Suite d'un film datant des années 80, ce Wall Street en peut-être le plus mauvais Stone que j'ai pu voir. Il ne se passe rien. C'est bien filmé mais alors que c'est bâteau. La fin est vraiment nulle. Ils ont même réussi à rendre Carey Mulligan antipathique.
Les suites, c'est moche! Souvent. Trop souvent. Même Gordon Gekko , que l'on attend diabolique, finit par pouponner. Pas grand chose à sauver du coup...
Moins prenant, moins rythmé et surtout moins incisif que le premier film, cette suite est trop lisse. On ne retrouve pas l'esprit habituel du génial réalisateur de JFK.
Wall Street : l'argent ne dort jamais est loin d’être le meilleur film d’Oliver Stone, mais reste de bonne facture.
Je commencerais par dire que je n’ai pas vu le premier film, il est néanmoins tout à fait possible de comprendre celui-ci sans trop de difficulté. Le scénario n’a rien d’exceptionnel et on sent venir la fin grosse comme une maison. Néanmoins, on peut réussir à être surpris à un certain moment du film (je ne donne pas plus de précision pour ceux qui n’ont pas vu le film). Du côté de la mise en scène, Oliver Stone nous offre une réalisation intéressante. Le réalisateur réussit littéralement à nous transporter dans ce monde de la finance et on ne s’y perd pas. Le rythme du film est très inégal. En effet, on passe de moments presque ennuyants à des moments forts en intensité. Pour la distribution, le duo Michael Douglas / Shia LaBeouf est très efficace. En effet, les deux acteurs sont très convaincants dans leurs rôles. Surtout le premier qui excelle dans son jeu.
Bref, c’est un film de bonne facture, même s’il n’a rien d’exceptionnel.
Pas nécessairement fan d'Oliver Stone, il faut avouer que le film a un sacré prestige au niveau de sa réalisation. Le scénario étant sérieux et le casting somptueux (décidément, Shia LaBeouf est déjà taillé pour les rôles principaux!), le contrat est nécessairement rempli.
Oliver Stone nous montre une nouvelle fois les rouages du système et c'est passionnant. Mais le film reste un peu figé à l'intérieur de ce système néanmoins les comédiens et la réalisations sont excellents (comme toujours avec O. Stone)
On est bien loin du l'œuvre original, bien qu' Oliver Stone montre qu'il tente de montrer l'horreur du monde financier, mais le scénario ressemble assez souvent à une pale copie du premier.
Comme la si bien dit une critique de studio magasine: "l'argent ne dors jamais, le spectateur c'est moins sûre!" Voilà à quoi résumer le film: à une longue sieste! Le scénario est plat!
Wall Street m’avait touché et impressionné même si je suis hermétique au monde de la finance, j’étais comme fasciné par le sujet et l’affrontement entre Gekko et Bud. Oliver Stone avait une longueur d’avance et c’était le temps où il semait du poil à gratter là où ça démangeait peu. Avec ce nouvel opus, ce Wall Street n’apporte rien de nouveau, cependant, il tente d’expliquer les mailles-magouilles entremêlées des ficelles tenues par des pontes de la World Company. Cet aspect reste encore intéressant quoique superficiel. Dans un sens, ce n’est pas plus mal, car plus de vingt ans après, je reste toujours hermétique au sujet. Mais le fait de voir surgir Gordon Gekko me maintient en éveil et suis sous hypnose. Je sais qu’il va se passer quelque chose de terrible, de froid comme l’argent. Et il y a bien eu quelque chose. Toutefois, je n’étais pas complètement hypnotisé, je suis resté lucide et cette lucidité-là m’a maintenu à distance. Sans vouloir faire offense à Shia LaBeouf, il n’a pas la même présence qu’un Charlie Sheen. Ça n’engage que moi. Le personnage de Josh Broslin, relégué au second rang, manque d’épaisseur. Mention spéciale à Carrey Mulligan. Voilà une actrice à suivre.