Derniers Avis : Garage - Page 2

Lenny Abrahamson livre içi un petit film simple et sans prétention porté par un Pat Shortt touchant et juste. Une mise en scène sobre au service de la simplicité et de la gentillesse de notre pompiste en manque d'attention. Un film qui traite de la solitude et des préjugés de la société actuelle, la peur de la différence que dénonce le réalisateur conduira Josie dans la tourmente jusqu'a une fin pudique mais assez claire.La musique sublime s'insinue doucement dans le film sans qu'on s'en rende compte et renforce le sentiment de solitude du personnage. Une certaine lenteur habite le film, justifiée par la situation géographique mais aussi par la vie de notre personnage principal, cela peut représenter une gêne donc soyez prévenu, fans de films au rythme infernal abstenez vous.

Un grand film tout simplement avec des acteurs magistraux.

Le meilleur long metrage vu en ce debut d'année, avec reviens moi,(dieu que la traduction du titre anglais est consternante), titre original atonement, et le ken loach, it's a free world, (pourquoi dans ce cas conserver le titre original? "c'est un monde libre, ça se dit, non!!!). mais revenons à garage qui est un petit film irlandais, plus cinema independant tu meurs!! budget, decors, comediens, à l'exception de Pat Shortt, star de la scène et de la television irlandaise, inconnu en france. Sa prestation d'idiot du village, dont la bonté n'a d'egale, est tout simplement à couper le souffle!! On pense à un film de Robert Bresson. C'est un petit film de rien du tout, mais qui vous poursuit longtemps, longtemps après sa vision. A ceux qui aiment l'irlande, du moins l'irlande "de la jeune fille rousse, les cheveux au vent, chevauchant une jument toute crinière dehors, sur une plage du donegal, abstenez vous, ce film n'est pas pour vous, à moins que vous voulez voir à quoi ressemble ce pays en realité.

Oui ce film est lent : il vous donne le loisir d'une étape Irlandaise... Pas d'action, le scénario est sans surprise.
Ce film contemplatif est pourtant un pur chef d'oeuvre. Il nous plonge dans un petit univers de la misère humaine, à l'occidentale. La douceur infinie de la brillante mise en scène et du jeu des acteurs gomme l'aridité de la tranche de vie qui nous est proposée. Il en résulte un film sublimement simple, et poétique.

C'est en suivant les critiques des spectateurs que j'y suis allée. Effectivement, ce film mérite le détour. Il n'y a rien à interprêter, oui la fin est marquante mais c'est un tout et n'est pas la somme de "ah il agit comme ça et puis il y a ça aussi" qui expliquerait à elle seule la fin.

La qualité de ce film réside dans la simplicité : la ville, la vie du personnage, sa vision des choses, les personnages en eux-mêmes, aucun héros ni d'anti-héros, là n'est pas le sujet.
Il s'agit plutôt d'éthique : (je caricature mais...) pas besoin d'avoir de grandes ambitions, il faut juste être conforme ou la hauteur de ce que l'on s'est fixé.

Un message important il me semble même si bien sur, cela peut avoir de lourdes conséquences.

J'ai lu que le réalisateur avait cherché à reproduire l'ennuie de la petite ville dans laquelle vit le héros. Mission réussi. L'ennuie se propage jusqu'au spectateur qui fini par se demander toutes les cinq minutes quand le film va finir, le film ne durant pourtant que 1H30. Un conseil : ne vous infligez pas ce calvaire.

Ce n'était pas le film que je voulais voir initialement mais ayant vu les critiques spectateurs ici, je pensais qu'il pourrait être bien aussi. L'histoire du film tient en trois phrases et il ne se passe rien. Je suis très déçu de ma soirée ciné et j'aurais mieux fait de regarder la télé. Je vous conseille d'éviter ce film.

Petit film irlandais intimiste . Dans une irlande profonde l'ennui suinte de partout et il reste le pub et les ragots . De plus la morale catho veille ; un etre simple qui s'occupe d'un garage fera les frais de cette alchimie.

D'un intérêt cinématographique limité, mais ce n'est pas un mauvais film. Au contraire. Tout tient au sujet et aux personnages, qui sont extrêmement attachants et bien traités. Belles scènes. Pas une seconde d'ennui. Les "critiques" d'ici qui parlent d'ennui ou de pauvreté des dialogues proviennent toujours de la même zone bien reconnaissable : les citadins qui s'ennuient, qui n'ont jamais connu ou ont oubliés le temps propre à la vie rurale. Désolé messieurs dames, mais ça existe vraiment les "idiots du village", le temps mort, vide, les trajets à pied le long de chemins vicinaux, les haltes pour donner à manger aux animaux. Et tous les moments où vous avez pouffés de rire dans la salle, où vous échangiez des regards complices avec votre voisin, ben c'était peut-être pas forcément des moments comiques. Pensez-y un peu. Si les gros messieurs en slip vous font rire, regardez plutôt Benny Hill ou Groland, bien à l'abri, à distance de la vraie vie, derrière le miroir glacé vos écrans...

C'est un film ou l'on ne s'ennuie pas malgrés des passages répétitifs où il ne se passe rien à part le train train quotidien. Josie c'est un être en marge de la société, que la naïveté va précipiter dans la tourmante de la bonne morale de notre société transgréssée.
Il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade !!!

Garage, film de Lenny Abrahamson nous introduit dans le monde d'un homme un peu limité et simple d'esprit qui malgré sa solitude et sa marginalité est heureux mais n'a pas d'amis et pas de véritable relations avec le monde extérieur.
C'est alors qu'un jour à la station service ou il travaille et passe ses journées, son patron lui présente un assistant, lui aussi solitaire et de tempérament calme.
La relation entre les deux devient intéressante jusqu'a ce que tout bascule.
Malgré la beauté du scénario, les sentiments cachés derrière celui ci, le film prend un tournant monotone une fois que nous sommes habitué à l'ambiance du film et à ce qu'il va dire.
Il y a même certains plans trop longs ou qui parfois ne sont pas nécessaire.
Hormis cela, le film reste intéressant mais peut être un peu trop mélancolique, dommage car l'affiche colorée annonçait tout autre chose.

Un beau film sur la différence, aussi sombre que l'affiche est gaie et colorée. Josie, superbement et sobrement interprété par Pat Shortt,
est un peu l'idiot du village, responsable de la station service locale, et semble-t-il bien intégré à la population. Mais peu à peu ce gentil
tableau se décompose pour faire place à une réalité plus sombre. La caissière de la supérette l'apprécie pour tromper son ennui ou pour
la faire danser un soir de déprime, mais gare à lui s'il commence à éprouver la moindre attirance. Ses copains du bar veulent bien rigoler
avec lui à condition qu'il offre des cigarettes, et les jeunes du village l'acceptent autour de leur feu de camp à condition qu'il amène des bières.
Lorsque débarque chez lui un jeune stagiaire de 15 ans, un début de complicité s'installe entre ces deux êtres solitaires, que l'on imagine
déjà se transformant en une jolie relation père - fils. Mais Josie n'a pas l'habitude des rapports humains, et c'est en voulant bien faire qu'il
va déclencher le rejet des autres et faire la découverte cruelle qu'il vit dans un monde ou il n'a pas sa place.

excellent mise en scène, excellent acteur .

C'est un film particulier ! Il faut avouer : on s'ennuie, on trouve des scènes inutiles et sans intérêt etc... Mais quand on voit la fin, on s'aperçoit que ces scènes ennuyeuses ne sont pas inutiles ni sans intérêt. En fait, elles nous permettent d'être très attentif. Si l'ennui pèse, c'est pour faire ressentir le sentiment de Josie. En fait, toutes les scènes de ce film sont utiles. Et rien que pour ça, cela montre l'intelligence du scénario qui veut jouer avec le spectateur. La fin est surprenante, même si parfois on s'y attendait un peu. Quant au personnage de Josie, il est vraiment attachant. Bref, ne passez pas à côté de ce film plus intelligent qu'il en a l'air.

"Garage", ou les divagations existentielles apaisées d'un loser patenté. Dans une bourgade aux étendues plates et au charme pauvre, Josie (Pat Shortt, exceptionnel) vit sa vie dans sa station-service, où il est odieusement sous-employé sans même qu'il ne s'en rende compte. Car Josie est naïf, Josie ne voit que l'apparence. Ne perçoit que le sourire sur le visage d'un salaud, et les rayons de soleil sur des nuages qui approchent. Le film est une hymne, à l'innocence tout d'abord, et à l'amour ensuite, de ce personnage, et de l'humain en général. Car peut-être est-ce libéré de tout poids et de toute psychologie particulière qu'un rôle peut exister, et grâce à cela faire en sorte que l'on croit en lui. Avec une patte contemporaine modelant superbement les paysages et les sentiments, Lenny Abrahamson fait respirer un film qui pourtant n'a aucun souffle (inexistance du scénario, minimalisme de la mise en scène, dialogues relativement pauvres), fait filtrer une grande pureté humaine à travers la simple contemplation d'un monde qui trace son chemin en oubliant un homme derrière lui. Toute la finesse et l'émotion du film réside donc dans son personnage et son rapport à l'extérieur (notamment par l'arrivée d'un jeune ado en manque de communication), dans la façon dont le metteur en scène parvient à capter les minimes dysfonctionnements personnels de cet homme. Si tout cela ressemble fort à une ôde poétique sur la clarté de l'être, "Garage" n'en est pas moins un film qui, en filigrane, accuse une planète égoïste et destructive. Dans une scène hilarante, Josie ramasse les déchets sur le sol, et finit par les jeter dans un buisson non loin ; c'est donc en essayant de faire comme tout le monde que le personnage copie, et pitoyablement, le réflexe imbécile des autres. C'est en essayant de faire bien qu'il se rend compte qu'il faut faire mal. Ce Josie-là à donc une âme, qui danse et chante à l'écran ; un homme qui de son corps piteux nous chuchote un passé. Mais l'heure es