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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 juin 2008
Un bon film avec des scènes assez cocasses, le thème de l'amitié et de la solitude sont bien exploité, mais je trouve qu'il se termine de manière un peu abrupte. Je suis sorti de la salle avec une étrange sensation assez difficile à décrire.
Une déception pour moi. J'ai trouvé ça ennuyeux, vide, creux, que ce soit au niveau du scénario ou des personnages (le jeune m'horripile !). Dommage...
Vraiment épatant, on rit, on est touché, une histoire qui sonne vrai, parfois totalement décalé, parfois tristement réaliste, ce film est une réussite totale.
Un road movie belge , entre deux personnages improbables. C'est drôle , et tragique à la fois . Une belle rencontre déçue entre une petite frappe cocainée lors de son cambriolage chez un retapeur de voitures.Le gros, le maigre. Laurel et hardy, en moins comique toutefois ! Inexplicablement ils vont partager un bout de chemin ensemble , une jolie tranche de vie. Courez y , c'est un très beau film qui ne paie pas de mine.
Bouli Lanners s'est fait plaisir en filmant son plat pays comme il l'aurait fait dans les plaines du Far West et cela se voit... Que l'image est belle, vive et lumineuse ! Ce road-movie étonnant n'a pas besoin de l'histoire cocasse qui le soutient : la magnifique relation entre les deux personnages principaux nous touche immédiatement, ainsi que tous les bougres qui vont rencontrer au cours de leur périple. C'est drôle - et on voudrait que ça le reste, malheureusement la vie perd un peu pied et la nuit prend place... La bande-annonce, décousue, annonce injustement un délire belge sans queue ni tête : ne vous laissez pas influencer et courez voir ce beau petit film !
Road movie de grande classe , astucieux , superbement filmé. Alternant le burlesque et le serieux , le grave et le spontané , Bouli Lanners nous livre une petite pépite , une piece tragi comique sur grand ecran , saupoudrée d'un photo splendide , et d'une bande son à faire palir les meilleures de Klapisch..
Malgré de bons dialogues, quelques bonnes idées et un sens artistique, ce film ne casse pas des briques ! Au vu des bones critiques presse et spectateur je m'attendais à mieux. C'est vrai, qu'il y a des bonnes choses: le jeu d'acteur, les dialogues, la BO, la photographie.. En réalité, tout était là pour faire un bon petit film.. MAIS la réalisation est vraiment pataude. Dommage.
Dans l'univers cinématographique, voilà un film qui détonne. Un petit road movie bien pensé avec des personnages attachants, émouvants et drôles. Les acteurs sont excellents, la bande son est une réussite et l'intrigue est prenante. Petits bémols, quelques lenteurs dans certaines scènes et une fin un peu décevante.
j'ai eu la chance de voir ce film au festival de cannes car je faisais parti de la quinzaine des realisateurs et de rencontrer et de discuter avec bouli laners et fabrice adde qui sont extremement aimable et j'ai beaucoup aimé le film car il y a beaucoup d'humour.c'est un film à voir absolument.
J'ai été tenté par ce film après avoir entendu un avis dithyrambique d'une critique de Télérama, à la radio (elle m'avait vraiment mis l'eau à la bouche). J'ai plutôt apprécié le film mais dire que l'on passe du rire aux larmes tout du long, que c'est un chef d'oeuvre, etc... c'est y aller un peu fort! Dans le genre "je te fais vivre toutes les émotions en 1h30 de temps" y'a bien mieux quoi :) Eldorado reste tout de même un bien joli film, malgré sa fin abrupte. On rigole pas mal, les gags sont énormes mais sont si subtilement joués qu'on y adhère parfaitement. Un bon moment.
C’est un film sympa, étrange, loufoque, belge, mélancolique, absurde, poétique, chaleureux décalé, touchant, drôle, et triste à la fois qui nous fait voir la Belgique des frères Dardenne d’une manière un peu différente. On pense aux Dardenne on l’a dit amis aussi A Manuel Poirier, A Bruno Dumont, à Kaurismaki… bref, à tout ceux qui font un cinéma humaniste avec comme point commun une marque de fabrique, une façon de filmer les hommes qui n’appartient qu’à eux. Et désormais Bouli Lanners fait partie de ces cinéastes là.