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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 11 août 2012
Les films d'Oliver Stone n'ont jamais fait dans la nuance. De ce fait, le cinéaste a perdu avec le temps beaucoup de son crédit, accusé de mélanger convictions parfois douteuses et mercantilisme primaire. Ici il tente justement de renouer avec son passé glorieux quand il était encore un jeune réalisateur prometteur, en ramenant à la vie Gordon Gekko. Toujours opportuniste, Stone profite de l'émoi provoqué par la crise financière des subprimes et de l'aura de son héros, pour retrouver un peu du lustre d'antan. Après neuf ans passés derrière les barreaux, Gekko va s'associer au fiancé de sa fille, qui ne veut plus le voir, pour se venger de celui qui l'a conduit en prison afin d' éliminer un concurrent dangereux. Stone est un professionnel , il sait donc mener son affaire et pour ça il n'hésite pas à utiliser les artifices les plus clinquants comme ces vues aériennes sur la grande ville censées nous rappeler l'isolement du petit épargnant balloté dans le grand manège boursier. Par ses ruses permanentes et ses retournements faciles, Stone nous fait douter de sa sincérité et rate ainsi ses deux objectifs : convaincre et séduire le box-office. Reste Michael Douglas plus reptilien que jamais dont la prestation revêt un caractère pathétique quand on le voit fumer le cigare à pleine bouche alors que quelques semaines après le tournage il sera opéré d'une tumeur à la gorge. Saluons aussi la prestation de Frank Langella toute en humanité et l'apparition d'Eli Wallach à près de 95 ans. Dispensable
C’est une première pour Oliver Stone qui 22 ans après met en scène une suite à son chef-d’œuvre "Wall Street" qui dénonçait déjà les dérives du capitalisme. Il nous propulse ici en 2008 pendant le krach boursier, période à laquelle Gordon Gekko sort de prison dépossédé de tout ce qui faisait de lui un grand ponte de la finance mais aussi un père de famille. Jeune trader, Jacob Moore cherche un moyen de venger son patron et mentor et va trouver conseils auprès de son futur beau-père… Oliver Stone peut décevoir par son scénario faisant trop de place à l’humanité de Gekko (notamment dans le final) ou à la relation encore Jacob et Winnie mais il nous comble une nouvelle fois quand il s’agit de décrire les multiples manipulations qui ont cours à Wall Street. Dans ce second épisode il s’écarte un peu des traders et de la bourse pour se concentrer sur ceux qui tirent vraiment les ficelles, à savoir les banques capables de tout pour se couvrir et éviter de perdre trop d’argent. Michael Douglas est toujours excellent dans ce rôle, Shia LaBeouf réussit à s’éloigner des rôles de teenagers, Carey Mulligan confirme sa prestation d"Une Education", Josh Brolin est tout en nuances et Frank Langella est absolument magistral, en bref un casting hallucinant ! La très bonne composition de Craig Armstrong accentue l’ambiance de ce "Wall Street : l’argent ne dort jamais" qui peut décontenancer les fans du premier mais qui un très bon film.
Un peu déçue par le film, car au lieu d'un film sur la crise, bien peu exploitée ici, on se retrouve avec un drame familial et deux sombres histoires de vengeance. De plus, le mythe de Gekko en prend un coup, car même s'il est toujours en grande forme, il est capable de faire preuve de bonté, eh oui.... Shia LaBeouf m'a, par contre, convaincu dans son rôle, il est loin de ce qu'il fait d'habitude, donc c'est la bonne surprise du film.
"Wall Street : L'Argent ne dors Jamais " est un très bon film . Le Film n'est pas aussi social et eco , qu'il y parait . On a également de l'humour narcisique et une histoire d'amour . Michael Douglas est incroyable dans ce role sans parler de Shia LaBeouf .
Oliver Stone mapitrise plus aisément la forme que le fond. On est cependant heureux de retrouver Gordon Gekko et le savoir-faire du réalisateur. Le tout donne un bon film sur la finance, même si on aurait aimé que le sujet se centre plus sur le sujet de la crise et n'en fasse pas un "détail" du scénario. Tout du moins, il est peut-être encore trop tôt pour traiter cet événement de la sorte...
Bien réalisé par un Oliver Stone qui maitrise son sujet, l'histoire nous transporte sans vraies longueurs et on passe un bon moment de cinéma. Les non-initiés (comme moi) ne seront pas perdus malgré le sujet et Stone nous montre bien que la finance est un monde de charognard (entre jeu et pouvoir). Mais avant tout, ce film est d'abord un ensemble de grands rôles tous bien campés par des grands acteurs: rien à redire sur Douglas ou LaBeouf.... Je placerai même Josh Brolin bien au-dessus (je l'ai trouvé énorme). Bref je m'attendais à un film ennuyeux et au contraire, je suis sorti bien content de ma séance!!!!!
Plus de 20 ans après Wall Street, sa suite n'a plus le même mordant, ni la même superbe immoralité, quoique ... L'époque a changé, la crise est passée par là, Michael Douglas et Oliver Stone ont pris de la bouteille, ce dernier ne se serait-il pas un peu assagi, par hasard ? La description du Wall Street d'aujourd'hui vaut tout de même le déplacement, ne serait-ce que pour quelques explications bien senties et documentées sur le fonctionnement de l'économie mondialisée et des drogués à l'adrénaline que sont les traders. Le personnage du méchant de l'histoire, incarné par un Josh Brolin impressionnant, est croustillant à souhait. C'est un théâtre de marionnettes que ce microcosme-là, qui joue avec l'argent comme des enfants à la marelle, et Oliver Stone, dont la mise en scène virevoltante reste efficace, s'en moque avec ironie autant qu'il la flingue à bout portant, un rien désabusé tout de même. Michael Douglas, un poil moins charismatique que dans le passé, l'âge, que voulez-vous, assure l'essentiel et semble bien se divertir, lui aussi. On regrettera cependant le mélange des genres, la description de ses rapports difficiles avec sa fille amollissant quelque peu le propos. Même remarque pour les amours de cette dernière avec un trader nouvelle génération, qui sentimentalise le film et en déplace l'intérêt. Moyennant quoi, ce Wall Street 2 se présente comme un divertissement honnête, avec quelques moments brillants et un rythme soutenu. Pas de quoi grimper aux rideaux mais, signe des temps, le slogan Greed is good ne s'affiche plus avec la même arrogance qu'il y a 20 ans. Bien que, même si plus discrètes, la cupidité et le cynisme continuent de mener le monde.
Un deuxième opus bien sympa, même si il reste moins bien que le premier volet. L'histoire reste dans les mêmes tons tout en variant l'intrigue principale. Cependant on reste sur une sensation de non-fin a la fin du film. La prestation de Douglas reste a la hauteur du premier, et celle de LaBeouf est toujours aussi surprenante que pertinente. Le petit caméo de Charlie Sheen est bien sympa également.
Un thriller financier sur fond de mélodrame familiale intéressant; expliquant les aléas de la bourse et de la haute finance. Certains termes et explications restent difficile à comprendre et certaines scènes sont assez longues, bavardes. Mais les acteurs sont plutôt bons !
Je n'ai vraiment pas accroché... C'est peu crédible, il y a de nombreux raccourcis facile, c'est... décevant... Le monde des finances paraît d'une simplicité en regardant ce film ! Loin de la réalité !
deja il y'a l' insupportable Shia Labeouf, on y comprend rien , on s'ennuie j'ai l'impression qu'ils se sont autant ennuyé a le tourner que moi a le regarder... Je précise que je voulais pas aller le voir, on m' y a trainer mais je n'ai pas été déçu un film soporifique prétentieux et vain
Je déteste Shia Labeouf depuis que j'ai vu le malheureux quatrième opus d'Indiana Jones. Dans le cas de ce film il est à la hauteur et tiens la route face à Douglas. L'ambiance de Wall Street (vitesse de vie élevée) est bien représentée au niveau de l'ambiance générale. Petit bémol au niveau de quelques effets, qui ne sont pas fini d'après moi. L'histoire, bien que planplan par moment, reste intéressante par ces quelques rebondissements (bien fourbe pas ailleurs). L'ambiance requin de Wall Street est aussi bien représenté. Il est vrai que l'ambiance est bien présente comme je le dit, mais cela n'empêche pas au film de souffrir de quelques longueur et clichés. Bref, un film qui demande un minimum de concentration, mais qui n'apporte pas de grand moment.
Un film réservé à ceux et celles qui portent un réel intérêt au monde de la finance. Très bonne réalisation, très réaliste et très intéressante. Néanmoins on y trouve un Shia LaBeouf un peu mou malgré son rôle et une Carey Mulligan totalement inconsistante ! On se demande vraiment ce qu'elle fait au casting. Même Cotillard, entre deux bédos aurait mieux fait ! La longueur est nécessaire à la compréhension du film et du coup, ne se fait pas trop ressentir. A voir