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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 11 août 2012
Les films d'Oliver Stone n'ont jamais fait dans la nuance. De ce fait, le cinéaste a perdu avec le temps beaucoup de son crédit, accusé de mélanger convictions parfois douteuses et mercantilisme primaire. Ici il tente justement de renouer avec son passé glorieux quand il était encore un jeune réalisateur prometteur, en ramenant à la vie Gordon Gekko. Toujours opportuniste, Stone profite de l'émoi provoqué par la crise financière des subprimes et de l'aura de son héros, pour retrouver un peu du lustre d'antan. Après neuf ans passés derrière les barreaux, Gekko va s'associer au fiancé de sa fille, qui ne veut plus le voir, pour se venger de celui qui l'a conduit en prison afin d' éliminer un concurrent dangereux. Stone est un professionnel , il sait donc mener son affaire et pour ça il n'hésite pas à utiliser les artifices les plus clinquants comme ces vues aériennes sur la grande ville censées nous rappeler l'isolement du petit épargnant balloté dans le grand manège boursier. Par ses ruses permanentes et ses retournements faciles, Stone nous fait douter de sa sincérité et rate ainsi ses deux objectifs : convaincre et séduire le box-office. Reste Michael Douglas plus reptilien que jamais dont la prestation revêt un caractère pathétique quand on le voit fumer le cigare à pleine bouche alors que quelques semaines après le tournage il sera opéré d'une tumeur à la gorge. Saluons aussi la prestation de Frank Langella toute en humanité et l'apparition d'Eli Wallach à près de 95 ans. Dispensable
Un sujet d'actualité plutôt bien traité, intéressant. Il manque cependant un petit quelques chose et quelques passages sont un peu ennuyeux. A voir tout de même.
N'ayant pas étais un grand fan du premier j'ai regardé ce film avec une petie appréhension, et cette crainte c'est avéré réel à la fin de la projection. Le début du film étais pourtant trés prometteur, de bonnes explications sur l'univers de la bourse, plutôt clair pour la plupart même si quelques zones d'ombres viennent s'afficher (sauf pour les connaisseurs).Mais cela n'influe en rien sur la compréhension du film et ceci est un réel avantage, car ce point m'inquiété beaucoup, j'avais peur de ne rien comprendre au film à cause de la complexité du sujet. Autre point positif (et pour finir avec ceux-ci malheureusement), le casting: Shia Leboeuf est plutôt convaincant à ma grande surprise, Carey Mulligan est trés touchante parfois même trop, Josh Brolin fait le boulot sans brillé par contre, tout comme Michael Douglas qui n'est pas dans son meilleur jour. Cependant à mon grand regret le film va s'enfoncer dans un sentimentalisme voulu que je craignais d'ailleurs, totalement incompatible avec l'univers et à la réalité de Wall Street, surement que ce point va plaire à beaucoup de monde qui vont trouver que ce monde n'est pas si pourri, mais cela est completement iréel et on se croirait presque plonger dans un film de science-fiction. La fin du film est d'une moral hollywoodienne affligeante à mon goût, dommage ça avait si bien commencer.
ça fait 10 ans environ qu'oliver stone n'a pas tourné un bon film,la mise en scène,la direction des acteurs,les dialogues sont mauvais,on s'ennuie car le film ne dénonce rien et n'explique pas grand chose,même gordon gekko est fade dans cette version.oliver stone s'est vendu au grand studio il y a bien longtemps,il a été neutralisé!
Stone est tombé dans le panneau des suites , mais là c'est loupé , un scénario creux, des acteurs sans charisme , et des scènes ridicules , notemment l'apparition de Sheen . et une fin baclée
Scénario à deux balles et love story de pauvresses. Encore heureux que Shia est un mec doué, parce que sinon le film ne serais même pas digeste. Ceci dit...on peut supporter jusqu'au bout sans faire de crise de nerf, mais en somnolant.
Je vais dire mitigé. Beaucoup de revirements, peu être même un peu trop, mais histoire bien adaptée au grand public à cause de la complexité des marchés financiers. Un Shia Labeouf très bon et un Douglas correct. Ma déception vient de l'alternative finale qui me parait dérisoire...Et 2h15 ça me semble un peu long aussi.
Oliver Stone nous sert un retournement de col de chemise comme on n'en avait jamais vu. Revenant 2 ans après le crash de 2008, le film se veut un rétrospectif et une analyse de ce qui s'est passé. Non seulement le film ne nous apprend rien, ne annonce ni ne critique quoi que se soit, alors qu'il s'annonçait comme tel; mais en plus, Stone en profite pour nous balancer un éloge sur le fait que l'argent fait le bonheur, le consumérisme à outrance, les bijoux Bulgari, les motos Ducati, etc. En quelque sorte, les gars de Wall Street sont des types comme tout le monde, de préférence très cool, et que si tout a foutu le camp, c'est uniquement à cause que d'un seul type !!! Tout le "drama" qui entoure le scénario est là pour faire oublier que le film qui défile sous nos yeux n'est en réalité qu'une coquille vide, et dont le VRAI message est à l'opposé de la réalité. Produit par Hollywood et des têtes d'affiches, le film ne pouvait être qu'un produit commercial comme les autres, un effet paradoxal: diffamer l'argent tout en s'en faisant. Les types de Wall Street sont ingénus, devant Oliver, tout compte fait. Voilà le vrai message du film.
Les suites, c'est moche! Souvent. Trop souvent. Même Gordon Gekko , que l'on attend diabolique, finit par pouponner. Pas grand chose à sauver du coup...
Bon pas féru de finances mais pas ignare non plus, ce film oscille entre les 2. Accéssible pour les gens comme moi et servi d'un bon casting. Mais voila on s'ennuie ferme. Pas mauvais car traitant d'un sujet pas évident à maitriser mais assez fade, l'histoire de la vengeancounette est gentille mais un peu incroyable et l'histoire d'amour est bofbof et la relation Lebeouf/Douglas sans plus. Que dire de ce film si ce n'est que trés peu (ou pas) d'action et 2h d'un peu d'interêt scénaristique. Oliver Stone tu m'as pas convaincu (comme d'habitude).