Avis : SuperGrave - Page 10

Revu le sympathique #SuperGrave, attachant mais qui traîne sacrément en longueur dans son dernier quart. Reste des dialogues savoureux, un casting dantesque, et deux flics hilarants.

"SuperGrave"… ou plutôt "Superlourd" ! Le producteur Judd Apatow avait pourtant révolutionné la comédie US, quelques années plus tôt, avec "40 ans toujours puceau", avec ses personnages régressifs et terriblement hilarants. Est-ce parce qu’il était trop occupé sur la réalisation de son second long-métrage ("En cloque : mode d’emploi") que ce "SuperGrave" parait aussi bordélique ? Difficile à dire car on retrouve bien le style propre aux productions Apatow avec ses loosers aux problèmes existentielles forcément sexuels, ce quotidien rythmé par les fêtes et les bitures et ses dialogues très orientés et volontairement régressifs. Malheureusement, la régression prend le pas ici sur le fond puisqu’on assiste à une surenchère dans la vulgarité gratuite (que ce soient les répliques bas du front ou la succession de scènes de vomi ou de menstruation) qui ne parvient pas à faire oublier la vacuité du scénario. Car, s’il est bien évident que "SuperGrave" n’avait pas pour ambition de faire dans la finesse, le film aurait pu transcender la vulgarité de son propos comme l’avait fait, avant lui, la saga "American Pie" ou, plus récemment, "40 ans toujours puceau" en sublimant ses personnages. Au lieu de ça, les acteurs semblent livrés à eux-mêmes et s’adonnent à d’interminables diatribes se voulant transgressives mais qui sont seulement lourdes, à quelques exceptions près (la fameuse bite veineuse et triomphante). La faute en incombe principalement au réalisateur, Greg Mottola, qui s’est visiblement absenté à de nombreuses reprises, tant du siège de metteur en scène sur le tournage que du siège de monteur lors de la postproduction, à moins qu’il n’ait été écrasé par le cahier des charges imposé par son producteur. Plus que le défaut habituel des productions Apatow (c’est-à-dire la longueur du film), on ne peut qu’être effaré par le manque de rythme et, plus généralement, le manque de structure du film. Les scènes sont trop longues, trop décousues, trop étirées et se succèdent de façon incohérente, sans la moindre direction d’acteurs. On est plus devant un patchwork d’idées accolées les unes aux autres assez artificiellement, avec un semblant de lien qui est l’histoire d’amitié entre Seth (Jonah Hill, symptomatique du ton gras du film et qui ne sait pas dire autre chose que "fuck") et Evan (Michael Cera, trop attendu dans le rôle qu’il a toujours tenu de grand dadais timide) et leur quête sexuel. A ce titre, leur relation, qui se voudrait décalée et ambiguë (les deux meilleurs amis qui ressemblent à un vieux couple sur le point de se séparer) est franchement ratée en raison d’un traitement très premier degré bien peu adaptée. Et ne parlons même pas des improbable personnages féminins, (dont Emma Stone et Martha MacIsaac) toutes plus mimis les unes que les autres mais qui s’offrent inexplicablement aux deux héros malgré leur absence totale d’intérêt… Heureusement, "SuperGrave" est traversé, par moments, de fulgurances comiques inattendues qui permettent au film de sortir du lot. Ainsi, on se prend à rire devant les aventures de l’hallucinant Fogell (la découverte Christopher Mintz-Plasse) et sa carte d’identité bidon (avec son énorme pseudo McLovin) qui va croiser la route de deux flics invraisemblables (les excellents Seth Rogen et Bill Hader dont les rôles s’essoufflent cependant à mi-bobine). Les scènes de ces trois personnages sont incontestablement les meilleures du film même si, paradoxalement, on peut regretter qu’elles soient trop nombreuses (et de moins en moins drôles) et qu’elles participent, ainsi, au bordel ambiant au lieu de se contenter de leur statut d’efficace running gag. On appréciera, également, d’autres seconds rôles atypiques (Joe Lo Truglio en chauffard, Kevin Corrigan en hôte psychopathe…) et une ambiance générale typiquement teen movie US. C’est tout de même particulièrement pauvre et surtout très décevant pour une production Apatow.

Pour la finesse on repassera mais on sait ce que l'on va voir en visionnant ce type de film au titre évocateur et au casting sur mesure. Les tribulations de 3 ados un peu attardés et immatures pour une soirée dont l'obsession est simple, trouver de l alcool et se depuceler. Jonah Hill en tête, le petit trio va connaître une soirée faite de péripéties et coups de théâtres avec des situations toutes plus improbables que les autres. Ce qui nous vaut sans aucun doute les scènes les plus loufoques et drôles du film avec ce duo déjanté et immoral de flics, Seth Rogen en tête. Pour le reste c'est bien lourdingue, en dessous de la ceinture et on a tout de même le plaisir de la présence de la jeune Emma Stone, un des seuls rôles convenables du film. Pour une soirée potache et sans prise de tête mais sans surprise non plus.

Ça ne vole franchement pas bien haut mais je m’attendais à pire d’autant qu’il ne m’a pas été nécessaire de diviser mon âge par 3 pour me poiler devant cette comédie graveleuse pour puceaux boutonneux. Jonas Hill fini quand même pas être soûlant à la longue au contraire de Michael Cera et de Christopher Mintz-Plasse mais c’est immanquablement le duo de flics incarné par Seth Roger (également co-scénariste) et Bill Hader qui est le plus irrésistible.

Ben c'est de l'Apatow un peu jeune, beaucoup de vulgarités dans le vocabulaire, un humour ciblé (et je marche à fond), et des persos losers comme d'hab. J'aime bien car ils débitent leurs âneries avec un naturel déconcertant, ils ne se trouvent pas drôles eux-mêmes et c'est ce qui est appréciable !

Affirmons le de suite, Supergrave n'est pas un film vulgaire, la vulgarité ne consiste pas à dire des gros mots, ici "bite" est très souvent prononcée. Le film assume son hilarant côté potache, délirant et improbable. Les personnages sont finalement tous mis au même niveau dans leur fragilité (les belles jeunes filles aux seins lourds mais sensibles, les flics un peut tordus et très rigolos mais dont on ressent les félures intérieures et les trois ados touchants et ringards dont on sent à distance les secrétions séborrhéiques, l'envie rougissante et les érections nocturnes). On peut reprocher au film certaines longueurs (1h55, c'est un peu trop long) et une variété dans le scénario un peu limitée mais on passe un bon moment en riant vraiment. Le côté substance (sang, alcool ...) n'est jamais crade. Ce qui est vraiment bien c'est la compassion des filles qui ne rejettent jamais ce trio de lourdauds. Le réalisateur aime ses personnages et ses acteurs, tous très bons. Saluons aussi le générique très réussi tant visuellement que musicalement. la mise en scène est parfois spectaculaire et le gore rejoint ici la comédie. Surprise : où sont les parents ?

1/Pour la vulgarité sans retenue, et l'idiotie tellement assumée qu'elle frôle le génie
2/ Pour sa panoplie de personnages déglingués et de dialogues crus ;
3/ Parce qu'on retrouve ici un air de Jay et Silent Bob

Super grave est un film crétin à prendre au second degré. Le début est très vulgaire et un peu lourdingue mais l'enchaînement cocasse des situations est très efficace. Les personnages sont très réussis ( Mc Levin, evan). Les acteurs ne se prennent pas au sérieux et on rigole beaucoup malgré la platitude du scénario Note 6.9/10

C'est un film qui me rappel des souvenirs d'école et je le trouve génial Johan joue toujours aussi bien c'est maintenant un grand acteur dans le Loup de wall Street et Américan Trip. En cloque mode d'emploi, j'adore ces films mdr. C'est pour ça que je le note à 4,5 étoiles. Humour juif américain

La même équipe que en cloque mode d'emplois nous offres don avec supergrave une deuxième excellente comédie dans le même mois. Malgré quelques défauts mineurs le film est dans son ensemble à ce tordre de rire et va à 100 à l'heure. Une vraie bonne comédie en attendant la prochaine de cette équipe qui redonne vie à la bonne comédie on avait plus vu ça depuis le premier American Pie.

Oublions le côté français de commercialisation du film et restons sur l'objet en lui même. Comédie grave (en effet et lourde) mais après Knock up, nous avons effectivement à faire à un renouveau dans la comédie conso-ado US. On traite de façon plus grasse chaque gag mais derrière tout ça se cache un désir de faire évoluer (enfin) les personnages. Plus subtil qu'il n'y paraît dans le fond ne pas s'arrêter à la forme très lourde (même si très joussive parfois) de l'ensemble.
Sans doute la version Knock up de la génération d'en dessous, critiquable certes mais comédie ayant le mérite d'exister et d'essayer de tourner les choses mais un angle plus original qu'habituellement. On rie, on soupir mais le dernier quart d'heure rassemble (certes dans une ambiance "simplette") les affres et joies de l'adolescence...pas mal...

Un assez bon petit délire qui ne verse heureusement pas autant dans le graveleux qu'on aurait le craindre avec la "magnifique" affiche visant les garçons de 14 à 20 ans. Pas besoin d'être dégradant pour attirer, mais les films aux affiches médiocres ne sont pas tous irregardable, la preuve ici. Plutôt amusant et divertissant.

Souvenez-vous en 1999 sortez sur les écrans la comédie adolescente « American Pie » où trois ados en fin de lycée faisaient le pari de perdre leur virginité avant de rejoindre la FAC, humour gras, dialogues salaces et péripéties scabreuses au menu. Pile 10 ans plus tard Les productions Apatow (« 40 ans toujours puceau », « En cloque mode d’emploi ») avec au scénario Seth Rogen et Evan goldberg (« Délire express », « Green Hornett ») remettent le couvert avec « Supergrave », subtilement sous-titré : « On veut du cul », on ne saurait être plus clair ! On y suit trois ados qui, là aussi, n’ont pour but que de jeter leur gourme et ce en profitant de l’état second des demoiselles dû à un excès d’alcool ; mission, et fil conducteur du film, ramener les boissons à la fête. Autant il y a dix ans, alors âgé d’une vingtaine d’années, j’avais trouvé « American Pie » fendart, autant « Supergrave » m’a laissé froid. D’abord au vu des artisans aux manettes, il ne fallait pas s’attendre à de la subtilité, mais là on tombe vraiment dans l’abêtissement le plus profond. Franchement pour rire il faut être dans la période où le sexe est encore un sujet qui fait ricaner, pour être plus clair l’adolescence, pour tous ceux qui sont devenus adulte, à moins d’avoir quinze d’âge mental, le film ne laisse pas que d’irriter devant tant vulgarité qui tient lieu d’humour. D’ailleurs si on voit le mal partout, on pourrait le taxer par moment de carrément misogyne s’il n’était pas si pauvre niveau intellectuel. On en est arrivé à un moment où sous prétexte d’humour régressif on fait dans une obscénité crasse qui masque mal une pauvreté voire une absence total d’humour. Résultat ne riant pas devant des gags stupides, on se retrouve devant un film sans rythme, sans véritable intrigue et d’une longueur qui achève de s’aliéner le spectateur. Bref devant le pire d’une comédie ratée. Les scénaristes ont commencé, parait-il, l’écriture de ce film quand ils avaient treize ans, malheureusement ce qui apparemment les faisait rire à l’adolescence et qui vraisemblablement les fait encore rire, n’est rien d’autre que l’humour de l’immaturité et du manque de talent. Je passe sur la prestation des acteurs qui en font des caisses et dont les plus insupportables sont les deux (dont Seth Rogen !) qui incarnent les policiers dont les séquences font parties des plus irritantes et imbéciles du film. Une comédie sans âme, sans humour et surtout sans talent qui a réjoui les ados et ceux qui le sont restés, mais qui a sûrement fait fulminer les adultes qui ont payé pour voir cette daube. Bref Supernul !

Un teen movie très marrant . Les trois jeunes acteurs interprètent bien leurs rôles. Le film est assez vulgaire, drôle, racoleur. Dans la veine des American Pie , ce long-métrage sur les teenagers est hilarant. C'est du pur délire. Il ne faut pas prendre ce film au sérieux mais plus au second degré.

C'est assez special, ce n'est pas le même humour surrealiste que american bite, c'est plutot sympatique le gros looser qui parle crument du debut à la fin, et même très realiste, jusqu'a ce que la grande aventure commence. seulement voila c'est bien creux, et con, pire, la fin est incomprehensible, ca n'apporte rien, on s'ennuit même parfoit.