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titiro
51 abonnés
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2,5
Publiée le 18 octobre 2010
A grands renforts de symboliques pas toujours très subtiles, Oliver Stone offre un film divertissant. ça fait un peu "La finance pour les nuls", et pourtant, c'est parfois un peu obscur pour les non-initiés. Il veut faire cinglant, mais il manque de mordant. Toujours est-il que ce deuxième chapitre de "Wall street" se consomme bien.
A mi-chemin entre Magin Call et Inside Job, Wall Street : l'argent ne dort jamais, est une fiction financière plutôt bien réussi mené par Shia LaBeouf.
Bon, le film n'est pas un chef d'oeuvre, loin de là, et est parfois pathétique quand il tente de diaboliser le méchant financiers en les vulgarisant à outrance. Là où le film est touchant, c'est sur sa tête d'affiche qui se montre blessé et amoindri par son cancer. Douglas est métamorphosé et verbalise sa lutte contre son cancer dans le film en pratiquant la métaphore régulièrement entre la crise financière et le mal qui l'habite. Et c'est cela, qui est intéressant dans ce film.
Le film est réussi. Drôle, prenant et assez incroyable niveau découverte des coulisses de la finance moderne, on suit avec intérêt et un certain plaisir cette histoire de traders. Michael Douglas et Shia LaBoeuf sont épatants. Au final pas de défaut majeur, mais pas non plus de quoi y voir un chef-œuvre.
C'est rigolo... Peut-être ai-je vu le premier trop jeune? Peut-être que quand je l'ai vu dans les années 90 en cassette, ça puait déjà les années 80? Peut-être que j'en avais rien à foutre du monde la finance? Mais je m'étais fait grave chier!! Pour le deux, les critiques sont en gros assez mauvaises. Ils disent que ça parle presque pas de finance, qu'on se concentre trop sur la relation entre Shia LeBeouf et sa meuf mais moi j'ai aimé!! Je trouve la mise en scène super (moi au contraire des critiques pro, si le montage est un peu nerveux, que le réalisateur insère des idées rigolotes comme les tableaux qui se forment avec les buildings de New York, je trouve ça cool). Les comédiens sont bons voir très bons! Shia LaBeouf en tête. Et l'histoire qui se situe à peu près au moment de la crise m'a intéressée. Les passages sur la finance, j'ai rien compris mais j'ai aimé. Les passages sur la love story, c'est au départ pas forcément mon truc mais j'ai aimé. Et même si bien sûr, tout n'est pas parfait, l'histoire est peut-être pas vide mais pas super remplie, moi j'ai passé un très bon moment devant ce film...
Wall Street 2 n’a clairement pas le même charme que son premier opus qui bousculait des spectateurs qui découvrait l’envers du décor d’un monde financier où la cupidité n’est pas encore légale, mais pourtant présente. Ce deuxième opus conforte le premier, sans apporter le supplément attendu, malgré les bonnes prestations des acteurs.
j'ai bcp aimé ce film. Contrat rempli pour oliver stone qui offre une suite très honorable au 1er volet et signe par là même son meilleur film depuis ..je dirais JFK, et çà çà fait très plaisir. A noter une apparition (2 même) d'oliver stone dans le film, et surtout un caméo excellent de charlie sheen pour une belle scène de retrouvaille avec michael douglas. Two thumbs up !!
Pourquoi tant de haine des critiques professionnels ? L'histoire est belle, bien jouée, on comprend bien le mécanisme de la crise financière de 2008... et de la suivante qui nous pends au nez ! A l'heure où on apprends qu'en 2010, 4000 traders américains vont se partager en bonus, l'équivalent de la totalité de la dette française, ou bien l'intégralité de l'aide mondial aux pays sous-développés... je suis certain que ce film apparaîtra dans quelques années , après le big crach du système bancaire mondial, comme un film sacrément prémonitoire !!
Bien sûr que c'est tout sauf réaliste, bien sûr que c'est terriblement simplificateur et rempli de clichés. Il n'empêche : le scénario est plutôt marrant, la réalisation est impec, la bande son pas mal et il y a quelques déclarations qui valent le coup d'être entendues. Je suis probablement un des rares à avoir préféré ce deuxième opus que le premier...ou un des seuls à ne pas m'en cacher.
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3,0
Publiée le 21 octobre 2010
Dans "Wall Street : l'argent ne dort jamais", l'heure est à la crise! Et revoici Gordon Gekko alias Michael Douglas! A travers lui, Oliver Stone entend à nouveau tacler la bourse et le capitalisme dèbridè qui a abouti au krach de 2008! La dèmonstration s'appuie sur des discussions financières qui laissent Gekko absent à l'ècran un long moment au milieu de l'inrigue! Heureusement, chacune de ses apparitions est savoureuse...Incarnè par un Michael Douglas particulièrement jubilatoire, Gekko toujours aussi vache, brouille les pistes face à la nouvelle coqueluche d'Hollywood Shia LaBoeuf qui campe un jeune trader surdouè! Ce que fait Gekko est-il lègal ? Aime t-il sa fille (Carey Mulligan qui a la larme très facile) ou veut-il l'utiliser ? Mais même un peu bancal, il donne à nouveau un sacrè coup de pied dans la fourmilière! Cette suite est avant tout une histoire de transmission et de trahison ou Stone flambe l'argent dans les mains de ceux qui le manipulent! A noter l'apparition clin d'oeil très sympa de Charlie Sheen...
Le premier "Wall Street" était excellent, voir même passionnant, et remarquable pour son côté prophétique. On ne pourrait pas en dire hélàs autant du deuxième volet. Le début, avec notamment le discours plein de cynisme du personnage de Michael Douglas, était pourtant prometteur. Mais il faut bien se rendre très vite à l'évidence, le film est mauvais. Ce n'est pas le fait qu'Oliver Stone fait souvent mumuse avec la technique ou les graphiques sans que cela apporte quelque chose à l'histoire, ni non plus le fait que le film apparaît comme brouillon et tirant en longueur, qui est la principale raison de la médiocrité de l'ensemble. Non, si le film est mauvais c'est surtout pour son incroyable naïveté. Les méchants sont punis ou font amende honorable à la fin, les gentils s'en sortent parce qu'ils sont gentils. C'est bien simple, on n'est pas à Wall Street mais dans la Forêt de Sherwood avec Robin des Bois et ses pauvres compagnons. Oui, mais il faudrait peut-être dire à Oliver Stone que dans la réalité les pauvres sont encore plus pauvres, que Robin des Bois essaye désespérément de son côté de sauver les grosses économies qu'il a investi et que le Shérif de Nottingham est non seulement libre mais continue toujours d'empocher des centaines de millions. Si certains traders ont daigné regarder le film entre quelques centaines de millions et une partie fine senteur Dom Perignon, ils ont dû bien se marrer. Bon Michael Douglas, valeur sûre comme l'or, sauve tout de même quelques meubles mais par contre Shia LaBeouf est complétement à côté de la plaque, nous sortant juste de temps en temps son vaste répertoire des deux expressions qu'il sait faire. Autrement, Carey Mulligan souffre d'un personnage totalement inconsistant et on remerciera jamais assez Susan Sarandon d'avoir accepté de faire de la figuration. Ce film ne fait que confirmer ce que laissait entendre "W. - L'Improbable Président", Oliver Stone paraît avoir définitivement perdu la niaque.
Cette suite tardive au film emblématique du capitalisme sauvage des années Reagan,a eu la chance de voir son moulin à moudre enrichi par la crise financière de 2008.Du pain béni pour un Olivier Stone toujours prompt à tirer sur les ambulances.Notre enthousiasme naissant retombe toutefois aussi sec lors d'un préambule explicatif.Stone est rentré dans le rang,et son thriller agressif est devenu un banal mélo mâtiné de fraudes boursières."Wall Street,l'argent ne dort jamais" pâtit de trop de bavardages,et d'un jargon souvent obscur sur les manipulations de courtiers,qui risque d'assommer le tout venant.La mise en scène démonstrative,joue sur la frime alors que le déroulement des opérations,terriblement plat,ne parvient pas à fasciner sur les requins de finances,manipulant les millions comme des billets de Monopoly.Heureusement,on peut compter sur un Michael Douglas souverain et rapace à souhait pour entretenir la flamme,même si l'on peut regretter que Stone rachète Gordon Gekko dans un final déplacé.Shia LaBeouf acquiert enfin un rôle plus mature à confirmer,alors que Josh Brolin et Carey Mulligan,tout talentueux qu'ils soient jouent les utilités.A noter,la présence géniale de l'immense Frank Langella.Le film se suit avec un certain plaisir quand même,mais semble anachronique.
Quelle déception que cette suite soit à mille lieux de ce qu’on pouvait en attendre! En effet, un film à la hauteur du premier "Wall Street" prenant place en 2008, en pleine crise, nous laissait présager une belle explication romancée du grand échec de l'ultralibéralisme financier avec Michael Douglas dans le rôle d'un alter ego de Madoff. Au lieu de ça, Oliver Stone nous pond un petit mélodrame familial et, même si les intrigues pécuniaires sont au centre des relations entre personnages, l'univers boursier ne lui sert que de contexte. Certes, revoir Eli Wallach vivant fait plaisir, mais la seule conclusion à tirer de cette séance est qu'en faisant une piètre suite au seul de ses succès pour lequel c'était possible (ceci aurait en effet été difficile pour "JFK", "Les Doors" ou "Tueurs nés"...), Oliver Stone n'est plus qu'un triste opportuniste.