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pietro bucca
71 abonnés
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2,5
Publiée le 28 février 2017
A vrai dire j'en attendait un peu mieux, cela partait plutot pas mal, d'ailleurs. Mais le rythme est assez vite retombé et malgré la belle Edwige, ça rame, ça rame. Ce qui fait qu'au final, ce n'est pas une perte de temps, mais un regret. Le point fort tout de meme du film est que l'assassin est assez compliqué a démasquer, meme si un moment j'y avais pensé. Mais j'avais pensé a tous, alors....
Un giallo assez quelconque, ni franchement captivant ni bien mis en scène, mais on retrouve les ingrédients du genre (suspense, sang, érotisme) pour fournir ce qu’on recherche, mais j’en attendais un peu plus tout de même, au final je n’en retiens quasiment rien, reste Edwige, toujours aussi sublime.
PS : Je le déconseille fortement aux féministes, même moi par moment j’ai trouvé la misogynie ambiante abusé.
Un tueur en série rôde dans un immeuble, s'attaquant surtout aux jeunes et jolies femmes... Passé un meurtre introductif dans un ascenseur, qui a probablement inspiré Brian De Palma pour "Dressed to Kill", ce giallo peine à vraiment décoller. On nous aligne une galerie de personnages gratuits, qui servent principalement de réservoir à victimes et à suspects. Ce sans les creuser. Pire, les quelques éléments scénaristiques envoyés à la figure semblent avoir été pillés ailleurs. Edwige Fenech harcelée par un ex avec lequel elle avait une relation hors normes, c'était déjà vu dans "Lo strano vizio della signora Wardh", sorti l'année précédente (ils ont même repompé quelques plans !). L'histoire en arrière-plan de secte orgiaque fait aussi penser à "Tutti i colori del buio", sorti la même année. De même, il n'y a pas vraiment d'intrigue. Comme dans tout bon giallo qui se respecte, la police est ici totalement inefficace et reléguée au second plan. Habituellement, cela est compensé par un héros outsider qui mène une enquête dans son coin. Mais ici non, personne ne conduit vraiment d'investigation. Alors, gros navet ? Non, il y a quand même du bon. L'utilisation de l'immeuble qui relie les personnages, avec des grands angles occasionnels pour dévoiler les pièces. Quelques tueries sympatoches, ainsi que des touches d'humour amusantes. Et puis le tandem George Hilton / Edwige Fenech, grand habitués du giallo qui dynamise l'ensemble. L'un en architecte / propriétaire soupçonné malgré sa phobie du sang (!). L'autre en top modèle érotisée... toutefois calmez vos (h)ardeurs, question nudité ce giallo reste saga par rapport à la moyenne du genre. On aura tout de même une courte scène de coucherie entre nos deux acteurs. A ce demander si George Hilton était en couple illégitime avec la belle-soeur de Sergio Martino à l'époque, tant on les voyait enchaîner ce type de séquences dans leurs films !
Tout bon réalisateur italien de série B oeuvrant durant les années 60 et 70 se devait de prouver son éclectisme en passant d'un genre à l'autre pour satisfaire une industrie alors florissante qui savait capter l'air du temps en le réajustant à la sauce spaghetti. C'est justement dans le western spaghetti que Giuliano Carnimeo a fait ses preuves en réalisant quelques épisodes de franchises à succès comme "Sartana" ou "Django". Sans transition, il retrouve George Hilton qu'il a dirigé dans "Django arrive, préparez-vos cercueils" (1970) pour la mise en scène d'un giallo écrit par Ernesto Gastaldi, scénariste boulimique dont l'efficacité s'accommode de tous les genres si l'on ne lui demande pas de trop finasser. Dans le centre urbain de Gênes, filmé dans des tons grisâtres par Stelvio Massi, des meurtres à l'arme blanche (comme il se doit !) sont commis au sein d'un immeuble sans âme où heureusement sont logées de sublimes créatures pouvant aisément exciter la lame d'un quelconque pervers sexuel. La plastique de ces créatures menées par la très charnelle Edwige Fenech est bien sûr largement exposée par Carnimeo qui se glisse sans difficulté dans les canons du genre. Si l'on peut déplorer une certaine platitude dans la mise en image des crimes faisant retomber le suspense, on peut se consoler avec la qualité sarcastique des dialogues qui sont débités fort à propos par le commissaire Enci (impeccable Giampero Albertini), plus concerné par sa collection de timbres que par une enquête qui semble l'ennuyer. Avec son adjoint, sorte de Woody Allen italien (Franco Agostini), ils forment un duo qui constitue la bonne surprise d'un giallo qui faute d'une intrigue assez soutenue n'atteint pas les sommets. Toutefois on ne s'ennuie pas, étant fort bien accompagné par la sublime Edwige Fenech qui sera la même année à l'affiche de deux gialli de premier plan dirigés par Sergio Martino ("L'étrange vice de Mme Wardh" et "Toutes les couleurs du vice". On notera la conclusion très ouverte du film qui montre que derrière une légèreté revendiquée par beaucoup de réalisateurs de série du cinéma italien de l'époque, les thématiques sociétales étaient souvent présentes.
Un bon Giallo dans la veine du "Tueur à l'orchidee" malheureusement peu connu en France puisqu'il n'est même pas sorti en DVD.Ne pas se fier au titre français parfaitement ridicule, Satan n'ayant strictement rien à voir dans cette intrigue policière assez classique.Le réalisateur emploi tout les ingrédients du genre, tueurs ganté erotisme et intrigue Hitchcockienne et realise son film avec talent.On pourra regretter le jeu d'acteur moyen des seconds rôle mais Georges Hilton et Edwige Fennech sont excellent.