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Santu2b
254 abonnés
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1,0
Publiée le 1 novembre 2017
Shinya Tsukamoto avait pleinement accompli son baptême du feu avec "Hiruko the Goblin", laissant augurer de belles choses à venir. Or, "Tetsuo II", suite du film culte de 1989 est d'une vacuité sans nom. Le film n'est en effet qu'un festival de grognements, de cris et de gémissements, effectués durant une heure et quart par des acteurs cabotins. Au final, trop de bruit et de racolage pour masquer le vide créatif évident d'un cinéaste signant sa première daube. Esthétiquement, le film est repoussant au possible, porté par un grain poussiéreux. La photographie et les mouvements parfois virtuoses de "Hiruko the Goblin" sont désormais envolés, remplacés par une hystérie tapageuse et pénible, plus assommante qu'autre chose, donnant un sacré tournis au spectateur. Pourtant pas sans défauts, le premier volet est nettement préférable, tant du point de vue de son intrigue que de ses choix esthétiques. Là il y avait un véritable concept ! Ici, vide et prétentieux, lourd et suffocant, ce navet est à fuir !
Moins bon finalement que le premier parce que beaucoup moins expérimental du à plus de moyens. Je dois dire m'être très vite ennuyé en voyant le film. D'autre part on remarque très vite ou l'influence qu'à pu avoir le film sur la SF des années 90 (Alien, Matrix, etc.) ou alors que c'était une esthétique dans l'ère du temps. Visuellement c'est assez intéressant, j'aime bien sa manière de traiter la ville comme un prison, les plans bleutés aux nuances verdâtres, surexposés sur les vitres des buildings sont assez beaux en tout cas bien plus que chez Matrix. Le scénario par contre ne méritait pas un film aussi long. Sinon je suis beaucoup plus mitigé que pour le premier d'une part pour le discours du film mais aussi parce qu'on le vendait comme plus trash, violent, sexuel, etc. et il n'en est rien, c'est juste beaucoup moins inventif et viscéral en terme de mise en scène, bref, c'est pas génial et les quelques virtuosités que Tsukamoto nous pond sont les mêmes que dans d'autres de ses films : le stop-motion, la manière de filmer la ville qu'on retrouve dans Tokyo Fist en bien mieux élaboré. Un Tsukamoto vu au rabais en quelque sorte.
Pourquoi une suite?! Mais bon sang pourquoi?!!! Ce film est très clairement une suite de trop, tout les aspects qui fesaient le charme du premier opus sont passer a la trappe, ils ont fait place a une intrigue a deux balles accompagné d'un jeu d'acteur bidon et surtout d'une image en couleur! Fuyez ce film si vous voulez eviter la deception.. Les seuls points positifs sont la durée et la bande son. 2/5 et encore je suis gentil, c'est bien parce que le film n'est pas une superproduction ultra médiatisée...
Le scénario fait de sérieux efforts pour s'étoffer, et finalement, toujours dans un contexte cyber punk, le résultat donne dans le film d'action. Ca arrache, c'est violent, c'est jouissif (les maquillage bénéficient d'un traitement plus solide que dans l'original), mais on subit parfois quelques segments d'une relative mollesse (le rythme faiblit) ou qui ne s'en sortent pas trop avec l'usage de la couleur. Sinon, l'univers est toujours là, plein de bruit et de fureur, et les excès graphiques viendront combler les fans de la première heure. Film d'obsession, délaissant quelque peu ses ambitions expérimentales, Tetsuo II joue la carte de l'action, ce qui au final ne lui va pas si mal. On tient en plus l'opus le mieux filmé de la saga.
"Tetsuo II" est un quasi-remake de "Tetsuo" mais en beaucoup moins bien. Certe, il ne contient pas le coté dérangé, malsain, déjanté et spectaculaire vu dans le précédent mais il est loin d'être inutile car, en plus de prolonger les horreurs visuels du premier, il permet a Tsukamoto de poser une base cohérente à son univers en y integrant des thèmes principaux plus explicites et une narration plus limpide malgré qu'il soit moins inventif et visuellement (et auditif) captivant. Cette histoire plus travaillé permet de le rendre le film plus accessible mais il perd ce que "Tetsuo 1" y gagne. Quant à la bipolarité des couleurs de "Tetsuo 2", en plus d'être symbolique (le bleu qui represente l'état de la ville calme est "douce" malgré la haine qui y règne, et le rouge dans le souterrain qui extoriorise la violence et la haine, qui montre d'ailleur le coté pessimiste de Tsukamoto envers les villes et ce qui y vit) est très esthétique. Malheureusement tout cela ne sauve pas totalement la lenteur et l'action peu présente mis a part dans les dernières minutes où les décors et les costumes ne sont pas aussi impressionnant que le premier opus mais où le gore disparait presque totalement (de simple petite éclaboussures). Un opus à voir par curiosité et à voir pour cette petite prolongation de l'horreur métallique offert par Tsukamoto. 3/5
Un remake du premier "Tetsuo", mais en différent... Cette fois, le film n'est plus en noir et blanc, mais servi par une esthétique sombre avec des couleurs fades et l'utilisation de filtres. Dans l'ensemble, le film est un peu moins épileptique que l'original, mais certains moments d'action demeurent trop confus. Lors de quelques scènes de musculation, on retrouve cette idée de la rage du dépassement de soi, thème que le réalisateur reprendra dans "Tokyo Fist". Ce "Tetsuo II" se révèle moins spectaculaire que le premier et son rythme est plus lent, un peu trop lourd... Et on ne retrouve pas vraiment cet aspect répugnant et douloureux de l'alliage entre la chair et le métal... Néanmoins, ce pseudo-remake se construit autour d'un scénario plus développé dans lequel le personnage principal possède un passé. Reste que la fin est assez décevante pour un film qui voudrait faire l'apologie de la destruction...
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0,5
Publiée le 14 décembre 2009
Attention navet à l'horizon! Un business japonais dèbordè èchappe à ses frustrations en se mètamorphosant progressivement en homme-machine! Shinya Tsukamoto signe un film de science-fiction dèbile et ultra-violent, considèrè pour beaucoup comme un classique de la culture "cyber-punk"! Esthètiquement, cette suite est mauvaise et allie un montage hyperactif à des effets de stop motion suffocants pour crèer une sorte de sensation ètouffante chez le spectateur! Aucun sens, aucun genre, aucune mode, aucune catègorie, faut avoir le coeur bien accroché pour supporter "Tetsuo II", rèservè uniquement aux amateurs du genre! Pour les autres passez votre chemin...
Quelques éclairs viennent illuminer ce deuxieme volet, qui a bénéficié d'un budget et d'une réalisation plus professionnelle que son prédécesseur. Personnellement, je reste sceptique sur la réelle valeur de ce film. Je le classe dans la catégorie "curiosité".
Si le premiert était expérimental, celui-ci est plus classique avec des acteurs (beaucoup), de la couleur, un effort de faire un film comme les autres. Mais voilà on s'ennuie un peu et ce deuxième volet souffre la comparaison. Le scénario tient sur un postit, les acteurs sont pas top, la musique trop employée, la fin est identique. Sinon, il suit très bien le premier puisqu'il explique beaucoup de choses notamment sur le passé du héro. L'explication des couleurs bleu-rouge du film est nécessaire pour comprendre le message (faite par JP Dionnet).
Shinya Tsukamoto est un réalisateur intéressant dans son discours, mais nettement moins dans ses films...Dans les bonus du DVD, il semble avoir des choses à dire sur le monde qu'il entoure, sur sa passion pour l'animation et le théâtre, sur sa ville natale ( Tokyo ) et sur l'absence de repères chez les adolescents d'aujourd'hui. Mais derrière la caméra, c'est une autre histoire : le jeune réalisateur filme la " beauté de la destruction " avec une vacuité déprimante. Un tel degré de complaisance fait froid dans le dos : trop de fureur, de bruit, de crasse, de surenchère, de cabotinage ( pour certains acteurs qui surjouent ) et de racolage...Esthétiquement, le film est une vraie daube : le grain de l'image est marécageux, la caméra est hystérique et les cadrages sont inexistants. Je préfère encore le premier volet, dont le Noir et Blanc retrancrit bien le caractère sombre de l'histoire ( mais y en a t-il vraiment une ? ). Non, là c'est too much. Pour finir, je dirai que si l'on a rien à raconter, on s'abstient. Un navet qu'il est préférable de voir les yeux fermés et d'écouter les oreilles bouchées...
j'ai vu tous les films de tsukamoto qui me sont tombés sous la main(a ne pas confondre avec une autre Tsukamoto,actrice porno...);bref,ce second volet de Tetsuo ne m'a pas vraiment enchanté,alors que j'etais presque en transe devant le premier totalment barge et totalment furieux...le premier etait experimental:recreer le cosmos a partir d'une decharge poubelle(c'est presque du sublime hugolien)alors que ce deuxieme film a voulu aller au dela de la simple experience pour affirmer une vision presque surreelle,c'etait peut etre trop;il aurait fallu resté dans le flou;par contre j'ai trouvé tokyo fist pas mal...a vous de voir
1 étoile parce que je n'ai peut être pas compris la portée de ce film qui semble se limiter a un long épisode de "force rouge" ou autres ...
Bien sur il y a une ambiance très glauque et très hard mais pourquoi faire ??? On ne comprend pas la portée de ce film qui se déroule comme un long crie de souffrance (d'ailleurs 60% des dialogues ne sont que des cris ... ).
La surabondance des filtres de couleurs bleu ou jaunes rendent particuliers irréaliste l'ensemble du film et les "mutations" des protagoniste son réellement aussi bien fais que les costumes de "bioman".
Bref heureusement que jai vue ce « film » en DVD sinon je pense bien que je serai soutis de la salle de cinémas
Tetsuo 2 est incontestablement le meilleur film fantastique de Tsukamoto. Tout aussi histérique que son prédécésseur, il n'en demeure pas moins spectaculaire, ultra violent et maitrisé. De plus, sa musique métalisée rend l'ambiance encore plus punk, plus violente,...et plus métallique. A voir et à revoir absolument.