Mon compte
    L'Un contre l'autre
    Note moyenne
    2,8
    77 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Un contre l'autre ?

    34 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    9 critiques
    3
    1 critique
    2
    10 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2008
    "gegenüber" est un véritable coup de poing dans la gueule asséné au spectateur (sans mauvais jeu de mots) - un homme mou et d'un ennui à mourir se fait battre par sa femme névrosée ou comment un couple à la dérive imagine l'amour d'une manière qui échappe totalement à notre logique...
    Le thème de la violence conjugale est traité avec une pudeur intense même si certaines scènes sont à peine soutenables. On en sort un peu chamboulé et avec des questions plein la tête.
    L'aspect presque documentaire de la technique donne une réelle intimité au film mais le manque de photographie finit par lasser.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2008
    Sujet très rare au cinéma(peut être unique)la violence féminine dans le couple qui donne d'emblée au film son originalité.On pense souvent à Cassavetes pour les relations de couples qui sont magistrales.Le film est sous haute tension,par contre les autres scènes sont moins réussies car artificiellement glauques.Tout est triste ici.Un film fort cependant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    sujet sensible et exceptionnellement évoqué au cinéma.bien joué. Violent, mais pudique.Description psychique réaliste et crédible.Un film original qui surprend et dérange.A voir pour ceux qui ne craignent pas d'être entrainés dans des questionnements sur les ressorts hautement pathologiques du fonctionnement de certains couples.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2008
    Une véritable réussite. Un concept original: présenter le sujet d'un point de vue nouveau: celui du conjoint. Une prise de position originale et bien pensée car elle ne fait que donner plus d'envergure à ce sujet grave et sensible qui jusque-là n'avait été traiter que de manière partielle. L'Un contre L'Autre et Darling constituent donc, à présent, et à eux deux des constats justes et objectifs de ce que peuvent représenter les violences conjuguales d'un degré de virulence élevées. Qui plus est, le déroulement de la trame est accompagné d'un jeu de caméras de qualité: les plans ne sont pas fixes et ont à certains moments un aspect amateurs, cela ne fait que renforcer l'idée d'une instabilité psychique et morale persistante des personnages principaux, à savoir Georg et Anne. La prestation actancielle est irréprochable, sobre mais efficace, les émotions sont transmises de manière parfaites. La chute du film est à la fois suprenante et attendue: le spectateur habitué à voir les protagonistes s'enfonçaient dans une crise conjuguale qui gagne chaque seconde en monstrueusité, et qui révolte, car voir Georg s'enfermer dans une sorte de "bulle", cet espace de sous-sol lugubre qui met à disposition des jeux-vidéos, pleurer. Et Anne, qui essaie de camoufler ses, leurs problèmes dans la recherche intensive d'une fierté personnelle, ne pousse pas le spectateur à imaginer un retournement de situation aussi grand, mais plutôt à une rupture pure et simple. En définitive, il est certain que ce réalisateur, et que ces acteurs feront parler d'eux. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    La violence conjugale, exploitée ici avec justesse, poigne et originalité. Terrifiant à quel point l'amour peut être aussi violemment porté.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 mai 2008
    L’un contre l’autre a l’aspect d’un cinéma que je répugne. Mais poussé par d’excellentes critiques, je me suis rendu voir ce film hier soir.

    Je considère le cinéma dans toute sa variété. Il existe tout un pan de divertissement, un autre de cinéma indépendant. Je néglige volontairement le terme « cinéma d’auteur », typique de l’orgueil et de la démesure française. S’il existe bien un artisanat qui ne puisse être le fruit du travail d’une personne : c’est le cinéma.
    Revenons aux deux pans : Divertissement et indépendant. Les deux se valent. Le premier ne tend qu’au plaisir immédiat de son spectateur. Il se sert de recettes établies pour nous mener vers une satisfaction sans grande portée. Il aura l’avantage de ne pas nous distraire pendant 1h30. Le second rentre dans des aspects plus sensibles, voire politiques. Il exprime un point de vue original, une idée dérangeante à l’appréciation de son publique.

    L’un contre l’autre ne rentre dans aucune de ces catégories. Apogée d’un cinéma irrespectueux de son public, le film ne semble voué qu’à ne plaire à l’élite. Pendant 1h36, j’assiste au spectacle désespérant de deux victimes.
    Dans ce cinéma, les protagonistes pleurent sans raison leur tristesse. Leur désarroi n’est qu’un état de fait dont on se doit de prendre acte. Symbole d’un cinéma social réalisé par des bourgeois, pour des bourgeois. Pas de recherches. Pas de construction des protagonistes. On nous demande seulement de nous lamenter sur eux. Car dans la belle société, celle de nos aïeux gauchistes caviar, il est de bon effet de plaindre la misère qui nous est inconnue. Sans raison aucune. Sans aucune histoire. Juste pour la misère qui apporte la misère.

    Les clés, métaphores scénaristes sont énormes. Au point d’en provoquer des crises de fou rire. Aujourd’hui, je ne saurais contenir mes mots. Ce film me désespère. C’est regrettable de voir de si beaux sujets gâcher par de si médiocres traitements.

    En sortant, je me suis longuement posé la question.
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2008
    On ne parle pas ici de tabou mais du mal-être d'un couple de la classe moyenne allemande. L'ambiance est glauque, les lumières froides, une certaine sécheresse des rapports humains : tout ce que je croyais avoir disparu dans les films allemands !
    Non, mille fois non, il ne faut promouvoir ce genre de film ! D'ailleurs, pourquoi il a mis tant de temps à sortir en France ?
    diehard5
    diehard5

    43 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2008
    Voici une oeuvre qui aurait pu être un excellent téléfilm introductif à un "Dossiers de l'écran" sur le thème du mari battu par sa femme (un sujet rarement traité au cinéma). Le couple est excellemment interprété. Mais la forme reste plate : on y voit pas la patte d'un auteur.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2013
    Voilà ce que peut donner le cinéma d’auteur allemand quand il s’intéresse à la dérive d’un couple pendant la crise de la quarantaine : Un film au ton très austère qui nous permet de découvrir le cas original d’une femme amoureuse qui, grâce à la violence, semble prête à tout pour faire bouger, sentimentalement autant que sexuellement, son mariage à plat tandis que son mari restera statique jusqu'au bout. Ce film psychologiquement dérangeant sur un noyau familial en pleine implosion souffre sans doute de son académisme et de son rythme inégal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2008
    Dès les premières minutes, l'image, terne et décolorée, sans relief, pas "jolie", donne le "la". Le cadre est serré, mais pas trop. Peu de gros-plans, peu de plans larges. Ce cadre "batard" place le spectateur et les comédiens dans une position inconfortable et trace les limites d'un enfermement. L'un contre l'autre est un film sur l'enfermement. Celui d'Anne, institutrice, oppressée par un père qui se veut omnipotent et sait lui faire sentir que sans lui (et son argent), elle et son mari ne seraient rien. Privée du recul nécessaire à toute libération, obsédée par les diktats parternels de réussite (qu'elle reporte sur ses enfants), elle n'a aucun espace de révolte à sa disposition. Aussi est-ce Georg, son mari, flic consciencieux et altruiste, qui devient à la fois cause de tous les maux et défouloir. Lui, se veut indispensable et aimant, compréhensif et fort. Mû par la volonté de protéger et taire la névrose de sa femme, il va peu à peu accepter qu'elle le frappe. Les crises d'Anne rythment le film. Avec une justesse sidérante, Jan Bonny capte au plus près les noeuds du lien trouble qui unit ce couple au bord de la crise de nerf. Il réussit la prouesse de nous faire partager, avec une intensité rarement vue, ces instants presque anodins où l'apparence du bonheur éclate en morceaux au détour d'une phrase, d'un mot, d'une expression devenue insupportable. La solitude et la détresse de ces deux êtres, qui n'acceptent plus l'image que l'un renvoit de l'autre, et réciproquement, qui s'en veulent pour cela tout en s'aimant désespérément, est filmée et interprétée avec une telle profondeur qu'elle devient nôtre. Il est rare de ressentir à ce point, et physiquement, les névroses de personnages de fiction. Pour son premier film, Jan Bonny réussit la prouesse de traiter avec subtilité un sujet tabou, en imposant l'évidence d'un parti-pris réaliste jamais racoleur, qui montre sans démontrer, sans discourir, sans juger. Une oeuvre déchirée et déchirante. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2008
    Un couple, après plusieurs années. La femme aimerait du piquant, du piment, de la variété, du répondant... Le mari est un nounours aimant, mais monocorde, monotone. Et l'orage s'installe dans le couple, la relation bourreau-victime s'immisce insidieusement. Le bourreau souffre. La victime aussi, mais son amour lui fait supporter cet enfer. Auraient-ils eu besoin d'une aide extérieure ? Vont-ils pouvoir reconstruire sur de nouvelles bases ? Ces questions restent ouvertes, mais ce film permet de nous les poser.
    Fabrice G
    Fabrice G

    121 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2010
    Georg est flic, un bon flic même, humain, sensible et courageux, apprécié par ses collègues. Anne est institutrice, fume en cachette de son mari et en perpétuelle recherche de reconnaissance paternelle. Ils ont une quarantaine d'années et ont deux grands enfants... on devine que ces deux là se sont connus jeunes et qu'ils sont devenus adultes très tôt. Aujourd'hui, leur couple est en crise. Elle ne supporte plus la tendresse de son mari qui est pourtant plein d'attentions à son égard et est agacée par son flegme apparent et ses "ce n'est pas si grave" récurrents. Elle ne supporte plus non plus la mainmise de son père sur leur vie qui sait leur faire remarquer que sans lui ils n'auraient peut-être rien. Il lui semble que sa vie lui échappe, à force de frustrations innavouées, elle explose et commence à rouer de coups celui qui partage sa vie depuis si longtemps tandis qu'il tente de garder la tête haute dans l'espoir que la situation s'arrange... un jour. Jan Bonny, pour son premier film, s'attaque à un sujet tabou. Il nous confronte à l'intimité d'un couple de façon très réaliste. Au-delà du sensationnalisme du sujet abordé qui bouscule les idées reçues, il dénonce la détresse que l'on peut ressentir quand on n'arrive pas à trouver sa place dans une société codifiée. Si la mise en scène est classique, parfois proche du documentaire, l'interprétation, elle, est magistrale. Les prestations de Matthias Brandt et de Victoria Trauttmansdorff sont éblouissantes, au point que l'on ressent physiquement leur douleur commune, qu'ils tentent tant bien que mal de cacher à leur entourage."L'Un contre l'autre" vaut pour la justesse de son propos, c'est certes un film âpre et dur, mais c'est aussi un film d'une intensité émotionnelle rare qui questionne et qui secoue. En tout cas une nouvelle preuve de la vivacité du cinéma allemand contemporain et la révélation d'un jeune réalisateur prometteur. Un énorme coup de coeur pour ma part, un film que je vous invite à découvrir.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2008
    Ce premier long métrage du réalisateur allemand Jan Bonny était présent à Cannes 2007 dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs. Il raconte l'histoire d'un policier bien noté de Essen qui présente la particularité d'être un homme battu. Un homme battu par sa femme. On est donc confronté, tout au long du film, aux rapports que ce policier entretient avec ses collègues dans le cadre de son travail et à ceux, très particuliers, qu'il entretient avec sa femme, laquelle souffre d'une espèce de folie sans doute liée aux rapports mal vécus avec son père. "L'un contre l'autre" est un film plutôt déroutant : on ne s'y ennuie jamais, mais on se sent si éloignés des personnages que pas mal de scènes sont difficiles à croire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2008
    La dérive d'un couple, elle le ne le supporte plus, le méprise et se met à le frapper. Il endure les coups par amour. Un tango noir, sans concession ni rémission possible. Sujet difficile très bien traité, dialogues ciselés, scènes tellement justes que le film oscille vers le documentaire. Un bémol pour quelques longueurs et peut-être une absence d'optimisme qui rend le film éprouvant pour le spectateur. Un premier film très prometteur. A voir... en étant en forme!
    lafoudre
    lafoudre

    1 abonné 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2008
    Le sujet est original et intéressant. Pourtant le film a été une déception pour moi. Je n'ai pas cru à la situation et aux rapports du couple. Un bon point cependant : les acteurs sont très bons.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top