Avis : Public Enemies - Page 10

J'ai surtout été époustouflé par Jhonny Depp, dans le rôle de John Dillinger! c'est un acteur de génie et il nous a encore fait ressentir son talent dans ce film à la hauteur de mes attentes! Christian Bale a également été très bon, ainsi que M.Cotillard qui a vite compris que les productions américaines, plus que les productions françaises la rendraient célèbres! J'ai adoré ce film, tant par l'émotion qui nous submerge dans beaucoup de scènes, mais aussi par cet nonchalance avec laquelle les acteurs se coulent dans leur rôles! chapeau bas, monsieur M.Mann!!!

Au niveau des fusillades, on sent la marque de "Heat" du même réalisateur. Bien, mais moins bon cela dit. La BO est également bonne. J. Depp et C. Bale ont le charisme pour leur rôle respectif, ainsi que la plupart des seconds rôles dont Baby Face Nelson. Il y a quelques bonnes évasions. Le film vaut le coup d'oeil mais Michael Mann oublie une chose cruciale à mon goût : L'argent. On n'en voit pas beaucoup la couleur. Tout juste quelques sacs qui semblent quasiment vides et dont les braqueurs donnent l'impression de prendre le plus petit, laissant les autres. Il y a un illogisme. Ils tuent plus qu'ils n'empochent de dollars ! Une belle fin, je trouve.

Public Enemies restera à jamais le dernier film vu en argentique sur grand écran. Il est de ces films que l'on retient plus de dix ans sans jamais les revoir, allez savoir pourquoi. Le long-métrage constitue le dernier rôle marquant de Johnny Depp. Bad Boy avec des principes, le vrai mafieux de cinéma comme on les aime. John Dillinger est un gangster d'un autre temps, qui se fait rattraper par une police moderne qui doit délimiter son territoire par la traque de l'ennemi public numéro 1. La photographie de Dante Spinotti est sublime, tout comme les costumes, dans des années 30 magnifiquement reconstituées. Michael Mann met en scène le holp-up comme personne. Il dresse ses scènes comme on écrit une partition. Une question de tempo et de maîtrise, l'action est de faite toujours entretenue par un rythme régulier qui rend le tout haletant. *TOP 2 FILM 2009*

Michael Mann est un des meilleurs réalisateurs si ce n'est le meilleur pour réaliser des films de Gangster avec une forte opposition avec la Police. Johnny Deep incarne John Dillinger à merveille accompagné par des seconds rôles de grande qualité (Christian Bale, Marion Cotillard, ...). Les années 1930 sont bien reconstituées et le rythme de ce thriller policier tient en haleine jusqu'à la fin.
Du pur cinéma de gangster des années 30 !!

Un excellent film qui réussi certes à donner une image sympathique à nos truands-héros sans pour autant les évangéliser...un grand spectacle.

3 ans après un de ses plus grands films incompris, Miami Vice, Michael Mann se retrouve donc à la tête de Public Enemies, une adaptation d’un livre de Bryan Burroughs, qui conte la vie et la mort de John Dillinger.Le film représente tout ce que Michael Mann a tenté de faire dans sa carrière et tout ce à quoi il est arrivé pour être consacré comme l’un des plus grands réalisateurs de polars de l’Histoire du cinéma américain. En effet, tous les éléments du cinéma de Michael Mann sont présents, comme l’esthétique toujours très propre et l’approche du numérique avec une image extrêmement fluide, qui tranche avec l’époque du film, les personnages troubles et jamais unidimensionnels, mais toujours passionnants aux destins funestes et des séquences musclées d’une froideur qui tranche avec les autres films d’action du moment, qui embrassent leur pyrotechnie jouissive. Les acteurs sont excellents, un véritable ensemble cast que seule Marion Cotillard gâche quelque peu avec son accent américain qui sent plus le pâté en croûte que les distilleries de New York. Le score d’Elliott Goldenthal est remarquable et permet à quelques séquences comme la mort de Dillinger de s’élever au-dessus de leur potentiel. Quant à 10 Million Slaves d’Otis Taylor, elle est juste intemporelle. Tout n’est cependant pas sans défaut, surtout quand le film met une grosse heure à véritablement démarrer et quand des seconds rôles aussi passionnants que Stephen Dorff, Jason Clarke, James Russo ou Christian Stolte sont aussi sous-utilisés.Public Enemies est un nouveau très bon film de Michael Mann, qui a pourtant fait mieux et qui fera probablement mieux. Mais en l’état, Public Enemies est un très bon thriller. Ce qui est déjà pas mal.

Tel une institution cinématographique le nouveau Michael Mann se fait souvent attendre, désiré, acclamé. On notera au passage l'attrait particulier que tout cinéphile apporte à ce réalisateur/auteur d'exception. Depuis le début des années 80 Mann porte une patte toujours délicate sur une forme de création très personnalisée, le polar étant son cheval de bataille. Maître d'oeuvre de A à Z sur chacun de ses films et metteur en scène passionné n'ont que rarement été assimilés à l'encontre d'un même réalisateur. En somme filmographie irréprochable, où une multitudes de niveaux de lecture et de non dits (mais suggérés avec finesse) apparaissent dans ses films. Un maître, une oeuvre entière. Il est donc décevant d'en venir à parler de Public Enemies tant le film fait l'effet d'un vieux pétard mouillé (comme le Button de Fincher). Sur le papier, dans les premières images disponibles, tout semblait alléchant, excepté un casting sur lequel on devait se poser quelques questions. Et l'effet est bien là, un casting râté, uniquement mais fortement sur ces rôles principaux. Mann réussit à dégager une force de réalisation unique et toujours riche mais hélas gâché par un Johnny Depp cabotinant d'un sourcil à l'autre formant une vague faciale pour donner du relief à une jeu "monoforme", trop minet, pas charismatique, le personnage historique de Dillinger s'efface alors sous les traits de Depp (habituellement doué voir magnifique). Le cinéma de Mann résonne plus comme celui d'un cinéma à faciès burrinés à la Trejo, Pacino, des peaux et des regards usés de vécu. Le rôle de Marion Cotillard est donc résumé à celui d'un meuble vernis laqué, mobile disposé de décor en décor. Seul une scène d'interrogatoire (relativement intense) viendra donner quelques points à sa prestation sans saveur. On se demande alors où Mann à mis sa direction d'acteurs durant le tournage. Le duo Beatty-Dunaway en est le parfait contre exemple. Seul Bale survole (encore une fois) l'ensemble et vole l'aura cinémato

« Public enemies » de Michael Man est le genre de film pour lequel on dit : il faut l'avoir vu. Dès sa sortie il a bénéficié de l’aval des critiques et de l’engouement du public. Pour une raison obscure (en fait pour la simple raison que le sujet ne m’intéressait pas vraiment n'étant pas réellement admiratif des légendes du crime…) j’ai mis du temps à le voir. Maintenant que c’est fait je me dis qu’il n’y avait effectivement pas urgence. Pour être clair j’ai passé un moment agréable devant le film, mais de là à crier au chef-d’œuvre il y a loin. Le film ne m’a vraiment pris qu’à partir de la deuxième heure où Dillinger lâché par tous se retrouve un peu le dos au mur, les choses commençant à lui échapper ce qui, contrairement à la première partie, rend le personnage plus intéressant. Mais globalement le film ne m’a pas vraiment transcendé et je trouve franchement l’excellente réputation qu’il a un peu exagérée, il semble que la signature Michael Mann soit pour beaucoup dans les bonnes notes qu’il a reçues. Le plus impressionnant finalement est le casting pléthorique qui constitue le film. En ce qui me concerne, donc, c’est un bon film qui fait passer un moment agréable et où l’on apprend un peu plus sur la période de l’entre-deux-guerres aux États-Unis ainsi que sur les débuts du FBI, mais pour le reste il n’a rien de si incroyable que les critiques ont bien voulu le dire. Mais je le conseille quand même, un Michael Mann pas enthousiasmant étant tout de même toujours meilleur que la plupart des films.

Quel ennui!!! Et pourtant, avec un tel casting j'espérais que ma mauvaise impression de départ allait changer... Que nenni! Dans un film de gangsters il faut éprouver de la fascination pour le malfrat ou une répulsion qui nous engage à espérer son arrestation. Et là...une totale indifférence pour un policier dénué de charisme, comme pour un Dillinger machiste et imbu de sa personne. Seule la fin est à peu près réussie mais pour y avoir droit, il a fallu assister à bon nombre de braquages et de courses poursuites répétitifs. Heat est décidément bien loin...

Ce remake du film Dillinger est une belle réussite. On y retrouve vraiment bien l'ambiance de cette époque et la réalisation de Michael Mann est impeccable. Enfin, l'interprétation de Johny Depp en John Dillinger est excellente.

Encore un très grand film de Michael Mann ! Quel punch, quel casting...! Un vrai film de gangster comme on les aime agrémenté d'une pléiade d'acteurs excellentissime. On reste scotché dans fauteuil jusqu'au dénouement final. Un immanquable pour tous les fans du genre !

Michael Mann redonne vie à « L’Ennemi Public n°1 », l’un des plus célèbres braqueurs américains ayant sévi au début des années 30, pendant la Grande Dépression.
Après avoir utilisé la HD sur Collateral (2004) & Miami vice - Deux flics à Miami (2006), le cinéaste persiste et nous offre là l’une de ses plus belles utilisations au cinéma. L’image est resplendissante et fluide, on en prend réellement plein la vue.
Niveau mise en scène, Michael Mann est très minutieux et nous restitue l’Amérique des années 30 telle que l’avons toujours vue, soucieux du moindre détail, que ce soit au niveau des reconstitutions, des costumes, des armes, des voitures, bref tout est passé au crible, rien n’est oublié. On y découvre même les prémices de la police fédérale, devenant par la suite, le F.B.I (avec des techniques inédites comme les écoutes téléphoniques ou encore les avis de recherche diffusés au cinéma).
Idem niveau casting, Michael Mann a brillamment choisit ses acteurs, que ce soit Johnny Depp (qui d’autre que lui pouvait être aussi crédible dans ce rôle ?), Christian Bale ou encore la frenchie Marion Cotillard.

Au début du film je pensais avoir devant les yeux un Mann mineur, pas mauvais, mais avec des défauts évidents, comme la véritable relation entre Dillenger et son public, car il répète à moult reprises dans le film que l'opinion public est de son côté, des éléments de réponses un peu faibles. Les scènes d'actions sont pas mal, mais n'atteignent pas le punch des précédents films du réalisateur. Puis vint la dernière heure du film, l'étau se resserre petit à petit sur Dillenger, le plus devient plus calme, et la tension monte paradoxalement, on a le droit à des magnifiques moments d'émotions, une scène finale superbe, que du bonheur. La fin parvient à rattraper largement les débuts bons (c'est Mann et donc pas n'importe qui) mais largement loin d'être sans défauts.

Excellent Film. Aprés les incontournables Heat et Collatéral, le cinéaste Michael Mann revient en grande pompe avec son nouveau Bijou qui est consacré au Biopic sur le Gangster John Dillinger l'un des criminels les plus populaires du monde. Pour Commencer la Réalisation est Nerveuse tout en disposant d'une photographie glaciale mais sublimée en passant par une Reconstitution authentique des années 30 dont les Costumes et Décors sont magnifiques et qui est servie par une BO trés efficace de Elliot Goldenthal qui s'accorde parfaitement au long métrage. Ensuite le Scénario est quand a lui Passionnant du début jusqu'a la fin en retraçant le parcours historique du grand banditisme ainsi que la grande dépression des années 30 a travers un rythme latent mais soutenue dans l'ensemble au cours des 2h10 de film, ajouter a cela des Scènes de Fusillades magnifiquement orchestrée en passant par des Morceaux de Bravoure saisissant ainsi que des Séquences de Braquages et d'Evasion mener tambour battant a un rythme éffréner tout en n'oubliant pas d'y apporter quelques notes de Violence et D'Emotion dont le dernier tiers du film est intensément riche émotionnellement. Enfin le Casting est au top avec en tete l'incontournable Johnny Depp qui est magistral dans la peau de John Dillinger un gangster charismatique,charmeur,brutal et arrogant dont l'acteur nous livre ici une de ses meilleures performances d'acteurs, a ses cotés on retrouve la ravissante Marion Cottilard qui tire son épingle du jeu pour sa performance de BillIe Frechette la compagne de notre ennemi Public Numéro 1 mais aussi le talentueux Christian Bale est quand a lui impeccable en prêtant ses trais au coriace et impitoyable agent fédéral Melvin Purvis sans oublier une belle brochette de Seconds Roles qui apporter leurs contribution au film tels que Stephen Lang,Channing Tatum,Billy Crudup,Giovanni Ribisi,Stephen Graham et Jason Clarke qui livrent une prestation sans fausse note. En Conclusion Public Enemies est une réussite totale en étant maîtriser avec maestria par le savoir faire du cinéaste Michael Mann qui livre ici l'un des Films de Gangsters les plus marquants du Septiéme Art et qui s'avere par la même occasion comme une oeuvre Flamboyante,Sanglant,Prenant,Poignant et Captivant dont les inconditionnels du genre et les fans de Michael Mann seront conquis par son nouveau Bijou Cinématographique a voir et a revoir.

Public Enemies est un film décevant et très peu passionnant. Si Michael Mann a le sens de l'esthétique et offre un visuel et un son de qualité, avec également de bons mouvements techniques de caméra, il délaisse l'histoire et sa mise en scène. Ainsi, l'intrigue et ses enjeux ne sont pas captivants, l'action n'est pas toujours prenante, les braquages deviennent vite répétitifs et anecdotiques, et les personnages sont peu intéressants. John Dillinger est au centre de l'intrigue mais le film, restant trop en surface, ne pose pas un réel regard sur lui et ne prend pas position sur les sujets abordés. Johnny Depp, pourtant juste dans le rôle, ne devient donc jamais le personnage qu'il incarne. Quant à ceux qui sont un minimum plus intéressants, ils sont souvent mis en second plan, Melvin Purvis en tête, pourtant interprété par un Christian Bale sobre et intense. Au final, un film à la belle plastique mais vain et sans âme.