Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 19 février 2008
J'ai lu que le réalisateur avait cherché à reproduire l'ennuie de la petite ville dans laquelle vit le héros. Mission réussi. L'ennuie se propage jusqu'au spectateur qui fini par se demander toutes les cinq minutes quand le film va finir, le film ne durant pourtant que 1H30. Un conseil : ne vous infligez pas ce calvaire.
Garage, film de Lenny Abrahamson nous introduit dans le monde d'un homme un peu limité et simple d'esprit qui malgré sa solitude et sa marginalité est heureux mais n'a pas d'amis et pas de véritable relations avec le monde extérieur. C'est alors qu'un jour à la station service ou il travaille et passe ses journées, son patron lui présente un assistant, lui aussi solitaire et de tempérament calme. La relation entre les deux devient intéressante jusqu'a ce que tout bascule. Malgré la beauté du scénario, les sentiments cachés derrière celui ci, le film prend un tournant monotone une fois que nous sommes habitué à l'ambiance du film et à ce qu'il va dire. Il y a même certains plans trop longs ou qui parfois ne sont pas nécessaire. Hormis cela, le film reste intéressant mais peut être un peu trop mélancolique, dommage car l'affiche colorée annonçait tout autre chose.
triste et convaincant à la fois, le rôle tenu par Josie nous apitoie car son destin s'assombrit inexorablement parce que Josie n'existe pas dans la société et que celle ci n'a pas la comppréhension et le pardon nécessaires pour le "ravi du village"
Il y a du Beckett dans ce film c'est vous dire que ce n'est pas gai mais s'il y a le désespoir, il y a aussi le talent. Et Pat Shortt est à citer en premier lieu. Il incarne à merveille ce personnage taciturne, modeste, gentil et malheureux. Le film se base comme une grand nombre de film sur la rencontre improbable de deux individus et d'une amitié que l'on n'aurait pas imaginé. Mais contrairement à ce que le spectateur pourrait attendre, cela ne va en rien sortir de sa misère le cher Josie. Son seul rayon de soleil est en fait le couperet final. Cruel ironie du film.
Un beau film sur la différence, aussi sombre que l'affiche est gaie et colorée. Josie, superbement et sobrement interprété par Pat Shortt, est un peu l'idiot du village, responsable de la station service locale, et semble-t-il bien intégré à la population. Mais peu à peu ce gentil tableau se décompose pour faire place à une réalité plus sombre. La caissière de la supérette l'apprécie pour tromper son ennui ou pour la faire danser un soir de déprime, mais gare à lui s'il commence à éprouver la moindre attirance. Ses copains du bar veulent bien rigoler avec lui à condition qu'il offre des cigarettes, et les jeunes du village l'acceptent autour de leur feu de camp à condition qu'il amène des bières. Lorsque débarque chez lui un jeune stagiaire de 15 ans, un début de complicité s'installe entre ces deux êtres solitaires, que l'on imagine déjà se transformant en une jolie relation père - fils. Mais Josie n'a pas l'habitude des rapports humains, et c'est en voulant bien faire qu'il va déclencher le rejet des autres et faire la découverte cruelle qu'il vit dans un monde ou il n'a pas sa place.
Un film plein d’humanité. Dans cette intimité de la campagne irlandaise on s’ennuie et on parle beaucoup pour ne rien dire… Sans avoir besoin d’être manichéen, le réalisateur nous dresse le portrait de Josie, le pompiste. Ce personnage simplet et plein de bonté fera ainsi les frais de la morale qui demeure malgré tout dans les esprits de ses congénères.
Oups, surpris par les critiques. Partant d'une bonne idée, la surexploitation de l'"idiot du village" tourne rapidement en rond, et on commence à se sentir vraiment partie intégrante de l'ennui du village en question après la première demie heure. Pas vraiment d'imagination dans le déroulement de l'intrigue donc, qui n'est pas aidée non plus par le réalisateur qui en fait des tonnes (pitié les images du cheval ...).
On ne retiendra donc pas ça au crédit du cinéma Irlandais ... reste Evolution. Ah non non plus en fait.
quel bonheur de commencer l'année avec un film comme GARAGE ! on n'est pas prêts d'oublier JOSIE, le personnage principal ! ce film est empreint d'une profonde humanité, d'une grande poésie. je comprends qu'il ait recu plein de prix partout.
Petit film irlandais intimiste . Dans une irlande profonde l'ennui suinte de partout et il reste le pub et les ragots . De plus la morale catho veille ; un etre simple qui s'occupe d'un garage fera les frais de cette alchimie.
N'allez pas perdre votre temps.Un petit télé-film qui aurait pu tenir en 15 minutes.Se contente de faire de la pub pour une chaine d'hôtels bien connue.Les acteurs s'ennuient,surtout au lit,et nous aussi.A éviter
Je viens juste de terminer ma critique de "lust caution" où je déplorais un manque d'émotion du notamment à une trop grand déploiement de moyens (images, décors..) Ici c'est tout le contraire, c'est presque un film minimaliste mais il se dégage une grande émotion. Mention particulière à Patt shortt l'acteur principal.En tout cas, un bien joli film dont on ne peut que regretter la modestie du circuit de distribution.Selon ma formmule consacrée:" si vous avez l'occase, allez-y" Cinéphilement vôtre Lafoudre
Une variation sur le thème du roman de Steinbeck "Des souris et des hommes"... L'histoire d'un homme qui n'a pas les codes pour s'intégrer, pour se fondre dans la masse... Un film très doux, très attachant, où il ne se passe pas grand chose, mais où je me suis laissé porter par le personnage de Josie, avec toute l'envie que ce grand bonhomme soit heureux... Mais...