Le plus original film de vampires à ce jour, oubliant tous les clichés barbants du genre et montrant une société futuriste, reflet parfait de la notre, dans laquelle le vampirisme à touché bien contre elle toute la population à la manière d'un virus, et l'a conduite à de nombreux changements bien contre son gré. Les vampires sont pour une fois vus comme des malades, plains par les humains, qui subissent difficilement leur condition, certains l'acceptant mieux que d'autres, mais tous étant obligés de chercher une solution à leur malheur une fois au pied du mur. L'univers est très cohérent et agréable, les acteurs très bons, le scénario d'une originalité rare et les images magnifiques, dommage que les sceptiques n'aient pas autant d'arguments pour eux.
J'ai beaucoup apprécié ce film ! Les acteurs y sont bons, le scénario bien fait et l'intrigue intéressante. Par ailleurs on est dans le mythe pur du vampire : des êtres violents, dirigés par leurs bas instinct, dénués de sentiments et qui ne font guère cas des humains... donc, loin des gros nanar comme Twilight. Si vous attendez de Daybreakers un film qui revisite le genre, la déception sera de mise. Daybreakers ne réinvente rien du tout. On retrouve les vampires, mais cette fois-ci étant la "race" dominante de la planète. Ils chassent les humains pour leur sang. Ca reste tout de même assez original. Et puis, j'aime bien le style du film. Les vampires dans un univers futuriste, je trouve ça très bon et j'aime bien m'y plonger. Le scénario est narré sans temps mort, et allie habilement action, effets gore et réflexion, porté par une excellente distribution composée de solides acteurs, expérimentés et crédibles. Je le conseillerais pour les amateurs de (vrais) vampires !
Trés agréablement surpris par ce film! Il y a une multitudes d'idées interessantes dans ce film! Quelques scènes d'anthologie, puis on frôle par moments la série Z mais le charme et l'ambiance de ce film viennent apaiser tout ça. J'insiste sur la première partie du film qui est géniale de trouvailles et qui bénéficie d'une superbe photographie. Bon, la suite l'est un peu moins mais on passe volontiers au dessus d'un film qui permet de passer un bon moment et nous emporte dans son univers et rend un bel hommage aux films de genre.
Si vous cherchez un film de vampire et d'epouvante, passez votre chemin. Daybreakers est plustot un thriller politique qu'autre chose. L'idée de depart est originale ; les vampires dominent le monde, mais ils vivent comme des humains -metro boulot dodo et ils ont du mal a gerer les stocks de sang pour une population qui ne meurre jamais... Le film qui en decoule est un peu decevant car il ne ressemble pas du tout a un film de vampire...
Le film part avec une idée de base très intéressante : La domination du monde actuelle par les vampires alors que les humains sont désormais le bétail des premiers cités. Une symbolisation du prolongement de l'avidité du pouvoir (sous toutes ses formes) de chez l'homme au vampire. De plus on y retrouve un Ethan Hawk assez appliqué dans son rôle. Mais si les premières scènes du film laissent présager un film noir et silencieux, la suite tourne assez rapidement dans la pire des caricatures. Très vite, l'histoire se perd dans un tourbillon de maladresses où la tournure des événements se révèle à peine crédible. L’ambiguïté des personnage au départ laisse place à un manichéisme lourd qui finit par ringardiser le film à l'instar d'un Underworld 2. "Daybreakers" aurait mieux fait de jouer une autre partition que celle des gentils humains contre les méchants vampires. Regrettable au vu du début du film.
L'idée est vraiment originale, et bien exploitée. Ce n'est pas le film de vampires auquel on est habitué, ici, ils sont représentés comme des créatures agressives, qui ont vraiment besoin de leur dose de sang, où ils deviennent des créatures encore plus monstrueuses (il existe donc encore des classes sociales chez les vampires, entre ceux qui peuvent se permettre de se payer du sang à haut prix, et les autres). Dommage que le processus d'humanisation soit aussi mal expliqué (perso, j'ai pas compris en quoi consistait la cure, cela inclut de l'eau et du soleil, mais à part ca ?). La fin est vraiment bonne, par contre, presque symbolique. L'atmosphère reste quand même très froide, normal pour un film de vampires, mais on pourrait croire que, puisqu'ils sont en majorité, ils soient plus "chaleureux". Rien d'exceptionnel pour les acteurs. Au final, un bon film de vampires.
Faut dire ce qui est...Daybreakers casse la baraque. Le film des frères, encore méconnus, Spierig se trouve être une véritable petite merveille. Clairement, cette histoire s'adresse plus aux amateurs de films de SF et/ou aux amateurs d'un genre plus vampirique qu'aux sept et soixante-dix-sept ans. Le duo Spierig nous livre, ici, une histoire d'une fraicheur ébouriffante. Une originalité qui doit tout à son scénario. On se trouve face à un certain reflet de notre propre société et tout ça dans des situations toujours plus prenantes. Et bien que le budget alloué au film soit dérisoire et que cela puissent se ressentir à de rare occasion, la mise en scène est tout bonnement saisissante de par sa dynamique. Sans oublier de rajouter à tout ça, des acteurs brillant qui endossent leurs rôles avec une justesse fracassante. Il en ressort quelque chose d'exceptionnel. Les Spierig n'ont pas eu froid dans le dos et sont parvenus à mélanger les genres sans jamais chuter. Une de mes plus agréable surprise cinématographique que je ne pourrais que conseiller aux amateurs...
Il est peu habituel de voir Ethan Hawk dans ce genre de film. Histoire de vampires aux moyens limités mais qu'on regarde facilement et sans ennui aucun. Casting intéressant
Il est rare de voir un film de vampire se positionné de ce point de vue là. La Terre est aux vampires qui cherchent désespérément un moyen de contourner le sang humain, denrée qui devient très rare. Doit-on voir un parallèle avec le pétrole ? Toujours est-il que ce film à la mérité d'exister et qu'il change des derniers films de ce genre.
Daybreakers propose un univers original et détaillé qui ravira tous les amateurs de mondes alternatifs et de vampires. Mais plus que cet univers, ce qui est mis en valeur, c'est la déchéance d'un mode de vie, d'une société toute entière qui a voulu jouir tout de suite de la vie éternelle sans en mesurer le prix. Au milieu de tout cela la quête d'une cure par les héros est relativement anecdotique. On retiendra ensuite la prestation des acteurs, Willem Dafoe en premier, qui donne une épaisseur sans commune mesure à son personnage et on regrettera une fin à la fois "too much" dans l'image et trop classique dans le récit.
En regardant le film, je m'amusais à devinez l'année de production: 1999, 2000 au plus tard. Je m'aperçois maintenant qu'il est de 2009. Pendons nous !