On ne comprend pas très bien où veut en venir Candyman : Farewell to the Flesh, suite du premier Candyman (Bernard Rose, 1992). Le cadre festif du carnaval à la Nouvelle-Orléans pour mardi gras sert de toile de fond sans véritablement dire quelque chose de pertinent ni de la légende urbaine investie ni du carnaval en tant que tel, sinon annoncer, par voix off interposée, le retour des morts parmi les vivants. L’intrigue familiale alourdit considérablement le récit : les relations entre frère et sœur puis entre mère et fille encombrent la narration et nuisent au climat malsain et poisseux du premier opus. De plus, la grossesse d’Annie, censée rejouer celle de la femme de l’ancien esclave privé de sa famille, constitue un lien trop faible pour tenir ensemble le passé douloureux du croquemitaine et sa résurgence dans le monde moderne ; sa vengeance reste artificielle et glisse bêtement depuis la révolte antiesclavagiste vers la volonté de réparer un affront sentimental moins intéressant parce que moins intrinsèquement arrimé à ce que représentait le Candyman, soit l’esprit maléfique issu de la barbarie de la société blanche et soucieux de se venger. Trop explicatif, le long métrage de Bill Condon évacue toute l’aura du personnage spectral en dévoilant ses origines ; la démonstration prend le pas sur le mystère, et l’incompréhension générale qui déroutait jadis le spectateur mute en une anticipation de toute chose. L’épouvante, quoique ponctuée de trouvailles macabres plutôt réjouissantes, demeure prévisible et stéréotypée, le réalisateur confondant la peur et le sursaut, abusant des jump scare à tout-va. Une suite inutile, en somme, rehaussée par la partition musicale de Philip Glass et d’une mise en scène soignée, quoique trop perturbée par ces fameux sursauts des plus agaçants.
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2,5
Publiée le 29 juin 2009
"Candyman", la crèature issue de l'imagination du romancier Barker, reprend du service! Dans ce deuxième volet horrifique, Clive Barker, qui a supervisè l'ècriture du scènario, revient sur les origines du croquemitaine au crochet d'acier et suit l'enquête d'une jeune institutrice ètrangement attirèe par le monstre! Dans l'atmosphère du carnaval de la Nouvelle Orlèans, les meurtres se succèdent, tandis que l'hèroïne, campèe cette fois par Kelly Roman, dècouvre les secrets d'un passè enfoui! Beaucoup moins forte que sa première mouture, cette suite fait preuve un tant soit peu d'originalitè avec un Tony Todd toujours aussi bon, rèservant quelques effets bien sanguignolents...
“Candyman 2” est sorti trois ans après le premier volet. Le réalisateur hétéroclite Bill Condon n’en est encore qu’à ses débuts. Cette suite se veut revenir sur les origines de l’homme au crochet au lendemain de la guerre de Sécession en alternant les scènes du présent avec l’une des descendantes. L’effet de surprise a néanmoins disparu car l’intrigue repose essentiellement sur les conséquences à répéter cinq fois le mot “Candyman” devant un miroir. L’ambiance pseudo fantastique nuit quant à elle définitivement au réalisme au premier épisode. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ce deuxième volet déplace l'action des ghettos de Chicago jusqu'aux bas-fonds de la Nouvelle-Orléans, et voit le célèbre tueur au crochet terroriser la population pendant le Mardi Gras. "Candyman: Farewell to the Flesh" est clairement inférieur au premier volet. D'une part, l'originalité n'est plus de mise, et le détail des origines de Candyman n'était pas indispensable. D'autre part, la thématique des légendes urbaines est ici troquée contre une intrigue fantastique très classique autour d'une famille maudite. Quant à la réalisation, Bill Condon n'est pas Bernard Rose. Plusieurs décors et quelques scènes sanglantes sont sympathiques, mais il n'y a pas grand chose de marquant, et le réalisateur abuse des jump scares artificiels pour effrayer son spectateur. A noter tout de même que Philip Glass reste à la BO, et réutilise agréablement de nombreux thèmes du précédent film. Une suite dispensable.
Avec Candyman 2 on délaisse le côté légende urbaine du premier pour aller plus vers le fantastique et un côté malédiction. J’ai trouvé que le film passait à côté du formidable potentiel que pouvait proposer son sujet avec cet artiste noir massacré pour avoir fait un enfant à la fille d’un riche propriétaire. Son côté fantôme qui veut venger les crimes du passé qui n’ont pas été punis aurait pu donner quelque chose de très intéressant mais ça n’est pas exploité. Au lieu de cela le réalisateur multiplie les Jump Scare grossiers pas aidé par un scénario qui semble naviguer à vue. Dommage car l’ambiance de la Nouvelle Orléans au moment du carnaval convenait là aussi bien à ce qu’aurait du être l’histoire bien soutenue par une bonne partition musicale. Non qu’il soit réellement mauvais, j’ai trouvé ce Candyman 2 terriblement décevant.
En dessous du 1er, le rythme posé a malheureusement été délaissé pour une ambiance carnaval ainsi que plus de personnages. L'effet découvert n'y est plus, mais l'histoire de l'origine de candyman est approfondie.
Rien d'original dans cette suite (les scénaristes se sont pas cassé la tête), on retrouve ls apparitions du boogeyman assez téléphonés mais les meurtres sont plutôt réussis. On a tout de même moins de vitalité dans l'intrigue et la destruction de Candyman est pas géniale. Reste que c'est dans ce film qu'on voit ce qui lui est arrivé et là c'est plutôt réussi.
Le sous-titre du film, L'adieu à la chair, suggère la dimension tragique du personnage, prisonnier de son enveloppe repoussante, fantôme aux rêves morbides pour qui la mort n'est pas une fin mais un commencement. Au final, Candyman-l'ogre et Annie (Kelly Roman), qui cherche à le détruire, deviennent les héros d'une nouvelle version de La Belle et la Bête, tendance incestueuse. Tous ces éléments pouvaient aboutir à un film troublant, dérangeant, vraiment fantastique. Mais pas assez commercial ont dû se dire les producteurs... Aussi, pendant une bonne moitié du film, on tue, on éventre, on mutile, et la surenchère d'effets sanguinolents finit par désamorcer toute angoisse réelle. Il ne reste plus du sujet entrevu qu'un plat exercice de « hou, fais-moi peur !
Trois ans après le premier film réalisé par Bernard Rose qui adaptait fidèlement une nouvelle de Clive Barker, voici que sort une suite cette fois-ci réalisée par Bill Condon, déjà auteur de thrillers télévisuels. Si le premier était angoissant, amenant le spectateur à vivre une véritable terreur basée sur une légende urbaine aussi inventive que glaçante, ce deuxième opus ne suit pas vraiment le même chemin que son excellent prédécesseur... Déplacée à la Nouvelle-Orléans, l'intrigue oublie les mésaventures de cette pauvre Helen pour se concentrer sur celles d'Annie, une institutrice dont le meurtre de son père n'a toujours été élucidé. Manque de bol, son propre frère est convaincu que c'est le légendaire croquemitaine qui a fait le coup et, après une altercation avec un professeur, est retenu coupable du meurtre de ce dernier, en réalité dû au tueur au crochet. Dénué de tout suspense, possédant de bonnes idées à peine esquissées et des révélations prévisibles dès le début du film, Candyman 2 n'a en rien l'étoffe du film de Bernard Rose. Conservant le même acteur (l'excellent Tony Todd, toujours aussi imposant) et le même thème musical composé par Philip Glass, cette séquelle joue la carte du slasher fantastique sans panache, reprenant la même structure que son prédécesseur tout en y ajoutant quelques incohérences scénaristiques. Mais le long-métrage souffre surtout d'un réel manque d'originalité et d'une mise en scène très inégale où direction d'acteurs inexistante et faux-raccords contrastent avec quelques effets spéciaux réussis et un soin apporté aux décors lugubres de la Nouvelle-Orléans. Restent les origines de Candyman enfin dévoilées, certes quelque peu maladroitement pour ne pas dire grossièrement, mais néanmoins bienvenues, faisant de Candyman 2 une cette suite de facture médiocre n'ayant au final que peu d'intérêt comparé au chef-d'œuvre précédent.
Le deuxième volet de la série Candyman est une légère déception. L’intrigue, bien que transposée à la Nouvelle Orléans, est très semblable à celle du premier. La musique est elle aussi copiée/collée (mais on ne s’en plaint pas car elle est toujours aussi bien). Mais c’est surtout du coté de la réalisation et de l’ambiance que ce film ne tient pas la comparaison avec son prédécesseur. On ne rentre jamais vraiment dans l’univers ce qui engendre un léger sentiment d’ennui vers la fin.
Une suite inferieur au premier mais l'ensemble reste divertissant, le film respecte beaucoup plus les codes du genres que le premier mais Tony Todd est toujours aussi saisissant dans son rôle de croque mitaine.
Un slasher qui essaie de se faire original (pas d'adolescents avec des cordes vocales incroyables ou un tueur vivant). Les seuls moments flippants sont quand une main touche une épaule et il y a une musique soudaine. On ne sent aucune crainte pendant tout le film. Enfin surtout pour l'héroïne. Mais c'est original de prononcer le nom 5 fois et il vient te tuer ce soir. Malheureusement avec un jeu d'acteur déplorable et la peur pas réellement présente.
Dommage. Ce deuxième volet est calqué sur le premier et n'invente pas grand-chose. Le film reste sympathique à regarder mais on a presque l'impression de revoir le premier. Le film a au moins le mérite de nous en apprendre un peu plus sur Candyman (et j'insiste sur le "un peu").