En nous sortant chaque été des blockbusters aussi intéressants que la vie de Ségolène Royal ou des comédies aussi grasses qu’un sanglier, les américains arrivent à nous faire oublier que lorsqu’ils s’en donnent la peine, sont capables de nous faire de bons film. Ce sont des objets comme « SuperGrave » qui nous fâchent avec le cinoche. On se dit, putain c’est pas possible qu’il y ait des mecs qui financent des trucs pareils. On se pose quand même un certain nombre de questions. Le pitch? Le voici: trois ados encore puceaux qui sont en fin d’études au lycée ne pensent qu’à une chose: baiser avant la fin de l’année, en profiter pour acquérir de l’expérience pour pas avoir l’air cons l’année d’après à l’université. Et bien entendu, les trois mecs sont cons comme des bites. Et moches comme des poux. Et comme de bien entendu, c’est que des supers nanas qu’ils ont envie de s’envoyer. Voila et tout le film tourne autour de ça. Rien ne plaide en faveur de cette méga bouse. Que ce soit le titre, ou même l’affiche qui en dit long sur le contenu. De ce film débile, fait par des débiles et fait pour des débiles. Les personnages, que ce soit les mecs ou les nanas sont tous des glands sans exceptions. Peut importe l’âge qu’ils ont, ils ont pas inventé l’eau tiède. Des dialogues qui donnent la nausée. Parce que c’est d’une vulgarité qui dépasse vraiment les bornes. La vulgarité, ça me gène pas, loin de là, mais faut-il encore qu’elle soit utilisée à bon escient. Ce qui n’est bien sûr pas le cas ici. Entendre à tout bout de champ des mots comme « queue », « bite », « fuck », « salope », « fourrer » et bien d’autres encore, ça finit par mettre les nerfs en pelote. Et le pire de tout ça, c’est qu’il a fallu deux scénaristes pour pondre l’histoire de ce film qui n’est rien d’autre que de la merde en boite. Sans déconner, même un élève de sixième SEGPA aurait pu écrire ça tout seul. Alors d’accord, « SuperGrave », ça rapporte un max de pognon (un point bien inquiétant d’ailleurs), mais ça témoigne d’un mépris incroyable envers le cinéma, qui ne mérite pas de subir de tels affronts. C’est de la merde. Il n’y a pas d’autres mots.