Mon compte
    Zoo
    Note moyenne
    3,3
    24 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Zoo ?

    8 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    1 critique
    3
    4 critiques
    2
    0 critique
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 août 2013
    c horrible comment on peut faire cela a des chevaux
    Manu711
    Manu711

    63 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Zoo, étrange et intrigant documentaire retraçant l’histoire de Kenneth Pinyan, ingénieur de Boeing décédé des suites d’une péritonite aigüe survenue après une relation sexuelle avec un cheval (autant dire que le bonhomme a du souffrir, à défaut d’y trouver un certain plaisir habituellement). Bref, aussi tordu que cela puisse paraître, Zoo raconte l’histoire de cet homme qui figure actuellement dans divers classements des morts les plus ridicules du monde.

    Qu’en est-il de ce film ? Alors si au premier abord il convient de rire face à l’évènement, le sujet traité s’avère être d’une bien belle complexité. Thème complètement tabou et dont on ne parle donc jamais, il n’est point facile d’appréhender le film de manière convenable (surtout quand on galère avec un certain Seb9523 à extraire le film sur VLC pour le coupler à de dantesques sous-titres afin de jouir au mieux de ce documentaire). C’est donc après quelques heures de galère pour mettre la main sur ce film (Seb l’avait lui visiblement ailleurs) pourtant court (1h16) que nous avons finalement pu nous cultiver.

    La première chose qui me vient à l’esprit est que c’est techniquement vachement bon. On a ici plus d’un plan qui vaut le détour, et la photo est également réussie, ce qui nous donne finalement une qualité visuelle de haute volée. Pour compléter cette bonne entrée dans le film (je vous épargne tout mauvais jeu de mot, les laissant à mon collègue Sebinou), on a ici musique dont la place est primordiale dans le film. En effet, étant quasiment présente durant les 75 minutes de docu, l’immersion dans le film est totale. Nous mettant même plutôt mal à l’aise à plusieurs reprises, bien que rien de très choquant nous soit montré. Seul le propos – tellement gênant – suffit à nous faire passer un désagréable moment.

    Alors si bien-sûr le tout est intéressant à suivre, il est arrivé plus d’une fois que l’on soit pressé d’en finir. Les situations énoncées par les « témoins » ou encore « amis » de Mr. Hands – je ne sais quel terme employé – sont vraiment perturbantes. Mais ce qui est vraiment étrange avec ce docu, c’est qu’on est parfois très partagé entre la gêne et le rire, comme j’en parlais au début. Et rire d’une telle chose est en soi-même gênant. Plusieurs témoignages sont devenus cultes dans nos têtes, mais ne sommes-nous pas malsains d’en rire ? Tellement improbable.

    Le dernier monologue de la femme qui explique son ressenti est vraiment très juste. Elle dit être sur le point de comprendre la chose, d’avoir de l’empathie pour Mr. Hands et ses collègues qui sont des zoophiles, de les comprendre. Et bien oui, on en vient quasiment à se mettre à leur place. Mais à quoi bon ? Dès qu’une image plus explicite intervient dans tête ou face à nos yeux, la gerbe monte progressivement dans notre douce gorge. Il convient donc de conclure qu’un tel acte est définitivement infâme et doit être réprimé.

    Ceci pose la question de l’utilité d’un tel documentaire : on évoque ici un sujet qu’on ne devrait même pas évoquer en tant qu’hommes, tellement cela relève de l’inimaginable. Après c’est vrai qu’un tel sujet doit être évoqué au cinéma une fois tous les 30 ans et ça mérite donc d’être vu. Et si cela peut faire avancer les mœurs (avant cette histoire, la zoophilie n’était pas interdite dans l’Etat de Washington), pourquoi pas. Bref, Zoo est finalement un film relativement intelligent dans la forme et le fond, qui transporte le spectateur et l’expose à des choses pas forcément accessibles. A ne pas montrer à tout le monde et à ne pas regarder dans n’importe quelles conditions.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Commençons par le commencement. Zoo raconte l'histoire de Kenneth Pinyan. Une recherche Google devrait vous suffire pour découvrir l'histoire de cet homme, sombre zoophile américain.. Ce film nous raconte son histoire, sans faire dans le sensationnel, mais plutôt sous forme de documentaire.
    Bon première chose, pourquoi voir ce film? Je vous avoue que cette histoire m'a intrigué. L'idée d'en faire un film tout autant. Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre. Après de fastidieuses recherches pour trouver ce film (étant donné le sujet sensible qui est traité, il n'est pas illogique que ce documentaire soit difficile d'accès), nous nous lançons avec Manu711 - solide comparse cinéphile dont je vous invite d'ailleurs à consulter les excellentes critiques sur son profil Allociné - dans le visionnage de cet ovni. Sans savoir trop à quoi nous attendre.
    Comment réagir face à un tel sujet? C'est choquant, dérangeant, gerbant, et pourtant on regarde. Ce film, si on est en train de le regarder, c'est qu'on l'a choisi. J'veux dire, on tombe pas dessus par hasard genre "Tiens! Un documentaire sur les chevaux!" Non. Quelque part, c'est peut-être de la curiosité malsaine, je sais pas. Toujours est-il que Zoo est un documentaire. Pas d'image de zoophilie - fort heureusement -, mais une réalisation qui tendrait à nous donner de l'empathie pour cet homme, et à nous faire oublier le taré qu'il a été. On a droit à tout, son récit, son point de vue qu'on parviendrait presque à comprendre, les violons pour nous émouvoir... Mais bon voilà, si au début le cocktail passe plutôt bien, si on est immergé dans cet univers lugubre les 20 premières minutes, ça tourne très vite en rond. Le côté émotionnel du biniou, faut pas déconner non plus, ce mec était dangereux, alors j'veux bien essayer de comprendre les raisons qui l'ont poussé à faire ça, mais surtout pas lui trouver quelques qualités, et me dire à l'issue du truc que "Ouais, j'le comprends finalement ce brave type". Non, stop.
    Le film devient donc très vite interminable, mais c'est l'histoire en soi qui veut ça. Le film en lui-même est bien foutu, les plans sont travaillés, les images sont jolies, il y a un vrai travail de recherche avec certains protagonistes de l'histoire, la bande-son - quoique agaçante à la longue - nous aide à nous immerger dans le film, il y a une présentation des personnages qui nous rappelle certains polars,... Non sur le plan de la réalisation ce film a vraiment de bonnes qualités. Sur le choix de passer ça sous un documentaire et non pas comme une apologie ou un cassage absolu de la zoophilie, c'est bien vu aussi. Mais bon, ça reste quand même malsain...
    Ouais, ce film est dérangeant, on a envie de l'arrêter. Mais bon, on a choisi de le regarder alors on va quand même aller au bout, pour pouvoir dire qu'on l'a vu. Certains passages m'ont presque fait penser à un film à prendre au second degré - j'ai honte - alors que c'est l'horreur absolue.. Difficile de se positionner en tant que spectateur face à Zoo, vraiment.
    Si vous aimez les canassons, ce film est loin d'être indispensable. Pour les autres non plus d'ailleurs. Je ne sais toujours pas vraiment quoi en penser. Ce film est aussi sordide et étrange que l'histoire qui l'a inspiré. Mais ça restera un film et un contexte que je n'oublierai pas de sitôt.
    Il est donc très difficile de le noter, et cela restera une curiosité pour la bribe de personnes qui en auront entendu parler...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2011
    Tout commence par un évènement qui défraya la chronique aux Etats-Unis en juillet 2005, lorsque les médias ont dévoilés ce qui venait de se passer dans une ferme de l'Etat de Washington. Un cadre de l'aéronautique (Boeing) du nom de Kenneth Pinyan, âgé de 45 ans et père de famille, venait de décéder suite à une hémorragie interne après s'être fait sodomiser par un étalon. La police n'a pas tardé à découvrir qu'il y avait non loin de là, une ferme spécialisée dans les pratiques zoophiles. En se rendant sur place, ils ont découvert plusieurs enregistrements de vidéos. Des pratiques qui avaient lieues fréquemment dans cette ferme et dont les protagonistes n'ont pas tardé à être identifiés. Le plus surprenant dans tout cela, c'est qu'aucune charge n'a été retenue contre eux pour la simple et bonne raison que le Code Pénal de l'Etat de Washington n'interdisait pas la zoophilie, depuis le drame cette pratique est interdite et punie de 10 ans de prison (ouf !).
    Zoo (2007) est le second long-métrage de Robinson Devor, ce dernier en a restitué un surprenant documentaire, alternant entre la fiction et le docu/réalité. Deux des principaux protagonistes ont acceptés de participer au film (par le biais des enregistrements audio des entretiens que le réalisateur avait eu avec eux), quant aux personnes présentes dans le film, ce sont des acteurs professionnels et non les principaux protagonistes de l'affaire. Au final, il en résulte une passionnante incursion dans un univers méconnu de tous, si le sujet principal peut en rebuter plus d'un, en fin de compte, le film est à mille lieu de ce à quoi on aurait pu s'attendre. C'est à la fois poétique et onirique, de superbes plans en extérieurs, avec une B.O envoutante, cela casse complètement l'image que l'on se faisait du film. Aucune image choquante, seuls quelques propos peuvent surprendre ou déranger (à propos de la zoophilie : "C'est comme aimer sa femme ou ses enfants, c'est pareil", dixit un des protagonistes du film).
    Présenté en compétition officielle au Festival de Sundance et lors du 60ème Festival de Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs, le film a bien évidemment créé le scandale, certains ont adulés, d'autres décriés, tant au niveau des spectateurs que de la presse ("émotionnellement dévastateur" cite les Rolling Stone, "un électrochoc visuel" pour Variety & "le meilleur de Sundance" de la part du Los Angeles Times). Une oeuvre qui vous ouvre les yeux sur une communauté secrète et sur une pratique interdite et tabou, le résultat final est vraiment surprenant.
    Gwen R
    Gwen R

    48 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2010
    Ovni cinematographique! Docu-fiction sur un drame zoophile réel, on plonge dans une atmosphere onirique, fantastique qui évite tout réalisme et toute image scabreuse.Le film ne juge pas et semble nous plonger dans un monde étrange, à part comme pour nous faire ressentir l'étrangeté maus aussi la dimension aimante dans lesquelles sont retranchés les zoophiles.Une aventure visuelle troublante.( le film est facilement trouvable sur google video)
    plutis
    plutis

    4 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Visuellement trés laid, pratiquement rien à voir, surtout à écouter.
    Les questions soulevées dans ce film sont originales, dans le sens où elles sont normalement tabou.
    La bestialité, personnellement je trouve sans trés sale, dans tous les sens du terme. Pour moi une personne qui a de telles relations ou envies a de gros problèmes de perversions. C'est contre nature et interdit moralement par pratiquement toutes les religions ce n'est pas pour rien... maladies transmises, accidents (comme le cas dans ce film), aucune hygiène (les animaux sont toujours propres ?). Autant l'animal n'est pas respecté, autant l'humain l'est encore moins à faire de telles choses.

    Je trouve ce film trop "vieillot", pas assez de réactions des "non zoo", on n'entend finalement qu'une presque apologie de la zoophilie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2009
    Robinson Devor explore la zoophilie, ce sujet chaud et discret, dont personne à part ses acteurs ne sait réellement grand chose. Un truc bizarre dans la tête quand on le générique apparait. C'est dérangeant, troublant, et super bien foutu.
    A voir, surtout pour les amoureux des animaux (pas des zoophiles, hein!!!) pour voir ce que leurs "petits chéris" subissent...
    Pierre E
    Pierre E

    216 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    ZOO est un film dont on ressort sans trop savoir que dire, qui laisse franchement troublé. Dès les premières images se dévoile une inquiétante splendeur, bizarrement hypnotique, au travers d’une photographie crépusculaire, qui s’accompagne d’une musique totalement enchanteresse, et omniprésente, qui se poursuivra une heure et quart durant, doublant un riche éventail de témoignages des personnes concernées, de plus ou moins près, par ce cercle de zoophiles. Effectivement, au-delà de son propos scabreux, ZOO est un film d’une grande puissance onirique et lyrique. C’est pour ça qu’il faut accepter de se laisser bousculer, renverser, perturber par un sujet qui ne laissera de toute évidence personne indemne, au moins au profit d’impressionnantes qualités de film mais aussi de documentaire, dont les sélectionneurs de la Quinzaine Des Réalisateurs n’ont pas hésité à dire, à sa présentation en 2007, qu’il était « une des propositions cinématographiques les plus originales, les plus inventives qu’on ait vu depuis longtemps ». C’est en effet d’une audace sans précédent dont a fait preuve le réalisateur Robinson Devor, sachant probablement à l’avance que le film ne bénéficierait que d’une diffusion très limité – principalement à travers les festivals : Sundance, Cannes - et ne serait au yeux du public rien de plus qu’une curiosité, mais ses qualités ayant sans aucun doute joué en sa faveur, ZOO a bénéficié d’une sortie sur les territoires des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Une reconnaissance en somme réjouissante pour une telle réussite cinématographique : unique, intrigante, déstabilisante, brillante.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top