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    Ploy
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    3,0
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    39 critiques spectateurs

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    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2008
    Etrange objet de cinéma. Il faut tout de suite reconnaître à Pen-ek Ratanaruang un talent indéniable pour modeler une atmosphère lounge en apesanteur, dans un décor tout sauf original : un hôtel, plus précisément une chambre, certes un peu new age mais déjà vu. Et ce n'est pas tant le décor qui fascine, mais la façon dont Ratanaruang le dessine avec une caméra flexible, virevoltant humidement et lentement au-dessus des corps. Méditation érotique en quasi huis-clos, ribambelle deconnectée de corps et d'esprits mystérieux, effraction au coeur de la vie dun couple et de la jalousie qu'une jeune inconnue va engendrer, "Ploï" est un film extraordinaire, à mi-chemin entre le drame lent, presque poseur, et le film fantastique où tout peut éclater à n'importe quel moment (témoin : les scènes de cauchemars). Alternant les personnages comme autant de songes pour relier et finalement construire avec une certaine cohérence la mentalité du couple en question, le montage tortueux fige le film dans une étrange plénitude artistique, au bord du gouffre de l'irrationnel, du subjectif, de l'immobile, emplie d'un désir ardent que se transmettent ainsi les protagonistes. Comme des portraits aux contours gommés, ces êtres, insidieux, émus, errants, rageurs ou amoureux, répandent du venin dans la vie de tout le monde, dans cette petite sphère moite aux échos d'été pesant, scotchée sur terre par de lourds champs-contrechamps contemplatifs. Ambiance sonore, jeux de sommeils sur le décalage horaire, hors-temps, hors-champ, hors-style, concrétisation de l'idéal sexuel... "Ploï" tient sûrement plus du fantasme qu'autre chose, ou bien dans le cas contraire il peut ne rien signifier. Mais la mécanique entretient un tel échange que l'on se fait hypnotiser devant cette oeuvre aux allures thérapeutiques, anti-frustrations sexuelles. Et peu importe que le film ne fasse rien pour nous charmer totalement, peu importe que le style soit englouti sous la prétention, et peu importe encore que "Ploï" ne so
    pandani
    pandani

    35 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2008
    On s'égare avec plaisir dans ce film étrange et sensuel à l'atmosphère onirique et à la beauté presque immobile.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Quel film ! C'est une petite perle que nous livre ici le thaïlandais Pen-ek Ratanarouang. Nous sommes loin de l'univers d'Apichatpong Weerasethakul car ici, il est plus question de sensation que de contemplation ( bien que les deux ne soient pas incompatibles dans l'absolu...). Ratanarouang filme l'attente du désir ou encore l'acte sexuel avec beaucoup de sensibilité. Tout est charnel chez le cinéaste, son film gagne en abondance au niveau des détails : un numéro de téléphone sur un papier froissé, un paquet de cigarettes écrasé, une bague de fiancailles délicatement délogée ou encore une tasse de café au lait d'une surface monolithique. Ratanarouang met nos sens en éveil dans ce film totalement inclassable, sorte de rêve non identifiable ponctué d'érotisme, de jalousie et de violence. Le huis-clos fonctionne à merveille et ne cesse de nous surprendre par ses ruptures de ton ( on bascule du drame intimiste à la comédie musicale en passant par le thriller ). Cette discontinuité illustre parfaitement le caractère onirique de Ploy. La musique, au diapason des images, nous immerge pleinement dans cet OVNI prodigieux. On souhaiterais que le film ne s'arrête jamais, que ce rêve généreux dure encore. Et quand la lumière se rallume, un soupçon de déprime s'installe...comme au réveil.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Si vous n'aimez pas les films contemplatifs, passez votre chemin.
    En revanche si vous appréciez la poésie, l'économie de moyens, les ambiances envoûtantes et les bandes sons hypnotiques alors vous allez adorer Ploy.
    On en ressort étrangement calme, légérement désorienté..
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    L'"avant-garde thaïlandaise" est une des cinématographies les plus sensuelles de son temps. "Ploy" (Thaïlande, 2007) de Pen-ek Ratanaruang par un jeu de gros plans, de focales sélectives, évoquent une proximité des corps, une carnation des objets. Cette sensuelle consistance des objets par l'image est issu des détails. Le détail et son édification comme image importante le rend fétiche mais surtout chargé d'hédonisme. Et tout s'apparente à un détail dans les décors architecturaux. Tout, jusqu'aux personnages, est le point accessoire au décor et à l'intrigue. Ce plan où Daeng, kidnappée se retrouve dans le coffre d'une voiture, la tête dépassant d'un amas d'objets rend au corps de l'acteur thaïlandais son rôle d'élément. C'est un art du minime que cultive Ratanaruang par une image nette comme un trait de Matisse. La tasse de café à côté de laquelle traîne une cuillère joue autant en affects que les douces querelles d'un couple. Cette égalisation des valeurs de l'image déporte les sens au niveau du son. La piste sonore, d'une étrange teneur, remplit les images par sa fluide atonie d'une curiosité onirique. La récurrence du rêve dans la narration ébranle d'autant plus l'intrigue que celle-ci ne dispose que de peu de rebondissements. La culture du petit entre jusque dans le récit. Dans ces vagues invisibles où la mutation charnelle des détails se déroulent en-deça de l'image, dans son interrelation nourricière avec le son, surplombe un mont. Ce pic intervient au deux tiers du film, lorsque Daeng droguée se fait violer par un de ses "admirateurs". Cet événement-ci a plus d'importance que d'autres (le meurtre rêvée d'une jeune fille, la scène de sexe) parce que son existence semble avéré. C'est ainsi dans ce pays des détails et des manifestations mineures, rien n'est avéré, tout relève de la trouble cénesthésie. In fine, ne demeure plus que la quiétude après avoir traversé nonchalamment les tumultes des vacillements.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Un excellent film.Une très grande surprise pour moi.Des acteurs vraiment très très bons.Une histoire bien ficelée.La musique est bonne.Petit bémol, le rythme du film aurait pu être un peu plus rapide.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2008
    Je n'ai pas compris grand chose (mais y a t il quelque chose à comprendre) mais je me suis lancée dans le film, j'ai plongé et m'y suis vautrée avec grand plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2008
    Superbe film, au rythme très Moderato... mais pas ennuyeux. De belles surprises, jusqu'à la fin. Le réalisateur s'amuse à nous perdre un peu et c'est très grisant. Allez-y!! de loin de meilleur film en ce moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2008
    Contemplatif... je ne suis pas sûre d'avoir saisie la profonfeur de ce film...
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