attaque de fort très intense d'ailleurs on peut regretter que le reste de L'Aigle de la Neuvième Légion ne contient pas d'autres scènes d'action aussi palpitantes mais ce film m'a plu il est assez nerveux surtout après la traversée du mur d'Hadrien. Il y a une intéressante relation entre le maître et l'esclave (bien que sans doute improbable), au niveau de l'interprétation des 2 Jamie Bell est le plus convaincant, on apprécie aussi les apparitions de Donald Sutherland et Mark Strong, il y a même le Français Tahar Rahim qui fait partie du casting méconnaissable en guerrier ancêtre des Highlanders. En tout cas L'Aigle de la Neuvième Légion est un très bon film.
Kevin MacDonald s'attaque au péplum en décidant de se centrer plus sur la dimension humaine que le spectaculaire et si sa mise en scène est toujours aussi efficace, le film pâtit d'un scénario assez faible malgré son ambition. La première partie est bizarrement la plus intéressante avec de belles scènes de combats (même si les flash-back sont clichés et usés) mais une fois passé le mur, le périple des deux héros (Channing Tatum et Jamie Bell, qui ne font pas grand chose mais conviennent très bien à leurs rôles) devient moins intéressant et se perd dans l'invraisemblance. Pendant un instant, on a espéré que le périple prenne une dimension mystique comme pouvait laisser l'entendre un passage avec la présence anecdotique de Mark Stong. Mais le courage prend le dessus pour une fin au-delà de toute crédibilité que ce soit au niveau des relations des personnages ou alors au niveau du combat final. Mais le film parvient tout de même à se maintenir à un bon niveau, il y a de magnifiques décors et la présence non-négligeable du grand Donald Sutherland.
Un péplum vraiment très médiocre et simplet,par Kevin McDonald,un réalisateur pourtant méticuleux,et qui sait captiver d'habitude."L'aigle de la 9eme légion" fait pâle figure par rapport à un "Gladiator",même si son ambitieux n'est pas de le concurrencer,carence de moyens oblige.Le film se concentre sur la relation entre un légionnaire romain et son esclave d'origine bretonne,qui passe le mur d'Hadrien au Nord de l'Angleterre,pour retrouver une légion portée disparue.Si le sous-texte crypto-gay est évident,il est d'autant plus souligné par le renversement des rôles une fois en terre hostile.Il y a uniquement 2 scènes de batailles,mais elles ne sont pas spectaculaires et manqué de lisibilité,au contraire d'un scénario qui s'enlise,et qui prend plus la tournure d'un western antique.En ce qui concerne Channing Tatum et Jamie Bell,ils font soupirer d'ennui,à force de ne pas faire dans la nuance,et de ne jamais desserrer les dents.Et toute la partie avec les sauvages sombre dans le ridicule païen.A vrai dire,McDonald s'est loupé sur toute la ligne,même si l'on a noté sa métaphore sur l'imperialisme américain.
Pour un si petit budget (D'habitude, on atteint au moins les 100 M$), le film offre un camp romain, plusieurs combats dont une bataille nocturne et une formation en tortue romaine et en cercle. De beaux paysages, quelques clans de l'époque aux costumes très bien réalisés. Mon seul reproche est l'américanisation des romains. Dans les gestes et dans les discours, c'est très décevant, surtout lorsque Mark Strong parle du père de Chaning Tatum. Le début est très bien, le déroulé également et les décors / costumes, mieux que dans beaucoup d'autres films. On voit bien l'usage quotidien des tenues et du camp romain. Dommage que les discours soient trop américanisés, surtout le coup du "la vie" qui est clairement abusé.
Bof bof, long à démarrer, une impression visuelle de seconde zone, des relents de............."La guerre du feu"!!! (oui c'est bizarre!!!) bref, du plutôt moyen sans être 6 pieds sous terre. Une histoire qui semble passionnante en lisant le synopsis mais qui reste mal exploitée au travers de longues discussions inutiles, de plans n'apportant rien et de baisses de rythme perpétuelles. Passer votre chemin.
L’aigle de la neuvième légion est un péplum agréable mais qui ne marquera pas les esprits. Bien interprété il est vrai, Channing Tatum et Jamie Bell s’investissant dans leurs rôles respectifs (le reste du casting a une place mineure), il est aussi doté d’une idée scénaristique originale. Le déroulement du film par contre est lui des plus classiques, et décevra sans doute. Doté de beaux paysages, les reconstitutions sont soignées (le budget du film n’est pas non plus celui de Gladiator) et il y a un effort sur la musique qui se veut différente des péplums habituels. Dans l’ensemble le film a une esthétique mais on regrettera (défaut inhérent au genre) un abus des couleurs jaune et rousse. A croire que dans l’antiquité on voyait tout magnifiquement couvert d’or. Le film a aussi d’autres défauts. D’abord les scènes de combats. Elles sont très mal filmées, découpées à l’emporte-pièce, et le montage est par moment épileptique. On ne comprend pas grand-chose et c’est frustrant. Ensuite le rythme du film. Celui-ci a des longueurs, notamment les multiples flash-back qui n’apporte pas grand-chose et coupe le métrage de manière pénible. Un petit flash-back histoire de résumer le passé du personnage, pourquoi pas, mais là il y a un abus. Enfin, il y a des invraisemblances et l’aigle de la neuvième légion cède à la facilité, surtout dans sa dernière demi-heure. Le dénouement ne convainc pas, et c’est dommage. Pour conclure, ce film n’est pas mauvais. Il est assez divertissant, les acteurs sont bons, le scénario est prometteur et même s’il ne remplit pas le contrat jusqu’au bout, il n’ennuie pas. Il décevra néanmoins sur le plan des combats, et ceux qui comme moi s’attendrait à du Gladiator, du Braveheart et quelque chose du genre en seront pour leurs frais.
Un officier romain réformé est déterminé à pénétrer dans les contrées barbares, afin de laver le déshonneur de son père. Loin d'être un péplum épique, "The Eagle" est un modeste film d'action, qui tient ses promesses et offre quelques surprises. L'ensemble débute par un combat brutal qui prend aux tripes, puis nous emmène dans des terres celtes à la photographie très soignée. Les décors naturels envoutants et l'aspect étrange des antagonistes donnent d'ailleurs des allures de fantastique au film. Côté acteurs, Jamie Bell et Channing Tatum, qui prouve ici qu'il peut être convaincant quand il est bien dirigé, forment un tandem efficace. On repèrera de solides seconds rôles, de Donald Sutherland à Mark Strong, en passant par un méconnaissable et inquiétant Tahar Rahim. Ils seront mêlés à des affrontements bestiaux, qui montrent qu'entre la "civilisation" romain et les tribus "barbares", les différences sont sur le terrain assez ténues... On remarquera en outre le propos politique, comparant implicitement l'empire romain belliqueux et avide de conquête aux USA. Un bonne surprise.
Stricto sensu, L'aigle de la neuvième légion est bien un péplum, puisque se déroulant une centaine d'années après J.C, dans les contrées inhospitalières du nord de l'Angleterre, au-delà du fameux mur d'Hadrien. Néanmoins, les amateurs de Gladiator et consorts risquent fort d'en être pour leurs frais. Le film de Kevin MacDonald raconte une quête, le combat d'un fils pour l'honneur perdu de son légionnaire de père. Centré sur le voyage en terre inconnue d'un maître et de son esclave, il explore également les relations entre les deux hommes, le renversement temporaire de hiérarchie et la solide amitié (virile) qui en découle. Ni véritable film d'action, ni étude psychologique poussée, L'aigle de la neuvième légion a un peu le glaive entre deux chaises. Il n'en reste pas moins fascinant et séduisant, jusqu'à un certain point. Là où on suit moins le scénario, c'est dans la description des habitants des tribus du nord, caricaturés comme des indiens dans un mauvais western. Une vision historiquement suspecte et dont le manichéisme -le bon romain lettré face au sauvage surgi de l'âge de pierre- fait peine à voir.
Je ne sais toujours pas pourquoi je suis allé voir ce film, peut-être l'envie de voir ce que donnait le cinéma de MacDonald… Enfin, toujours est il que je ne supporte pas Tatum, il se prend tellement au sérieux lorsqu'il joue dans des navets improbables comme Cher John ou bien G.I. Joe. Là ben il se prend vraiment au sérieux, le centurion tourmenté par son passé, blablabla. Mais si on occulte ça, avec les flash back attroces digne d'une pub Nutella, et bien le film lorsqu'il n'y a pas de baston n'est pas si mal que ça. Bon je sais il faut virer pleins de trucs du coup, mais ça se regarde, la photo est vraiment très belle, rappelant par moment celle de Valhalla Rising, c'est donc loin d'être dégueu. Et la mise en scène hors combat est plutôt sympa. Par contre il est évident que le film a un côté gay friendly très marqué (et ce n'est pas juste un délire de Leherpeur), il suffit de voir le plan final, ou bien une scène où Bell doit tenir Tatum (Bell très bon au passage). Bon c'est marrant, et plutôt ridicule, mais bon. Par contre le gros défaut du film est sa gestion des combats catastrophique. On dirait un concours de celui qui va mettre le plus de plans tremblotants à la seconde. Mais quel dommage. Bon à la fin on se tape la petite morale, la musique triste et tout et tout, mais bon, si on fait la sieste à ce moment là on peut presque sortir du film avec une idée positive du film.
Un péplum bas de gamme qui pourrait aisément se résumer ainsi : "de jolies séquences qui ne réussiront pas à nous faire oublier se manque total d'ambition et d'originalité". Un peu de folie bon sang !