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NeoLain
4 965 abonnés
4 741 critiques
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1,0
Publiée le 12 février 2012
Film à l'ouest ! C'est moyen, la deuxième partie est assez lourde sans réel intérêt, et une musique agaçante, assourdissante même. Gary Cooper s'impose pas merveilleusement bien. Des scènes de confrontations qui amène à unitilité. On passe du bon temps pour simplement 10 minutes.
« Man of the west » Anthony Mann (1958). Un western atypique et très violent pour l’époque. Il peut être vu comme le chainon manquant entre le western américain classique et le western italien qui allait naitre lors de la décennie suivante. Les trognes patibulaires des gangsters et leur extrêmes sadisme annonce en effet ceux de Sergio Leone et de sa descendance. Le personnage de Gary Cooper rappelle lui aussi celui de William Munny dans « Impitoyable », tueur sanguinaire qui tente de se refaire une vie. La scène vénéneuse ou l’un des gangsters force une jeune chanteuse à faire un strip-tease est assez emblématique du ton particulier du film, à cette scène répond une autre dans laquelle Cooper rosse violement le gangster avant de le déshabiller de force pour venger l’humiliation de la jeune femme. Une ambiance étrange et dérangeante, qu’on retrouve plus habituellement dans les productions des 70’s, domine le film. Ceci explique surement son échec public et critique à l’époque, il n’en a gagné que plus de valeur depuis.
Largement déçu par "Man of the West" réalisé par l'un des plus grands du Western, Anthony Mann. C'est bien simple,personnellement, tout m'a paru calculé, tout m'a paru prévisible. De plus, Gary Cooper ne m'a pas convaincu en homme rangé,ancien truand, idem pour le vieux mais toujours bon Lee J. Cobb, assez risible en leader d'une bande de lascars grotesques. Le scénario n'est ni bon ni mauvais, il suit plutôt les traditionnels codes du genre. Juste la dernière scène d'affrontement à retenir de ce western médiocre malgré quelques grosseurs (on dirait que les cow-boys ont un barillet de 80 balles !!) et un faux raccord (dédicasse à l'émission, nous aussi on en trouve!!!!!). Voila pour moi un western tout gentillet avec les oiseaux qui chantent à la fin quand le héros gagne, non franchement, Anthony, j'espère ET je pense que tu as fait mieux que ça.
Link Jones arrive en ville pour prendre le train pour Fort Worth. Il ne semble pas très à l'aise à cause de la foule, du train qu'il découvre et surtout à cause du shériff qui croit le reconnaître. Il prend ce train qui au cours d'une halte pour charger du bois pour la locomotive est attaquée par des bandits. Le train repart, repoussant l'assaut des hors-la-loi mais laissant sur la voie Link qui a pris un coup au visage, un voyageur roublard et une belle chanteuse... Western noir (très noir) d'Anthony Mann avec une mise en scène de qualité, une photographie magnifique, un Lee J.Cobb fascinant et des seconds rôles consistants. Un très bon western.
Très beau western d'Anthony Mann dont on reconnaît les plans larges soignés avec ces décors superbes. Gary Cooper excelle dans son jeu sobre et classe. Même si ce n'est pas mon préféré de Mann, peut-être trop psychologique et pas beaucoup d'action, quant on voit les scènes de fin c'est du grand cinéma.
Après "L'Homme de la plaine", voici "L'Homme de l'Ouest" toujours réalisé par Anthony Mann mais avec pour vedette cette fois-ci Gary Cooper à la place de James Stewart. Jugé sombre et violent pour l'époque, ce western de la fin des années 50 démarre plutôt bien avec un climat de tension et un mystère entourant le personnage joué par Cooper. Malheureusement, ce tempo ne serra pas suivi et l'on abandonnera la virtuosité d'un scénario pour la régularité des films de cowboys habituelle où se mêlent vengeance, justice et amour. On retiendra bien heureusement quelques scènes grandement réussies tel que le strip-tease forcé de Julie London ou la bagarre, quelque peu ridicule, entre Cooper et Jack Lord. En quelques mots, "L'Homme de l'Ouest" n'a rien de particulier et peut se classer dans la longue liste des westerns standards de l'époque qui restent dominés par des chefs-d’œuvre tels que "Le Train sifflera trois fois" ou encore "Rio Bravo".
L'Homme de l'Ouest (1958) est un western réalisé par Anthony Mann. Il livre ici une oeuvre très sombre et relativement violente (lors de certaines scènes). Alors que le début du film peine à nous immiscer au coeur de l'histoire, la suite sera tout autre, notamment lorsque Gary Cooper doit faire face à son passé (peu glorieux). Les confrontations sont intéressantes, les seconds rôles tout autant, il en va de même avec les nombreux plans en extérieurs, tous de très bonne facture. Mais le scénario en lui-même reste assez sommaire, ce qui est d'autant plus frustrant à la vue de la distribution (Gary Cooper & Julie London).
Les westerns d'Anthony Mann des années 50 sont restés dans toutes les mémoires,notamment ceux avec James Stewart.Celui-ci place au centre un Gary Cooper vieillissant,dans la peau d'un cowboy fatigué,rangé des attaques de train,pour devenir un paisible fermier.Mais lorsque lui,une chanteuse de cabaret et un prospecteur couard tombe sur des pilards,de surcroît ex-compères du cow-boy,la pression monte inexorablement,jusqu'au déchaînement final.La première demi-heure de "L'homme de l'Ouest"(1958),picaresque et convenue est passable.Ce western nerveusement éprouvant,plus que physiquement,prend ensuite son ampleur.Gary Cooper,stoïque et mutique doit faire face au dilemme de renouer avec la tuerie et l'illégalité,ou de respecter fidèle à ses principes nouveaux.Inutile de dire quel chemin il choisira...Contrairement à son habitude,Mann se sert surtout de lieux clos pour faire monter la tension psychologique.En 2 occasions,il laisse échapper toute la névrose de son cow-boy.Lors d'une bagarre très violente,et lors du final qui ressemble à une libération des liens familiaux,au bénéfice de son vrai devoir.
Même les héros de l’Ouest finissent par vieillir. C’est de cette idée, loin du thème du héros sans peur et sans reproche (et souvent sans trop de scrupules) qu’est en général le cow-boy hollywoodien, qu’Anthony Mann a construit ce western à la fois sobre et efficace, montrant de nombreux travers du genre humain : avidité, violence, moralité toute relative. Omniprésent du début à la fin, le peu disert Gary Cooper campe un personnage d’abord énigmatique, puis rapidement attachant de par le tiraillement et les principes indéfectibles qui l’animent. Et son imposante présence, au même titre que les très beaux décors naturels, donne encore plus d’attrait à ce film briseur de mythes.
L’homme de l’ouest est un bon western de Anthony Mann. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, on entre immédiatement dans l’ambiance du film et on reste scotché du début à la fin. Les scènes d’actions sont réussies, le film est divertissant, le scénario est travaillé et pour finir, les acteurs comme Gary Cooper, Julie London ou encore Lee J. Cobb sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
Un des meilleurs films d’Anthony Mann. La mise en scène est excellente, on ajoute de très bonnes musiques, de beaux décors ainsi que des acteurs comme Gary Cooper, égal à lui-même (c’est-à-dire toujours convaincant) et Lee J. Cobb parfait pour le personnage du vieux « Dock Tobin ». Superbe.
Encore un bon western de Anthony Mann mais cette fois si avec Gary Cooper et non James Stewart. Pour commencer certe l'homme de l'ouest n'est pas le meilleur film d'Anthony Mann mais reste trés bon. Déja les liens entre ce gangs sont plutot bien mis en scène et avec une rare violence mais ces liens vont etre le centre du film car ils sont le grand interet du film car l'intrigue est completement superficiel et c'est ce qui fait l'originalité du film.
L’histoire peut se lire comme une version inversée ou perverse de celle du fils prodigue. Les travellings, les panoramiques sont superbes, Gary Cooper est formidable dans un de ses meilleurs rôles, complexe et tragique. Il y a une sorte d’épure qui s’impose au fur et à mesure de l’avancée du film, à l’image de la ville fantôme, de la solitude du vieux chef au final.