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dai72
148 abonnés
2 131 critiques
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1,0
Publiée le 9 novembre 2011
Un film qui surfe sur l'actualité mais dont les qualités se font rares. Beaucoup de blablas, pas toujours compréhensibles il faut l'avouer, un rythme trop souvent lent et manquant d'intensité, des variations dans le scénario et Shia LaBeouf qui manque cruellement de crédibilité. Seule Carey Mulligan surnage et montre une fois encore qu'elle est une grande actrice!!
J'ai vu un film... en ne faisant que penser au 1er... et à force de comparer, je ne suis pas rentré totalement dedans... M. Douglas a perdu de sa superbe, même s'il garde un charme indéniable, mais je trouve que ce film est beaucoup trop bavard, et parfois un peu creux... Cela dit, cela ne coûte pas grand chose de dénoncer, car malgré tout ce que l'on sait, le monde de la finance obéit à ses propres règles... (les propos du film)... La mise en scène est nerveuse, les dialogues corrects, mais la chronique familiale prend le pas sur le thriller financier, et tout est trop prévisible, et attendu... Oliver Stone demeure une grand réalisateur, mais ce film n'est pas le meilleur...
Du cinéma efficace, de très bons acteurs, quelques longueurs mais toujours rythmé, mais Stone s'est attaqué à un homme alors que son projet lui permettait de mettre tout un système en cause. Le résultat n'aurait pu être que meilleur, parce que, étrangement, Wall Street est assez limité dans ses ambitions !
Sans parler de la fin, assez incongrue et consensuelle
Gordon Gekko sort de prison et saisit l'occasion tendue par son futur beau-fils pour renouer avec sa fille. Et se remettre aux affaires... Ce personnage interprété par Michael Douglas est fascinant. Un vrai salaud comme il en existe dans le monde moderne. Oliver Stone le sort de prison pour le confronter aux réalités du monde économique, bien différentes de celles des années 80. Avec en plus le contexte de la cris financière. Mais cet aspect n'est pas si important que cela. Et c'est dommage, car on aurait aimé voir la vision de Stone de la même façon qu'il avait perçu la voracité des années Reagan aux USA à la fin des années 80. L'intrigue sur les relations père-fille est assez laborieuse et inintéressante. Mais il y a quand même de bons moments où Michael Douglas peut donner toute l'ampleur de mesquinerie à son personnage. Et la mise en scène d'Oliver Stone s'est assagit, mais reste précise et exigeante.
Plus de vingt ans après, Oliver Stone décide de donner une suite à son Wall Street en prenant pour cadre la crise financière actuelle. Seul problème : à force de vouloir être trop crédible, le film en devient incompréhensible. Si l'exposé de Gordon Gekko (Michael Douglas impeccable et terrifiant de cynisme), sorte de la crise économique pour les nuls, est une introduction intéressante, l'ensemble des dialogues de la suite du film se résume à une succession de termes de jargon technique le plus souvent inaccessible pour le profane. De fait, très vite, on n'y comprend plus rien, la mécanique tourne à vide, le film s'achève sur un happy end aussi mièvre que facile, le tout filmé sans grande inspiration. Seul point positif : des acteurs très bon, Douglas mais aussi Shia LaBeouf qui confirme son énorme potentiel et Josh Brolin impeccable comme toujours, mais ces quelques atouts n'empêchent pas la banqueroute. A éviter.
En pleine crise boursière, une fable épique sur les rouages de l’univers impitoyable de l’argent. Mais au regard du tout, on est déçu, c’est souvent nerveux pour pas grand chose, grossier et prévisible dans le scénario et surtout un peu dépassé. Ca fait un divertissement sympa mais sans plus.
Mon Dieu, quelle déception ! Autant le 1er opus était brillant et passionnant de bout en bout, ici ce n'est pas le cas. On s'ennuie presque tout le temps sur une histoire embrouillée, avec des situations sans doute bien (trop ?) réelles, mais le tout dilué dans un fatras de sous-scénarios fadasses. Une fois de plus, on est passé à côté d'un travail de pédagogie qui aurait consisté à nous faire comprendre un peu meiux les arcanes de la finance et du boursicotage. Ce n'est pas le cas. Pour couronner le tout, on sort le petit couplet écolo sur l'aspect "vert" de la fusion contrôlée qui, quand elle sera domestiquée (d'ici 50 ans peut-être ?), sera tout sauf écologique. Quant aux acteurs, on les a connus plus en forme.
Plus didactique que le premier opus, "Wall Street" perd ce qu'il avait en complexité au profit d'une plus grande humanité, s'attachant plus volontiers aux personnages. Au final une suite pas forcément utile mais plutôt sympathique...
"Vous n'êtes pas mon mentor" : non, ceci n'est pas une déclaration pleine de morgue de François Fillon à notre bien-aimé président Nicolas Sarkozy mais un coup de gueule du jeune Shia LaBeouf à l'encontre d'un financier véreux qui cherche ici à lui faire bien des misères. Eh oui, c'est à nouveau l'argent qui est au centre de ce film d'Oliver Stone, à l'heure où le monde est toujours empêtré dans la pire crise connue depuis 1929 déclenchée par ces fameux produits toxiques que sont les subprimes. Un prétexte pour le réalisateur pour donner en quelque sorte une suite à son "Wall street" et retrouver son machiavélique mais charismatique personnage interprété par Michael Douglas. Rassurez-vous, on revoit aussi Charlie Sheen lors d'une scène clin d'oeil, entouré de deux belles plantes en hommage certainement à son passé (et peut-être présent) d'amateur de call-girls. Si l'on peut reprocher l'aspect par trop didactique de l'entreprise du réalisateur qui passe beaucoup de temps à nous décrire cette crise que nous traversons, il est plaisant de voir cette lutte acharnée pour l'argent où tous les coups tordus sont permis, même sur la famille. Ca fait en outre toujours plaisir de voir le sympathique Michael, même s'il a des dents qui rayent le parquet et qu'il a une fois de plus du mal à assumer son rôle de père, comme auparavant dans "King of California". A ses côtés, Josh Brolin que l'on avait déjà vu récemment devant la caméra de Stone (souvenez-vous, il incarnait un célèbre président des Etats-Unis) est lui aussi un requin de la pire espèce. Et malheureusement, ces carnassiers non plus ne dorment jamais.
Oliver Stone nous sert un retournement de col de chemise comme on n'en avait jamais vu. Revenant 2 ans après le crash de 2008, le film se veut un rétrospectif et une analyse de ce qui s'est passé. Non seulement le film ne nous apprend rien, ne annonce ni ne critique quoi que se soit, alors qu'il s'annonçait comme tel; mais en plus, Stone en profite pour nous balancer un éloge sur le fait que l'argent fait le bonheur, le consumérisme à outrance, les bijoux Bulgari, les motos Ducati, etc. En quelque sorte, les gars de Wall Street sont des types comme tout le monde, de préférence très cool, et que si tout a foutu le camp, c'est uniquement à cause que d'un seul type !!! Tout le "drama" qui entoure le scénario est là pour faire oublier que le film qui défile sous nos yeux n'est en réalité qu'une coquille vide, et dont le VRAI message est à l'opposé de la réalité. Produit par Hollywood et des têtes d'affiches, le film ne pouvait être qu'un produit commercial comme les autres, un effet paradoxal: diffamer l'argent tout en s'en faisant. Les types de Wall Street sont ingénus, devant Oliver, tout compte fait. Voilà le vrai message du film.
Moins enthousiaste que le premier gordon gueko devenue gentil et des personnage moins requin que le premier josh brolin pas assez charismatique dans le rôle du méchant la happy end enterre le personnage de gordon guekko. Par contre la réalisation est nettement meilleurs et le montage est bon shia leboeuf est aux rendez vous et son personnage aussi le caméo de charlie sheen reste sympa et eclaircie la fin du premier la scène d'ouverture est vraiment prenante la première partie se laisse vraiment regarder le film n'est pas décevant, il remplie juste son cahier des charges.
Si le premier opus avait un scénario recherché basé sur des problématiques financières, ce deuxième film n'explore qu'en surface le côté financier pour se contenter d'une trahison du père. Du côté des acteurs, la fille de Gekko et Shia Laboeuf ne m'ont pas du tout convaincu. Par contre je met une étoile pour Michael Douglas qui est toujours aussi impressionnant et pour l'apparition de Charlie Sheen. Un bon clin d'oeil.
N'ayant pas vu le Wall Street des années 80, et n'étant pas un fervent admirateur du domaine de la finance, c'est un peu à reculons que je me suis lancé dans cette suite. Déçu par une mise en scène ô combien classique, par une intrigue banale et même par une interprétation plutôt pâle... Tantôt déjantée, tantôt soporifique, la filmographie d'Oliver Stone ne cesse de s'étoffer mais la qualité n'est malheureusement pas toujours au rendez-vous.
Cette suite improbable, 23 ans après le film original d'Oliver Stone, est probablement le film trop attendu de l'année. Déception de la presse qui a tiré à boulet rouge, traitant le film comme has been et dépassé par les évènements. S'il avait été tourné avant la crise, on aurait surement crié au génie aujourd'hui, mais Oliver Stone n'a jamais été un prédicateur et la majorité de ses films sont basés sur des faits historiques. Peut-être son tort est-il de ne pas laisser le temps au temps. C'est d'ailleurs ce qu'on peut reprocher à ses derniers films ("W", "World Trade Center"). Mais je ne sais pas ce que la presse espèrait de cette suite, car elle semble avoir la mémoire courte, "Wall Street" premier du nom n'avait pas eu un grand succès à l'époque et n'a aquis sa notoriété qu'avec l'age. Pour ma part, je trouve cette suite tout à fait digne du film original et s'inscrit dans sa lignée naturelle, avec l'effet de surprise en moins toutefois.