Premier changement : le visuel. Les films de Burton étaient sombres, se passant la plupart du temps la nuit dans une ville plongée dans le noir et blanc (ou noir et bleu). Bref, c'était froid, glauque, sombre... Ca fonctionnait bien ! Joel Schumacher arrive et là, Gotham City devient, tenez-nous bien, une boîte de nuit ! Des flux de partout, des bâtiments éclairés par des lumières violettes, jaunes, vertes, bleues, rouges... Mais que se passe-t-il, nom de nom?!! Soyons cependant clair : c'est loin d'être moche. Bon, ça frise l'overdose et la crise d'épilepsie, mais le reproche à faire, c'est pourquoi avoir fait tout ça ? Bref, toutes ces couleurs, ça choque ! Le casting avec un Tommy Lee Jones, qui joue Double-Face/Harvey Dent, loupe complètement son personnage torturé et schyzophrène.
Jim Carrey, interprétant l'Homme-Mystère/Edward Nygma, reste fidèle à lui-même : des grimaces, des cris, des mimes... mais il loupe lui aussi son personnage en voulant également se la jouer Joker (mais n'est pas Jack Nicholson qui veut). Chris O'Donnell, alias Robin/Dick Grayson, aurait pu être dans une série américaine du genre Beverly Hills, il en a le physique, le physique du "j'ai 31 ans mais je joue le rôle d'un mec de 17", son personnage est à baffer. Val kilmer en Bruce Wayne pas très crédible.