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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 décembre 2008
Film d'auteur ?... bof. C'est long, superficiel, et il ne se dégage pas grand chose de ce chassé-croisé de personnages dans des chambres d'hotel. Le propos du film est tellement léger que ca aurait pu être le scénario d' un film X, sauf qu'ici le cul est vaguement esthétisé donc on en a que les inconvénients et on s'ennuie ferme. C'est bien filmé et ici et là il y a quelques belles prises de vue. Ca ne fait pas un film.
Ce huis clos se passant près d’un aéroport met en scène un couple de quadra dont le relation en apparence harmonieuse va être mise en difficulté suite à l’arrivée dans leur hôtel d’une jeune femme qui va susciter le doute, le mystère et le désir chez l’homme et bien sûre la jalousie chez sa compagne. En parallèle, à quelques chambres de la leur, ce film étrange à la lisière du fantastique fait découvrir également une autre rencontre celle d’un barman qui va retrouver une femme de chambre pour prendre du plaisir. Ce film assez lent, construit sur le clivage entre le vieux couple s’engluant dans la litanie dû à la perte du désir et le jeune couple qui est en train de naître poussé par la passion du désir, soulève d’avantage l’intérêt par son style évasive avec ses effets de boucles, ses ellipses temporelles, des plans flous, des personnages troubles, des événements énigmatiques et une atmosphère fantasmatique oscillant entre rêve et réalité que sur le fond confus dont la trame narrative alambiquée sur la fin part trop dans des directions opposées. Ainsi, à part montrer l’autopsie d’un couple en dérive et les éléments perturbateurs de la crise, on ne sait pas trop où le réalisateur veut – il en venir lorsque son film dans sa dernière partie évoque à la fois la dissolution du couple, l’amour platonique entre la jeune fille et le quadra, la violence sexuelle que subit la compagne et la passion charnelle entre la bonne et l’employé ? Ce film alors sans conclusion cohérente reste au final vide de sens.
J'avais adoré "Last Life in The Univers" - un film que j'ai déjà vu 4 fois avec autant de satisfaction intellectuelle - du même réalisateur que "Ploy" (Pen Ek Ratanaruang), mais là, vraiment, cela ne m'a pas plu : j'ai ressenti l'ensemble comme une panne d'inspiration, une manière de filmer trop artificielle, et, par conséquent, cette lenteur qui ne me dérangeait pas le moins du monde dans "Last Life in the Universe" s'est transformée en un agacement pour "Ploy"... Je pense cependant que le film aurait été meilleur avec Tony Leung Chiu-wai, c'était un rôle pour lui.
Film sensitif, d'une beauté prenante et ahurissante de douceur. Tout le film joue avec les sens du spectateur qui veut bien se laisser attraper par ce que le réalisateur a voulu donner. Sans doute plus une oeuvre cinématographique qu'un film mais qui rejoint ce que Van Sant (ds un autre traitement) avait fait avec Gerry. On aimera ou pas, reste toujours l'impact et le pouvoir des cadres, de la mise en scène, du son et du jeu des comédiens. Une expérience (é)toilée de grande qualité.
Un récit envoutant malgré (ou grâce à) un scénario minimaliste seulement en apparence. L'auteur sait manier la caméra et créer une atmosphère. Les ombres de Buñuel, Antonioni, Lynch et Wong Kar-wai sont autant de références qu'une limite à un effet de surprise réelle. Honorable mais un peu trop "film de festival".
c est une petite perle que nous offre ici Pen Ek Ratanaruang... une belle experience aussi, sur l attente, le desir ... un film qui suspend, et qui surprend au fil de son deroulement...magnifique, le meilleur selon moi de Pen Ek Ratanaruang...laissant envisager de beaux films a venir...
Perdre une heure et demi de sa vie pour voir un film pareil: Plat, dialogue plat, scénario plat morale totalement douteuse. Je suis éclectique mais la c'est trop.
Pas vraiment envoûté par l'ambiance de ce film. C'est lent, très lent, on fermerait bien les yeux dans l'espoir que ça passe plus vite. La lenteur aurait pu contribuer à créer une ambiance onirique ou à nous faire partager ce huis clos mais c'est raté, on partage surtout de l'ennui. A conseiller aux insomniaques.
Ploy est le genre de film à facilement départager les avis des uns et des autres. Pour son sixième long-métrage, Pen-Ek Ratanaruang réalise un drame érotique à la fois étrange et sensuel, où le réalisateur alterne entre rêve et réalité. Avec une mise en scène particulière, il subjugue le spectateur où l’ennuie profondément. Deux avis partagés pour une réalisation particulière et contemplative, qui enchaînent avec lenteur et persistance, les plans silencieux et statiques. Des acteurs irréprochables, mais un film fleuve et peu captivant au final, en d’autres termes, prévoyez une bonne rasade de café ou de Guronsan avant la séance !
Trés bien interprété. Une bonne partie du film se passe à huis clos. Le fantasme et le jeu amoureux sont trés bien mis en scène dans ce film, où sentiments amers et volupté s'alimentent mutuellement. Le rêve et les fluctuations du désir se déversent dans la réalité et la réalité donne à penser. Les silences sont plein de sens. C'est intelligent.
Je ne suis pourtant pas réfractaire aux films lents mais malheureusement ce n'est pas le seul défaut de se film qui m'a laissé... et bien strictement dans le même état qu'avant de l'avoir vu. Un film plat, sans esthétique (alors que la bande annonce laissait penser le contraire), sans idée, sans dessus, sans dessous. Donc sans intérêt
Formidable cinéma thaïlandais, après l'extraordinaire "Syndromes and a Century" d' Apichatpong Weerasethakul l'an passé (le plus beau film de 2007), sort cette année "Ploy" de Pen-Ek Ratanaruang. L'histoire : un couple marié dans une chambre d'hôtel, l'intrusion d'une lolita, une passion sexuelle torride dans la chambre à coté entre une jeune femme de chambre et un barman. Les histoires se croisent, on est un peu perdu au début, puis comme dans "Syndromes..." on est surtout happé par un climat complètement hypnotique, métaphysique. Parfois on ignore si on rêve ou si l'on est dans la réalité, des détails nous échappent, nous reviennent, on ne comprend pas tout. Le film, qui est un peu moins tenu vers la fin, n'a ceci dit pas la même force que "Syndromes...", mais on y retrouve vraiment cette même atmosphère planante et mystérieuse, avec ici des scènes de sexe beaucoup plus explicites. A voir et à revoir pour y saisir tout ce qu'il y a à comprendre. Vus les nombreux départs dans la salle ça ne plait pas à tout le monde mais c'est ça qui est bien ^^.
Un film à cheval entre le réel et l'onirisme, où la mise en scène est loin de se faire discrète: lumières froides et cotonneuses, cadrages millimétrés, profondeurs de champ surtravaillées. Cela ne fait pas oublier que le scénario est léger comme une plume (l'irruption d'une jolie jeune fille rencontrée au bar d'un hotel provoque une crise dans un couple à la dérive), les dialogues sibyllins, la musique minimaliste. La scène érotique entre la femme de chambre et le barman, un peu hors sujet, manque terriblement d'audace malgré un certain déploiement d'éléments fantasmatiques. Tout cela peut certainement agacer et ennuyer mais on reconnaitra à Pen-ek Ratanaruang une certaine maitrise de son sujet... du moins jusqu'à ce que son scénario cale complètement, et qu'il se lance dans d'absurdes scènes d'action plus elliptiques les unes que les autres, avant de se décider à parachuter une conclusion qui n'élucide aucune des questions laissées en suspens.
Ce film m'a finalement décidé à m'inscrire pour pouvoir donner mon avis... Et là, je dis stop. La mode actuelle pour le cinéma asiatique minimaliste et contemplatif ne doit pas rendre aveugle. J'aime Tsai Ming-liang et son esthétisme élitiste et exigeant, j'aime Hong Sang-Soo et son côté cru et romantique. Mais là... non. Ploy est un film empesé et fastidieux, dont les longueurs faussement subtiles masquent mal le fait que le réalisateur est tombé à cours d'idée au milieu du guet. Une scène réussie (la rencontre au bar) et puis c'est fini. Erotisme de pacotille, dialogue d'une trivialité et d'une platitude incroyables (sur la durée de vie des couples, ridicule...) et un fond moral un peu douteux, avec la femme adultère victime d'un viol (mais est-ce vrai, est-ce un rêve, ouah, trop classe la complexité du film...). Je rassure donc tout le monde : ce film est effectivement chiant et creux. Et pas que pour les fans de Transformer.
Ce film possède une atmosphère très particulière. Très contemplatif, on se sent oppressé dans cette chambre d'hôtel. La narration navigue entre réalité et rêve sans nous laisser discerner l'un de l'autre. Un film très particulier qui m'a conquis.