Powder Blue : 11/20 : Dans "Powder Blue" on y trouve, un ancien pasteur veuf à la dérive, une mère strip-teaseuse devant gérer la situation de son enfant mourant, un employé des pompes funèbre souffrant de solitude et de timidité amoureuse et un ex taulard paumé. Jessica Biel est celle qui a réussi à m’atteindre émotionnellement. Certes, cette femme est magnifique mais il n’y a pas que ça, c’est une femme, une pure et dure. Elle a beaucoup de potentiel, c’est une actrice, une vraie. Avec ce rôle, Jessica Biel confirme de nouveau qu’elle a du talent et qu’elle devrait mieux être employée à jouer des rôles à la hauteur de son talent (non pas dans des comédies américaines conventionnelles ou des blockbusters à deux balles). Son personnage "Rose Johnny" est sensible, vulnérable, égaré, perdue et Jessica Biel l’interprète avec beaucoup de justesse et d’authenticité. Le reste du casting tel ; Ray Liotta, Forest Withaker et Eddie Redmayne nous livre de bonne prestations mais certains manque de profondeur et je dois dire qu’un personnage en moins ne m’aurais pas déplu, cela aurait rendu le film un peu plus intéressant. Bien qu’il y est des longueurs, des incrédibilités, le film a quand même su m’émouvoir. Ce film est loin d’être une grande réussite mais les plans, la lumière, la bande originale, le casting et la délicieuse Jessica Biel, rendent le tout convenable. « Powder Blue » est un film qui nous plonge dans un univers malsain, dans lequel on ne voudrait jamais mettre les pieds.