J'ai bien aimé malgré sa longueur. Oliver Stone avait bien des choses à dire dans ce film... Bons acteurs, film noir mais pas trop. A Wall Street tout est possible!
Plus didactique que le premier opus, "Wall Street" perd ce qu'il avait en complexité au profit d'une plus grande humanité, s'attachant plus volontiers aux personnages. Au final une suite pas forcément utile mais plutôt sympathique...
Film particulièrement décevant. Sentiments gnangnans, scène finale pathétique. Etant donné la place donné à des pseudo drames familiales absolument pas crédibles, il a manqué de temps pour révéler les vrais rouages, la complexité, l'absurdité et le cynisme du monde de la finance moderne. Quant aux acteurs, il n'y a que Michael Douglas pour relever le niveau. Quelle déception.
J'ai mis 2 étoiles mais avec du recul c'est plutôt gentil ! Disons une étoile pour les acteurs et une étoile pour le confort de la salle !! Je me suis ennuyé dans ce film embrouillé. Je cherche encore son intérêt !
Gordon Gekko sort de prison et saisit l'occasion tendue par son futur beau-fils pour renouer avec sa fille. Et se remettre aux affaires... Ce personnage interprété par Michael Douglas est fascinant. Un vrai salaud comme il en existe dans le monde moderne. Oliver Stone le sort de prison pour le confronter aux réalités du monde économique, bien différentes de celles des années 80. Avec en plus le contexte de la cris financière. Mais cet aspect n'est pas si important que cela. Et c'est dommage, car on aurait aimé voir la vision de Stone de la même façon qu'il avait perçu la voracité des années Reagan aux USA à la fin des années 80. L'intrigue sur les relations père-fille est assez laborieuse et inintéressante. Mais il y a quand même de bons moments où Michael Douglas peut donner toute l'ampleur de mesquinerie à son personnage. Et la mise en scène d'Oliver Stone s'est assagit, mais reste précise et exigeante.
Film caricatural avec des situations peu crédibles et des personnages qui le sont tout autant. Seul quelques courts passages du film vous tirent de l'ennuie.
Mais qu’est-il arrivé à Oliver Stone, réalisateur de films majeurs comme "JFK", "Né un 4 juillet " ou encore "Platoon" ? Depuis l’ampoulé "Alexandre", le réalisateur accumule les films ambitieux qui retombent comme des soufflets, laissant penser que le talent du bonhomme n’est finalement pas à la hauteur de ses ambitions. Après les attentats du 11 septembre ("World Trade Center"), et le Président Bush ("W."), c’est à la suite de "Wall Street", soit un des ses meilleurs films, que Stone s’attaque, suscitant une fois de plus les espoirs les plus fous. Et le retour de Michael Douglas, en perte de vitesse depuis "Traffic", dans le rôle culte (et oscarisé) de Gordon Gekko, gourou des traders du monde entier, ne faisait qu’accentuer la pression. Et au final, la déception est une fois encore au rendez-vous... Comme pour ses derniers films, Oliver Stone a eu la main particulièrement lourde avec un refus incompréhensible d’apporter un semblant de structure à son récit (les scènes se succèdent sans réel fil conducteur, les sous-intrigues se télescopent...), des effets de style au mieux inutiles au pire ridicules et des longueurs épouvantables. Et dire que Stone était reconnu pour son talent de metteur en scène (voir les montages hallucinants de "JFK" ou "Tueurs Nés"). Niveau intrigue, le spectateur néophyte devra s’accrocher, Stone se livrant à de savantes explications sur les marchés boursiers aussi lourdes qu’obscures (un défaut que n’avait pas le 1er film) et qui prennent le pas sur une intrigue qui oscille entre le basique (la vengeance de Jacob, les relations entre Gekko et sa fille...) et le prévisible (qui peut imaginer que James ne sera pas puni ou que Gekko est finalement devenu honnête ?). Et ce ne sont pas les gimmicks gonflants sur les bulles ou le fameux aléa moral qui viennent alléger le film. Enfin, les personnages sont d’une pauvreté surprenante (pour ne pas dire indigne) quand il ne sombre pas carrément dans la contradiction totale. On a ainsi droit au jeune trader idéaliste Jacob (Shia LaBeouf qui peine à passer du statut d’espoir à celui d’acteur confirmé) qui fait preuve d’une belle hypocrisie en essayant de se la jouer vertueux malgré son loft luxueux et ses bonus à 7 chiffres (il est difficile de s’attacher au personnage), à sa petite amie Winnie (la mimi Carrey Mulligan) qui, alors qu’elle est en guerre avec son père ex-légende de la finance, s’amourache d’un trader tout en écrivant pour une revue à tendance gauchiste, au grand méchant banquier de l’histoire (Josh Brolin charismatique malgré le peu de substance de son personnage) qui n’a aucune excuse et qui fait, au final, pâle figure à côté du Gordon Gekko et du Sir Wildman du 1er opus, au vieux mentor (Frank Langella qui assure le minimum syndical) symbole de la vertu d’un autre temps, sans oublier l’agent immobilier (Susan Sarandon qui collectionne les 2nds rôles sans consistance) qui s’affole suite à la crise des subprimes. Plus grave, même Gordon Gekko, malgré le retour du vieux briscard Michael Douglas, ne retrouve pas son charisme d’antan (même lorsqu’il redevient le trader redouté qu’il était avec ses cigares, ses costumes de marques et ses cheveux gominés), amputés, il est vrai, des répliques assassines qui ont fait le succès de son personnage. Il faut dire que, côté dialogues, Stone a préféré opté pour des longues pages de drame familial éculé et de morale à deux balles plutôt que de s’adonner au cynisme jouissif du précédent opus. Reste le plaisir de retrouver un personnage qu’ont a adoré ainsi que quelques moments amusants (le cameo de Charlie Sheen qui reprend le rôle de Bud Fox... flinguant au passage tout le capital sympathie du personnage). Espérons néanmoins qu’Oliver Stone nous prouve très vite qu’il n’a pas tout perdu de son talent, dont on n’a plus eu trace depuis "L’enfer du dimanche".
Un film intéressant de part le sujet traité, mais était-il nécessaire de faire une suite au puissant Wall Street de 80 ? plat, monotone, seulement une ou deux scènes sortent du lot, et ça ne va pas au-delà. Le casting subtil et qui aurait pu être intéressant, n'en est que plus décevant à cause de l'interprétation des acteurs. La fougue de Michael Douglas s'est éteinte, Carey Mulligan n'a pas changé son registre depuis "une éducation", ce qui lui vaut de ne pas trouver sa place dans ce film. Seul Shia La Boeuf se distingue par une maturité naissante, mais qui ne s'impose pas pour autant. Une love-story tiédasse et mal définit, inopportune même. Une fin comme on commence à en avoir l'habitude à Hollywood : bâclée, sans réflexion, trop facile. Une grande déception de plus...
oui oui et oui, c'est bien ficelé, du très efficace Oliver Stone avec un très bon Michael Douglas. De plus, ça tombe bien, en pleine affaire Kerviel-SG..., un regard attentif et cynique sur le monde de nos banquiers... Film pédagogique à voir !!!
Bon, le film n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, et est parfois pathétique quand il tente de diaboliser le méchant financiers en les vulgarisant à outrance. Là où le film est touchant, c'est sur sa tête d'affiche qui se montre blessé et amoindri par son cancer. Douglas est métamorphosé et verbalise sa lutte contre son cancer dans le film en pratiquant la métaphore régulièrement entre la crise financière et le mal qui l'habite. Et c'est cela, qui est intéressant dans ce film.
Mon Dieu, quelle déception ! Autant le 1er opus était brillant et passionnant de bout en bout, ici ce n'est pas le cas. On s'ennuie presque tout le temps sur une histoire embrouillée, avec des situations sans doute bien (trop ?) réelles, mais le tout dilué dans un fatras de sous-scénarios fadasses. Une fois de plus, on est passé à côté d'un travail de pédagogie qui aurait consisté à nous faire comprendre un peu meiux les arcanes de la finance et du boursicotage. Ce n'est pas le cas. Pour couronner le tout, on sort le petit couplet écolo sur l'aspect "vert" de la fusion contrôlée qui, quand elle sera domestiquée (d'ici 50 ans peut-être ?), sera tout sauf écologique. Quant aux acteurs, on les a connus plus en forme.
Epoustouflant de vérité... Attention au langage monétaire et fiscal employé... Une bonne explication "tout public" de la crise et de l'économie en général