Ce film a surtout pour intérêt la sympathie qu'il inspire. Bien sûr, il y a l'éternel second degré ; mais les aventures créatrices de cette équipe de losers ne sont-elles pas simplement l'éxutoire de la réelle équipe du film? On sent la bande de copains qui a eu une idée, et a su la vendre! Et ça, c'est la grande qualité de notre époque.
Un film de film, très bien vu (ça sent le vécu) sur les difficultés d'un tournage. Un bol d'air ,par sa dérision, surtout si vous avez connu un plateau de cinéma ou de théâtre. Buscemi ne nous épargne aucun des plantages qui peut faire déraper la création du film, et nous on rigole, un peu nerveusement, mais franchement.
Ce film est tout simplement Genial, drole,les acteurs magnifiques dans leur maladresse(note personnelle, l'acteur qui joue l'acteur tient magnifiquement son role de tête à claque). Si tout les tournages de films se passent comme celui monté ici ce ne doit être de tout repos.A voir Absolument
A la manière de François Truffaut avec sa Nuit Américaine (1973), où là aussi on suivait jours après jours le quotidien d’une équipe de tournage dans les studios de la Victorine (devenue par la suite La Riviera) à Nice. Tom DiCillo refait la même chose mais à New York, plus précisément à Manhattan et cette fois-ci, c’est une équipe de bras cassés qui est en charge de réaliser le film ! ! Ici, on suit de près les déboires d’une équipe de tournage comme si nous y étions. C’est ce que nous propose le réalisateur de Delirious (2007) avec Ca tourne à Manhattan (1995), une comédie délurée et déjantée ! Problèmes de son, de lumière, accrochages avec le Chef Op’ de son, de prise de vue, désaccords avec les acteurs (pour tous ceux qui ont déjà assisté à un tournage, ce film va vous remémorer des souvenirs !!). Drôle et sympathique, cette comédie portée par Steve Buscemi mérite d’être vue, ne serait-ce que par ses situations loufoques ou autres répliques bien saignantes !
Ça tourne à Manhattan, 1995, de Tom Di Cillo, avec Steve Buscemi (Nick), Catherine Keener (Nicole) et Dermot Mulroney (Wolf). Dans une unité de temps (une nuit, une journée) et une unité de lieu (une plateau de cinéma), ce très bon film, drôle, dans un style « Woody Allen », nous convie au tournage d’un film à petit budget, sous la houlette d’un metteur en scène (Brusceni, acteur chez les frères Coen) qui a bien du mal à gérer les problèmes de sa mise en scène, bousculée par des incidents techniques, des relations amoureuses et/ou conflictuelles au sein de son équipe, et les états d’âme de ses comédiens. A noter que son cameraman, Wolf, était directeur de la photo de Jim Jarmush pour Stranger Than Paradise. L’ensemble, quoique un peu monotone, s’articule autour d’un scénario astucieux qui joue de la réalité (en noir et blanc) et de la fiction, c’est à dire le film que l’on tourne (en couleurs), lequel prévoit une scène de rêve, qui devient alors de la fiction dans la fiction (retour au noir et blanc !). Dialogues pleins d’humour et excellents comédiens.
Génialissime. L'histoire du film dans le film, cette équipe de bras cassés qui fait un film complètement à l'arrache est génialissime. DiCillo a dû bénéficier de 3 francs de budget, qu'il transforme en or. On passe de l'absurde au comique de situation en une fraction de seconde. L'indépendant produit des perles de ce genre que l'industrie du pognon n'envisage même plus. S'il y avait une possibilité de noter 5 étoiles...
C'est drole,brillament interpreté,politiquement tres incorrect (la scene du reve avec le nain est totalement allumée!!).Bref un vrai petit bijou de cinema independant dont la vision peut alterer singulierement le reve vendu dans les making of des editions collector de blockbuster americain!!
Situations burlesques éparses, mais frustration globale devant ce film finalement assez peu hillarant et qui, au lieu de retracer une journée de tournage, comme annoncée, retrace une succession de rêves...
Un film brillant sur les coulisses du cinéma. A la fois critique féroce, fable satirique et essais d'esthétisme, "Ca tourne à Manhattan" est une petite perle du cinéma New-Yorkais. Si vous aimez les "films de films", vous adorerez ce petit essais boosté par le caméléon Steve Buscemi et réalisé par le Tom Dicillo, un des maîtres du cinéma underground.
Un film très drôle et bien interprété qui recele de bonnes idées et d'originalités. Un scénario bien exploité, on rit et ce n'est là que l'ambition du film, ce qui est déjà beaucoup.
Un grand film que je viens à l'instant de regarder pour au moins la 7eme fois. Un film qu'on a plaisir à voir pour de multiples raisons, tout d'abord les mises en abîmes multiples, les basculements entre rêves et réalité, le quotidien d'une équipe de cinéma aux prises avec la technique et les émotions de chacuns. Entre autres, la scène avec le nain n'est pas sans évoquer celles de david linch avec twin peaks. Celle aussi de la main dans les cheveux où le coeur s'étreint devant tant de finessse. Bref, un régal d'acteurs et de spectateurs. A ne pas manquer!!! D'autant qu'on peut trouver ce film à moins d'un euro, ce qui est quand même incroyable alors que c'est pour moi un petit bijou!
Réçit délirant d'une journée de tournage foirée que ce soit dans les rêves ou la réalitée... De l'humour décapant servi par un scenario efficace (bien que répetitif) et une interpretation savoureuse, notamment celle de Steve Buscemi en metteur en scène borné, et à tout cela, ajoutons une mise en scène mélant habilement N&B et Coleurs totalement prenante, on obtient un véritable petit bijou New-Yorkais !