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3,5
Publiée le 28 février 2012
Un homme, un vote! C'est un très joli film sur un sujet d'actualitè où l'on est entre gens de bonne compagnie! A commencer par Kevin Costner en sympathique loser qui excelle une fois de plus quand il s'agit de jouer à contre-emploi! il est èpaulè par la jeune et èclatante Madeline Carroll, remarquable de justesse et de prèsence, ce qui ajoute beaucoup d'authenticitè à son personnage tiraillèe entre son père qu'elle veut aider et des responsabilitès non voulues! Avec "Swing vote", dèsormais plus personne ne pourra dire qu'une seule voix ne compte pas avec une fin politiquement correcte (nous sommes donc bien entre gens de bonne compagnie). L'occasion ègalement de revoir Dennis Hopper dans un de ses derniers rôles pour le cinèma et de parler de Pecos River, le paradis des pêcheurs situè au Nouveau-Mexique...
"Bud" a un rôle extremement important dans l'election presidentielle, son vote dépend du prochain chef de l'Etat des Etats-Unis! Un film simple où la note dominante est la relation entre un père et sa fille dans un foyer sans mère. un assez bon moment.
Léger mais pertinent, mélo mais touchant, drôle mais intelligent. Swing Vote c'est une bonne idée merveilleusement bien exploitée par un dosage équilibré, hormis quelques débordements démago notamment vers la fin, mais bon...
Un film traitant du devoir du citoyen de manière originale et inédite, au départ en tout cas. Cependant, le film est beaucoup trop politiquement correct, malgré quelques facettes électorales dénoncées, et s'enlise dans le patriotisme grotesque et facile. L'originalité du film perd ainsi de son attractivité et plonge le spectateur dans une morale inintéressante et plutôt pathétique. La fin est plutôt finement réalisée même si elle est pressentie à des kilomètres. Malheureusement, elle n'arrive pas à elle seule à remonter l'intérêt de ce film et le sauver de la banalité. Dommage car avec l'idée de départ il y avait pas mal de matière.
super film. kevin costner joue super bien. un rôle qui lui va très bien. un de ses meilleurs rôle. film marrant émouvant. on reste un peu sur notre fin mais en même temps c' était la meilleur fin que le film pouvait nous donner.
Le sujet de la campagne présidentielle Américaine traité avec plus de légèreté que le cynique, corrosif et excellentissime "wag the dog "(1997. avec Robert De Niro, Dustin Hoffman). A noter une BO fort sympathique pour les amateurs de "rock&blues sudiste", avec entr'autres deux morceaux de Marshall Tucker Band: Can't you see et Take the higway. Toute ma jeunesse!
Swing Vote est un film familial ? En critiquant faussement le mécanisme politique du plébiscite (qui reste en effet très critiquable (cf. le suffrage universel direct français)), on culpabilise complétement le citoyen en le présentant comme un gentil loser. Comble absolu de la manoeuvre: les deux candidats (mention spéciale pour Dennis Hopper qu'on retrouve agréablement dans un role (très) léger) sont finalement comme les propres victimes de leur stratégie électorale dont ils n'ont, semble-t-il, pas les moindres commandes. On comprend qu'en définitive la situation peu plausible (strictement impossible car la confidentialité du vote y est complétement bafouée) dessert un ensemble de conceptions grotesques ne visant uniquement et vraisemblablement qu'à convaincre l'électeur très moyen (l'archétype du public américain) du bien fondé du droit de vote et de la légitimité (encore une fois faussement mise à mal) du ménage à trois bipartisme-lobbyisme-journalisme.
Faire tenir les résultats des élections présidentielles américaines à un seul vote, un swing voter indépendant répondant au nom de Bud, sans éducation et sans convictions. Voilà l’idée "qui n’arrive que dans les films", par définition pas crédible, que le film veut explorer. Mais pas crédible ne veut pas dire impossible, et le ton a été trouvé pour nous le rappeler.
On va passer du cirque médiatique au roman familial sans transitions ni demi-mesures, la comédie étant grossière, mais la caricature suffisamment légère pour faire rire de la maladresse de Bud comme de l’hypocrisie ronflante des deux partis qui font campagne pour cette voix décisive. Pendant ce temps, Swing Vote donne à voir un chaos dont on fait mine qu’il ne se produira jamais, mais qui, bizarrement, est bien possible.
En mettant en contact direct les candidats avec un homme du peuple, il pose de grandes questions sur le rapport de l’individu avec le système, donnant un point de vue dynamique (à défaut d’être captivant) sur les dilemmes et les contradictions de la politique de nos jours. En se servant par ailleurs de l’archétype du récit initiatique (celui de Bud, qui va bien sûr finir par se trouver en tant que père et en tant que personne), il dévoile quelques rouages de la grande machine à faire marcher le monde. Avec enfin des passages tendres et un discours moins moraliste que ce qu’on pouvait attendre, Swing Vote nous laisse avec deux questions auxquelles je n’ai pas les réponses : ce scénario serait-il différent en vrai, et ce film est-il, bon sang de bonsoir, politiquement neutre ou profondément engagé ?
Swing Vote (2008) est un DTV sorti aux Etats-Unis 4 mois avant les élections Américaines, on peut dire que c’est un film qui tombait à pic, d’autant plus que l’histoire est très américanisée et donc trop peu crédible en France. Malgré son bide au box office, le film aurait peu d’impacte en France, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est toujours pas disponible sur notre territoire. Si le pitch de départ est astucieux & original (les élections ont eu lieu dans tout le pays et les deux concurrents sont arrivés au même niveau et seul un électeur peut les départager, il s’agit d’un père de famille qui a oublié de voter, si bien qu’il se retrouve sous les feux des projecteurs au moment même ou les candidats tentent de l’amadouer pour gagner sa voix). Le film tient la route sur le début, mais commence à tourner en rond par la suite, au point de devenir du grand n’importe quoi. Le film se divise en deux parties, il nous montre à la fois l’envers du décors avec les manigances des politiciens pour parvenir à leur fin et aussi les mésaventures d’une famille lambda dévoilée aux yeux du monde du jour au lendemain (relation père/fille, etc). Si la première partie en fait trop, on préfèrera amplement la seconde, avec un Kevin Costner & Madeline Carroll parfaits dans leur rôle (cette dernière est véritablement LA révélation du film), aux côtés de Dennis Hopper, Kelsey Grammer, Stanley Tucci & Paula Patton. Le film divertit et parvient à faire sourire, mais le politiquement incorrecte n’existe pas alors qu’on l’attendait de pied ferme, sans doute est-ce à cause de Disney (qui produit le film), à défaut, il faudra ce contenter du patriotisme exacerbé !
Film touchant et drôle notamment grâce à l'interprétation de Kevin Costner qui s'éloigne des rôles dont il à l'habitude. En étant dans ce film un père complètement à la ramasse, il nous offre une belle évolution durant ces deux heures où son personnage va petit a petit émerger grâce notamment à sa fille et à cette situation exceptionnelle. Un très bon casting, un message qui passe bien pour un film honorable !