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diehard5
44 abonnés
482 critiques
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2,0
Publiée le 15 juillet 2010
Il ne se passe pas grand chose dans ce road movie dans le plat pays, ce qui ne serait pas bien grave si le style n’était tant artificiel. En particulier, les répliques poético-drolatiques font « nouveau théâtre » (impression renforcée par la prise de son et la diction de l’un des protagonistes), et les rencontres sont à la loufoquerie bien calculée. Epars, quelques moments de grâce…
Ce road-movie attachant et délirant, vous propose un voyage atypique ! Vous rirez aux éclats en savourant des scènes qui pourraient devenir cultes. Mais soulevez le rideau de l'humour "so belge" et vous sentirez le vent de l'émotion titiller vos narines. Chapeau bas au duo d'acteurs impeccables !!
ça faisait longtemps qu'on avait pas eu autant d'émotions au cinéma! Les images et l'interprétation sont splendides, les personnages sont attachants, la musique est magnifique. Un grand moment!!!
Bouli Lanners nous prouve avec ce film, qu’’en plus d’être un acteur plein de talent, il est tout aussi bon derrière la caméra. Son road-movie particulièrement décalé ne fait pas que nous donner une vision magnifique de la Belgique grâce à ses paysages splendides filmés tel le far-West par John Ford. Les dialogues entre les deux antihéros et avec les personnages secondaires aberrants sont finement écrits, transformant ainsi, à travers un pitch toutefois classique, l’amitié qui se lie entre ces deux personnages en une belle équipée aussi drôle qu’émouvante jusqu’à sa conclusion que l’on ne peut qualifier que de fataliste.
Un petit road movie décalé et émouvant. Pas de quoi s'exalter comme la presse francophone cela dit. Les clichés du film d'auteur sont bel et bien présents.
Le pire, c’est que la critique est unanime : ce truc est un chef-d’œuvre. Je suis définitivement pas fait pour être critique de cinoche, alors.
Quelque part en Belgique, un ours mal léché rentre chez lui et y surprend un jeune cambrioleur. Une relation curieuse s’établit et il décide de l’emmener voir ses parents, qui habitent près de la frontière française, dans son break Chevrolet Caprice ‘79.
Là, vous sentez venir le road-movie typique. Et c’est bien ça : de port en port, de rencontre en rencontre, d’imprévu en imprévu, on va suivre les deux personnages. Mais si, contrairement à moi, vous avez le nez creux, vous devez sentir venir le problème : un road-movie dans un pays de la taille d’un département, au paysage pas très varié qui plus est, ça s’annonce mal.
Ceci étant, ça aurait tout de même pu être réussi. Ça serait un peu au road-movie ce que le huis-clos est au polar, mais ça reste envisageable. Mais non, les situations absurdes se succèdent sans surprendre, les éléments essentiels arrivent comme prévu (la réaction du père est un exemple criant), la fin même est sans surprise. Les dialogues ne sont pas toujours mauvais, les acteurs sont bons, mais le tout tombe à plat par la faute d’une réalisation lymphatique. Ça peut passer quand les paysages sont variés et magnifiques (comme dans Land of plenty (terre d’abondance) de Wim Wenders), mais avec la Belgique, faut être clair : ça fait pas pareil.
Bouli Landers à la fois réalisateur et acteur nous régale d'un très très bon film . Les deux acteurs principaux sont assez loufoques mais forts attachant. Ce road movie nous emmène dans des moments d'émotions mais aussi de rire, beaucoup de passages sont très loufoques . Un très bon film .A recommander
Eldorado n’a pas été retenu dans la sélection officielle du festival de Cannes mais il aurait certainement mérité de s’y trouver. Eldorado n’est pas un OVNI dans le cinéma actuel car il s’appuie sur une tradition maintenant bien établie de ce cinéma belge de qualité qui n’en finit pas d’étonner … et d’un genre, le « road movie » en gros, international mais surtout américain où les héros cheminent sur des routes semées de personnages hétéroclites, de moments de bonheur, de joies et de peines, d’embûches parfois. Eldorado n’est peut-être pas le meilleur film de 2008 mais il est tout de même un excellent moment de cinéma par son humanité, son humour, sa profondeur et sa légèreté (Bouli). Si, parfois, durant la projection, le spectateur « attend » la séquence qui ne vient pas, sorti de la salle, ce spectateur voit la cohérence du propos et « chemine » dans sa tête ces personnages haut en couleur, petit et gros (Laurel et Hardy), bons et méchants, touchants ou indifférents, voit ces paysages du Nord magnifiés par une caméra esthétique et sensible –comme l’auteur de ce superbe film : Bouli.
Un film d'une générosité réjouissante. Le film n'est pas une comédie, mais ce n'est pas un drame pour autant. Il va de l'un à l'autre. Les deux acteurs sont superbes (mention spéciale au camé qui mériterait le césar du meilleur espoir masculin). La musique est géniale. Oscillant entre les meilleures BO de Tarantino et de Rodriguez. La photographie est inhabituelle pour un film belge. Adieu le gris, la pluie et des tons ternes, ici l'ambiance est chaude, colorée et enivrante. Cependant le film n'est pas parfait. Gros clichés, rythme inégale, scènes inutiles. Mais finalement, le film se veut tellement honnête et sans prétention, qu'en sortant de la salle, on a l'impression d'avoir ressenti quelque chose de sincère, sans vulgarité, qui nous touche. Très beau film. Bouli Lanners fera (je l'espère) encore mieux la prochaine fois.
C'est un road-movie ensoleillé dans la Wallonie qu'on ne connaît pas, avec ses airs de grands paysages américains. Un film modeste, mais chaleureux, intelligent et très drôle. Un film de peintre, un film un peu surréaliste, un film beau et généreux.
Il y a comme ça des petits films, des films sans prétention, des films qui n'ont pas dû couter très cher à réaliser et qui arrivent à donner un maximum de plaisir aux spectateurs. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival, "Eldorado" fait indéniablement partie de ces films. Pour tout dire, c'est un film belge, je dirais même très belge. Il est drôle, plein d'émotions. "Eldorado" est le second métrage de Bouli Lanners, un quadragénaire qu'on a déjà vu tenir des seconds rôles dans pas mal de films, le dernier sorti étant "j'aurais voulu être un gangster". En plus de réaliser le film, il joue un des 2 rôles principaux, celui d'un revendeur de voitures américaines plus ou moins anciennes qui se retrouve un jour, chez lui, face à face avec un cambrioleur débutant. Evénement qui lui est arrivé dans la vraie vie et qui lui a inspiré ce film. On ne remerciera jamais assez le vrai cambrioleur car, grâce à lui, on a droit à une ballade au travers de la Belgique émaillée de rencontres cocasses, de scènes à la fois déjantées et pleines de tendresse, parfois carrément désopilantes, bref, tout ce qu'on aime ! A voir absolument.
Au delà d'être un film belge c'est un film qui se veut universel. Un film émouvant et drôle a la fois. On suit deux types paumés, en marge de la société. Une belle rencontre. un beau film humaniste, vrai. J'ai eu la chance d'assister a l'avant première suivit d'un débat avec le réalisateur et acteur Bouli Lanners, qui a expliqué qu'il s'était inspiré de son histoire, de sa vie pour réaliser ce film touchant. Les deux acteurs sont criant de vérités et leurs personnages sont très bien interprétés.La réalisation est parfaite. Le réalisateur prometteur Bouli Lanners (Il faut que je vois son premier long métrage, "Ultranova".) filme d'une très belle façon, de très jolis travelling, de très beaux paysages belges. Il arrive a rendre un ciel gris magnifique. De très jolies scènes. La musique est elle aussi superbe. Bref vous l'aurez compris j'en suis ressorti comblée. Il employais deux termes pour qualifier son film "Western" et "Road Movie", je ne sais pas si la qualification de Western peut être réellement faite, en revanche je suis certaine que ce film coup de cœur entre dans mon top 10 de l'année. Je ne peux donc que le conseiller vivement.