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Akamaru
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1,0
Publiée le 23 décembre 2009
Quand Martin Scorsese rencontre les mythiques Rolling Stones,ça fait forcément des étincelles."Shine a light" retranscrit 2 concerts des Stones au Beacon Theatre de New York à l'automne 2006,lors de leur tournée A Bigger Bang. Scorsese sort la grosse artillerie pour capter chaque geste de ces sexagénaires survoltés.Il utilise ainsi 16 caméras(!!) donnant l'impression d'assister à un concert live.Son documentaire reste toujours dynamique car les 2 heures de scène sont entrecoupées d'images backstage et d'archives.On n'apprend rien que l'on ne connaît déja sur les Stones,juste la confirmation qu'être borderline est tout un art de vivre,et que le talent n'a pas d'âge.C'est un plaisir de rédécouvrir des hits de toujours comme "Satisfaction""Gimme Shelter""Sympathy for Mr.Devil"...Mick Jagger est bondissant.Keith Richard leader naturel.Charlie Watts en discrétion fusante.Ronnie Wood enthousiaste comme un gamin.Un groupe unique,40 ans de musique vitale et d'un partage passionnel avec le public.Une telle longévité force le respect,dont Martin Scorsese est le premier admirateur.Un peu hermétique comme format,mais on n'a pas vu mieux sur les Stones au cinéma.
C’est parce que ‘Paint it Black’ figure dans les suppléments que j’ai acheté ‘Shine a Light.’ Même s’il me prend l’envie de n’en regarder qu’un seul morceau, la plupart du temps je visionne le film dans son entier. La musique est fantastique et Martin Scorcese est excellent. Chaque visualisation est différente de la précédente. Ainsi la première fois je pensais que Ron Wood se jetant dans les bras de Bill Clinton l’apparentait à un esclave vis-à-vis de son maître. Les fois suivantes je ne vois et entend que le génie de ce guitariste qui est parfois le souffre-douleur de Keith Richards et parfois casse-pied pour Mick Jagger. Le charisme de Keith Richards me semble surfait, néanmoins j’aime bien sa voix et le son de sa guitare. Pourquoi se met-il constamment à genoux à la fin de ses morceaux, montre-t-il du respect à quelque entité invisible ? Le maquillage de ses yeux rappelle celui des prostituées dans les premiers temples religieux, il servait à hypnotiser les fidèles. L’énergique Mick Jagger est toujours le Big Boss de cette énorme entreprise au logo insipide. Dans le supplément Mick est exténué à la fin de « I’m free,» mais il a plus de 60 ans et nombreux sont ceux qui à la moitié de son âge seraient incapable de le suivre physiquement (et aussi intellectuellement). Charlie Watts est très british, très soigné pourtant à la fin du concert il jette ses baguettes vers le public à la manière des médiators de ses confrères guitaristes. Les 3 invités sont eux aussi surdoués, ma préférence va à la nordique Christina Aguilera tant au niveau esthétique qu’acoustique. ‘Champagne and Reefer’ est joué par 2 guitaristes qui portent chacun un crucifix autour du cou : étrange ! La choriste a une belle voix mais ses seins semblent trop à l’étroit dans ses tenues vestimentaires. Bravo Martin Scorsese.
C'est un documentaire et un film de concert formidable. Le montage entre les scènes d'installation du début, les scènes de concert, les images d'archives, forme une belle alchimie. On vibre au côté de ces géants de la musique dont l'âge et le plaisir de jouer se lisent sur les visages. La réalisation des moments de scène patit parfois d'un montage trop saccadé abusant des gros plans.
Fan de Rock donc fan des Rolling Stones , je ne suis pas trés concert , mais celui là est super ! Scorcese ne nous ennuie pas avec ses plans trés bien ! Film a voir !
L'un des plus grands groupes de rock filmés par l'un des meilleurs cinéastes américains actuels. Les premiers sont en très grande forme, le deuxième a fait appel à une débauche de moyens. Le résultat, un pied énorme pour le spectateur s'il aime le rock et le cinoche.
Peut-on encore oser présenter les Rolling Stones ? Le célèbre groupe de rock britannique, créé vers le début des années soixante par Brian Jones, est aujourd'hui encore considéré comme l'un des plus grands groupes au monde. Les Beatles, les Animals, les Yardbirds, les Who... Aucun des autres acteurs principaux de la renaissance du rock anglais ne leur survivra. [...] Dans Shine a Light, Scorsese film l'un de leur concert. Et tout est fait pour que l'on soit totalement immergé dans le spectacle. On plane au dessus de la scène, plonge et se glisse dans ses moindres recoins. Des coulisses jusqu'au public, passant aux pieds de Keith Richards et courant après l'incontrôlable Mick Jagger : on vit le concert. Il nous est même permit un petit retour dans le passé par le biais de quelques courts extraits d'interviews, offrant une très légère réflexion sur le temps qui passe. [...] Mais l'essence même de Shine a Light est bien entendu le son des Stones. Pour le film, ils choisissent de jouer des morceaux très peu connus du grand public. Ainsi, on découvre que Mick Jagger n'est pas qu'un musicien surexcité, mais aussi un grand chanteur de country. Keith Richards n'est pas juste un guitariste de légende, mais il est également un chanteur de blues très respectable. Si l'interprétation de Faraway Eyes par Jagger est un grand moment de lyrisme et que les riffs écorchés du dandy bohème Keith sont toujours aussi transcendants, on retiendra surtout l'arrivée du grand bluesman Buddy Guy sur Champagne & Reefer, qui ferait presque passer les regards fébriles et pleins d'admiration des Stones pour des yeux de novices. Qui a dit qu'on ne pouvait plus tout déchirer une fois la soixantaine passée ? [Ma critique complète sur http://redross.skyblog.com : mon blog de critiques ciné]
Le pur cinéphile, l'insensible à la musique des Stones, aura du mal à trouver quelque chose à se mettre sous la dent en visionnant Shine a Light, tant Scorsese s'est effacé derrière sa caméra, pour offrir un simple concert filmé, sans trop d'effets ni d'artifices. Le fan des Rolling Stones, lui, et ce malgré une setliste un brin curieuse, aura de la peine à réfréner son envie de taper du pied, de se lever pour se déhancher, applaudir entre les morceaux, s'allumer une cigarette, demander un rappel. Les RS déchirent encore sur scène et déployent une énergie brute incroyable. Quant à Buddy Guy, qui fait une apparition en guest, il est tout simplement monstrueux et casse définitivement la barraque.
Pas parfait car Scorcese aurait pu développer les interludes documentaires (afin de saisir l'histoire des Stones). Cependant la hargne et le talent des Stones ont bien été captés. Une grande réussite.
Malgré un début réjouissant et plein d'entrain de la part de ses protagonistes, ce documentaire sur la longévité des Rolling Stones dans le monde du rock est assez décevant. Très lisse, sans envolée, calculé, fade, le concert que suivent les caméras acrobates du cinéaste italo-américain est le gros point faible du film. La salle, pourtant très belle, est dotée d'un public amorphe, fait de VIP en grande partie. La musique est là, mais rien de bien sensationnel non plus, les vieux tubes étant joués sans vraiment de punch. L'intérêt vient donc du montage, qui tente de relier les débuts et cette fin de carrière du groupe, insistant sur le caractère singulier, unique de cette survivance de la cohésion existant entre ces quatre hommes. Ces retours dans le passé, qui ne ponctuent pas le film faute d'être trop rares, mais qui arrivent néanmoins à offrir quelques séquences étonnantes, sont assez réjouissants. Tout le reste est académique et sans véritable vie.
"Shine a Light" ressemble à un concert de rock, a le goût d'un concert de rock, mais n'est pas un concert de rock. Dans la salle : un public de beautiful people bien éduqués, autour de Bill et Hillary Clinton. Sur la scène, le meilleur groupe de rock du monde en 1970, soit il y a près de 40 ans, occupé depuis à jouer et rejouer des chansons impeccables, immortelles peut-être, tant de fois que tout cela ne ressemble plus à grand chose aujourd'hui (d'ailleurs, Keith, un peu pathétique, n'arrête pas d'en rire). Et puis derrière, autour, un ballet de caméras et un mur de spots qui déréalisent encore plus le set... et Scorsese, qui vient de rater son premier film depuis longtemps.
Pour des dinosaures, ceux-ci ont plutôt bien résisté aux pluies de météorites de la part de leurs confrères sans foi ni loi. 80% de concert, 20% d'archives, des morceaux impeccablement bien joués à de rares exceptions près et un grand cinéaste expérimenté à ce genre de défi pour les filmer; le mélomane stonien est comblé _ à part les nostalgiques de Brian Jones _ et l'amateur de cinéma ouvert a de fortes chances d'apprécier le spectacle de cette autre salle obscure du Beacon Theatre. La B.O. ne sert à rien, mieux vaut se ruer sur ce film avant que les quatre sexagénaires ne passent l'arme à gauche.
Plus authentiques et plus complets que les Stones, cela n'existe pas. Uniques. D'un stade à une "petite" scène, du grand Rock Show au blues originel, ils sont épatants de talent, d'intelligence et d'humour. Bon sang qu'ils l'aime cette musique raleuse et racoleuse! Vous ne pouvez échapper à cet amour et leurs invités sont époustouflants tant ils se coulent dans ce plaisir de jouer intrinsèque aux Stones. Très peu d'archives, dosage parfait, dont certaines sont à se tordre de rire. On comprend pourquoi ils sont toujours là. S'il vous plait, Pierres, ne vous arretez pas de rouler.