Après un deuxième volet décevant, la sage Die Hard continue son chemin. Cette fois-ci, John McClane, toujours au mauvais endroit, au mauvais moment, est sévèrement séparé avec sa femme, qui ne donne plus de nouvelles. Se noyant dans les médocs et l'alcool, il va être demandé pour enquêter sur une affaire qui ne peut concerner que lui. En effet, un terroriste sème des bombes dans toute la ville, et pose des défis et énigmes à McClane: si ce dernier répond juste, la bombe n'explose pas, sinon elle explose. Bizarrement, le terroriste ne veut faire affaire uniquement qu'à McClane et aucun autre flic. Seulement, durant cette course contre la montre, notre flic va faire connaissance avec Zeus, un marchand noir qui renie qui ne fait pas confiance aux blancs. Contrairement à ce que l'on pouvait s'attendre, Une journée en enfer est une vraie réussite. L'action toujours au rendez-vous, mais peut-être un peu moins présente que dans son prédécesseur, le film est intelligent, bien construit, et ne manque pas cruellement de crédibilité comme il y en avait dans 58 minutes pour vivre. Il n'empêche que le film reste tout de même un peu prévisible quand il démarre, puisqu'on sait très bien que McClane est le flic qui s'en sort toujours. Néanmoins, la relation qui va s'établir entre lui et Zeus va créer un suspens prenant, une intrigue haletante dotée d'un scénario bien construit et intelligent. Une journée en enfer, soit Die Hard 3, est donc une belle réussite réalisée par le même réalisateur que le premier volet, qui est le meilleur de la saga, et nous enfonce dans la ville que McClane va devoir sauver en évitant à tout prix les explosions des bombes et en essayant de savoir pourquoi le terroriste tient vraiment à ce que ça soit lui qui doit empêcher ses criminalités. Un très bon film d'action très prenant avec un Bruce Willis et un Samuel L. Jackson toujours très convaincants.