Un film sans intérêt qui ne tient pas la comparaison du Wall Street original. Le scénario et la réalisation sont vraiment défaillants. L'histoire mélange une pseudo histoire d'amour complètement prévisible, un acteur principal on ne peut moins charismatique et des plans lourds, longs, pleins d'effets spéciaux ... on se croirait devant une série TV.
J'avoue ne pas comprendre les critiques négatives (ou même tièdes) sur ce film ! Certes je n'ai pas vu le premier opus, mais j'ai vraiment aimé celui-ci. J'avais peur d'être dépassée par un vocabulaire trop technique ou des problématiques incompréhensibles, mais il n'en fut rien. Pas besoin de sortir d'une école de commerce ou d'être trader pour apprécier. Wall Street et ses banques d'affaire ne sont qu'une toile de fond pour faire ressortir les basses humaines. La réalisation est rythmée. On ne voit pas passer les 2h. Il y a de magnifiques plans sur NY. C'est très bien joué. Michael Douglas a certes pris un "coup de vieux", mais il est égal à lui-même : parfait. Et même Shia La Beouf, que j'ai habituellement du mal à supporter, est ici très bon. Il y a aussi cet acteur dont Oliver Stone avait fait son George W. Bush. Il est excellent ! Seul bémol: la fin. Beaucoup trop plate par rapport au reste du film.
Malgré une critique de la presse un peu excessive, "Wall Street" est tout de même une bonne surprise. On ne voit pas le temps passer, on a même envie d'un dénouement plus abouti...Le jeu des acteur est excellent, avec un Shia LaBeouf brillant dans son rôle de "Wall Street men" ainsi que la prestation plutôt bonne de Michael Douglas... Un bon moment de cinéma que je vous recommande!
Les gars... Regardez donc D amages, la série avec Glenn Close, pour un vrai suspense au milieu des requins, et oubliez ce Wall Street aux enjeux fleur bleue pitoyables... Hollywood est tellement lisse ...
"Si les gens savaient ce qu'on a gagné en bonus, on rétablirait la guillotine sur le champ!" disait un trader de la City à Londres, au plus fort de la crise bancaire d'octobre 2008. Les bonus de ce délinquant en col blanc et de chacun de ses collègues, pouvaient atteindre 100 Millions d'Euros par an... C'est l'histoire que tente en vain de nous raconter Oliver Stone dans "Wall Street". Je dis en vain, car ce scénario, bien que servi par un casting très solide, est bien trop gentil pour être crédible et éclairant. Oliver Stone est manifestement sur la fin: on est loin des films qui firent ses heures de gloire (Platoon, JFK, etc...) Pourquoi est-il si difficile de raconter que nous sommes manipulés par des malfrats capables d'affamer des régions entières du Sud-Est asiatique ou de l'Afrique, en un clic de souris...!? C'est un mystère pour moi. Comme la mollesse de cette histoire qui aurait pu être une occasion en or de cogner sur la Finance internationale, ce "Hold Up" permanent. PhilD.
Franchement je ne vois pas vraiment l'intérêt de faire un concours de celui qui dira le plus de mots incompréhensibles en un minimum de temps. C'est pour se donner un genre ? Bien le genre n'est pas terrible dans ce cas-là. Peut-être n'ai-je pas apprécié le film car je ne suis pas une experte de la finance. Enfin bon, à certains moments je n'avais pas non plus l'impression que les comédiens comprenaient plus que moi ce qu'ils récitaient. Dommage car le scénario ne repose que sur ça et sur une histoire gnangnante très mal construite et dont je n'avais rien à faire.
Michael Douglas reste un très bon acteur. Heureusement, car pour le reste le scénario ne tient pas debout. La fin est baclée, quelques bonnes idées cependant, la réalisation est bonne, bien filmé. Mais on a connu beaucoup mieux de la part d'Oliver Stone.
Un peu déçue par le film, car au lieu d'un film sur la crise, bien peu exploitée ici, on se retrouve avec un drame familial et deux sombres histoires de vengeance. De plus, le mythe de Gekko en prend un coup, car même s'il est toujours en grande forme, il est capable de faire preuve de bonté, eh oui.... Shia LaBeouf m'a, par contre, convaincu dans son rôle, il est loin de ce qu'il fait d'habitude, donc c'est la bonne surprise du film.
Après le chef d'oeuvre de 87 Oliver Stone nous sert un film décevant... Mais loin d'être le navet tant décrié, faut pas exagéré ! Dans cette suite Stone n'a plus le mordant nécessaire - et ce depuis quelques années déjà, le nouveau millénaire n'a pas l'air de lui aller. Le scénario de ce second opus est beaucoup plus hollywoodien. de romance optimiste - réaliste donc = happy end navrant. A partir d'un thriller financier Stone réalise plus de 20 ans après un comédie dramatique qui tient plus du petit polar sur une vengeance spéculative teintée de mélo familial. Oui c'est bof oui Stone n'est plus le même mais ça reste un film efficace et pas ennuyeux. Et quel plaisir énorme de revoir Gekko et Douglas toujours aussi charismatique.
Le méchant (mais flamboyant) Gordon Gekko, après une (longue) parenthèse carcérale pour cause de criminalité en col blanc semble s'être acheté une conduite : il s'est fait écrivain et n'est plus partie prenante à Wall Street. Mais l'enfant qui lui reste, Winnie, vit en couple avec Jacob, un jeune et ambitieux.... trader ( au crédit duquel on doit cependant remarquer que s'il veut faire fortune, c'est dans la nouvelle "bulle" verte). De là à y voir une opportunité inespérée pour un retour aux affaires.... Le "gambler" invétéré va mettre au point une stratégie retorse sur fond de crise financière majuscule, en déplaçant avec jubilation ses pions, au premier rang desquels se trouvent Jacob et Winnie dans la position de Candide. Oliver Stone signe là une réalisation sans génie certes, mais plaisante, sur un scénario que d'aucuns qualifient volontiers de noms d'oiseaux, à mon avis avec une sévérité excessive - pas de révélations magistrales sur la débâcle de 2007/2008 certes, mais une histoire qui se tient (ce n'est pas si mal !). Bémol : une fin "morale" un peu convenue, point d'orgue de certaines facilités dans l'intrigue. N'ayant pas vu (à ma grande confusion) le premier "Wall Street", je ne peux me risquer à faire des comparaisons. En lui-même, ce "2" est distrayant, à défaut d'être original ou même didactique. Il est agréable de retrouver Michael Douglas dans un rôle qui lui va comme un gant, toujours puissamment présent à l'image. Josh Brolin en nouveau "méchant" et Frank Langella en digne victime du précédent méritent aussi d'être loués pour leur prestation. En revanche, le jeune couple Jacob/Winnie (LaBeouf/Mulligan) est plus faible, surtout "Winnie".