Et toc toc badaboum, devinez donc qui est de retour ! John McClane, ouais tout juste c’est bien lui. Il revient pour notre plus grand plaisir, pour un troisième opus de la saga « Die Hard » et plus précisément pour une journée qui d’entrée de jeu, ne s’annonce pas comme les autres ! Alors, qu’en est-il de cette « Journée en enfer »? Et bien McClane va se voir proposer un autre rôle. Il n’est plus tout à fait celui qui s’immisce dans un aéroport ou un building et qui sauve tout le monde. Il n’est plus non plus celui qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. Cette fois-ci, il devient la cible d’un terroriste venu pour venger son frère (celui que McClane avait balancé par-dessus la fenêtre du building). Et le terroriste en question lui impose pour cela une course contre la montre avec comme terrain de jeu la grande ville de New-York. Alors, quelles sont les qualités propres à ce troisième volet? Tout d’abord, John McTiernan est de retour derrière la caméra, ceux qui pensent qu’il ne s’agit là que d’un détail, et bien ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu’aux omoplates. McTiernan à la réalisation, ça fait toute la différence. Ensuite, il faut reconnaitre que le scénario de ce troisième opus, se montre, intrinsèquement parlant, plus original que celui des deux premiers films. Ensuite, nous avons des acteurs qui récitent leur partition sans fausse note. Avec une mention spéciale évidemment pour le duo Bruce Willis/ Samuel L. Jackson qui fonctionne du tonnerre ! L’un est toujours aussi borderline, explosif et charismatique et l’autre peut regarder tout le monde droit dans les yeux en disant je joue bien. Car être parachuté comme ça dans un « Die Hard » et jouer de la sorte, ce n’est pas donné à tout le monde. Et quels sont les défauts de cette « Journée en enfer ». A mes yeux, il y en a seulement deux, mais ils se sont de taille. Le premier étant que sur le papier, l’histoire est originale, mais à l’écran, il y a tout de même certaines incohérences, mais ça à la limité on peut s’en foutre. Quand un film vous botte, on laisse les incohérences de côté. Et le deuxième étant que le résultat à l’écran est moins efficace que ce que l’on pouvait imaginer. Certes, ça fonctionne, dire le contraire relèverait de la mauvaise foi mais pas comme on pouvait l’espérer. Si je devais personnellement se situer ce troisième volet, en terme de niveau, ce serait incontestablement à hauteur du deuxième. Le premier volet, étant à mes yeux intouchable. Mais rassure-vous, c’est tout de même du film d’action de gros calibre que nous avons là.