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Redzing
1 118 abonnés
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2,5
Publiée le 30 décembre 2023
Pour le 25 décembre, certains se gavent de téléfilms de Noël mielleux entre deux bûches au beurre. En amateur de cuisine italienne, j'ai choisi de déguster un giallo ! Voici donc "Sette orchidee macchiate di rosso", de l'inégal Umberto Lenzi. Ca commence plutôt bien. Avec un meurtre qui reprend les archétypes du genre (tueur en manteau, chapeau, et gants de cuir, crime à l'arme blanche, victime très agréable à regarder qui se dévêtit plus ou moins gratuitement...). Et une enquête correcte. Malheureusement l'ensemble faiblit au fur et à mesure. Si la réalisation tente de reprendre les codes du giallo des 70's, on est loin de l'atmosphère cauchemardesque et baroque des sommets du genre. Ca reste plaisant à regarder, mais sans éclat particulier. A l'image par exemple d'une scène de meurtre à la perceuse. Une très bonne idée, mise en scène de manière très (trop) simple, à base de champs / contre-champs et juste un gros plan pour finir. De même, l'enquête qui tient la route au départ, affiche ensuite son lot de facilités ou d'incohérences (les scénaristes utilisent quand ça les chante un grotesque portrait robot !). La police est des plus inefficaces. Les personnages sont un peu bêtes, prenant très peu de précaution devant un tueur qui rôde. "Mais oui, j'envoie ma soeur jumelle sans la prévenir alors que le tueur me recherche !" "Oh dit donc, le tueur se bat avec quelqu'un dans la piscine, et si je les regardais sans rien faire ?" Quant à elle, l'interprétation est correcte, sans relief notable. Je note la sous-exploitation étonnante de la sculpturale Marisa Mell ! A l'arrivée, il s'agit d'un giallo milieu-de-gamme. Les amateurs apprécieront, ceux qui veulent découvrir le genre seront avisés de commencer par un autre.
Une grosse blague 🤣 Les acteurs sont supers mauvais, on dirait qu'ils font du théâtre amateur très grossier. Les femmes sont faibles et stupides, elles s'évanouissent ou n'ont aucune réaction face au tueur spoiler: la femme qui se fait tuer par une perceuse et qui ne bouge même pas alors qu'elle avait largement le temps est le meilleur exemple
Le mari est un abruti lui aussi qui laisse seul sa femme prise pour cible, les plans sont répétitifs avec des zoom, ce qui force l'exagération des acteurs.
L'enquête est super longue pour une fin ultra rapide avec la mort la plus ridicule d'un tueur de l'histoire du cinéma spoiler: qui se noie on ne sait pas comment en coulant au fond d'une piscine 🤣
La musique du film qui passe beaucoup trop souvent est insupportable, elle reste en tête et on dirait que la guitare est très très mal accordé .
Malgré tout ce film ma fait bien rire de par ces débilités, ( c'est plus un film comique qu'un film d'horreur/thriller). On peut citer le portrait du "tueur" que le mari montre à tout le monde mais qui ne ressemble absolument à rien, l'orage qui éclate dans un hôpital psychiatrique pile quand l'infirmière ferme la porte de la chambre où est l'une des femmes, le mari qui écrit au marqueur sur une image de Marilyn Monroe géante chez des inconnus, bref...
Ça se regarde, ça peut faire rire, mais c'est pas génial.
Ce film, réalisé par Umberto Lenzi et sorti en 1972, n'est pas mal mais sans plus. Et c'est fort dommage car les codes du giallo sont respectés à la lettre et ce, dès les premières minutes. Le film s'ouvre en effet sur le tueur, en vue subjective, avec ses gants en cuir et sa lame qui brille. Après s'en suit les cris et les meurtres de plusieurs prostitués. On se dit alors que nous sommes dans le giallo par excellence, ce qui est une très bonne chose et qui est très encourageant, mais malheureusement le film démarre très fort pour finalement s’essouffler assez vite en cours de route. Le rythme n'est effectivement pas du tout soutenu. Nous passons de scènes de dialogues peu intéressantes à des scènes de meurtres qui réveillent un peu le spectateur mais le tout reste assez mou. Fort heureusement, j'ai beaucoup apprécié les personnages principaux qui mènent l'enquête avec les policiers. En effet, comme dans la majorité des giallos, ce sont des civils qui mènent l'enquête et non des policiers et celle-ci, si molle soit-elle, est relativement intrigante. Le twist est quant à lui plutôt surprenant même si la fin manque également de rythme, notamment la scène de combat dans la piscine qui devient assez rapidement ridicule. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Rossella Falk et Antonio Sabàto qui jouent très bien. "Le Tueur à l'orchidée" respecte donc parfaitement les codes du giallo mais dans une intrigue qui reste, dans l'ensemble, un peu trop molle.
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1,5
Publiée le 14 mai 2022
Les lumières s'èteignent, "Sette orchidee macchiate di rosso" (1972) de Umberto Lenzi peut commencer! Une intro très violente qui donne le ton avec l'assassinat sauvage d'une prostituèe dans un champ, une intrigue sinueuse, des visuels intèressants (cf. la peinture qui dègouline sur la victime) ; enfin un giallo qui ne va pas nous dècevoir! Et puis la dèconvenue : l'ensemble a mal vieilli, beaucoup de blabla sans intèrêt...Vous allez me dire qu'il faut mettre l'histoire en place, prèsenter les personnages, etc. L'ennui se dissipe heureusement dès que le meurtrier tue ses victimes en nous offrant par intermittence le giallo attendu! Sauf qu'il est dèjà trop tard, le niveau de tension est inconstant même si la traditionnelle rèvèlation du tueur en sèrie est assez surprenante! Pour les aficionados du giallo! Les fans de Lenzi diront que le gore est ètonnamment restreint pour ce film...
Un bon giallo assez rythmé nerveux et efficace même si l'intrigue est passablement compliquée.Certes on n'est pas ici au même niveau que les meilleures productions du genre signées Argento ou Bava mais Umberto Lenzi ne s'en sort pas si mal.Sa réalisation est plutôt soignée mais on regrettera une interprétation un peu hésitante. A voir pour les amateurs de cinéma Bis italien des années 70 ou pour ceux qui veulent le redécouvrir.
Joliment photographié, parsemé de quelques rares seins dénudés et orné de la présence de la très photogénique Uschi Glas, ce film est néanmoins une déception. L'intrigue policière est incompréhensible encombrée de fausses pistes dans lesquels on se perd, le suspense est artificiel, l'intrigue est faible pour ne pas dire farfelue, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe… mais heureusement le bellâtre de service est plus malin que tout le monde…
Le tueur à l'orchidée est un policier italien bien faignant et sans les caractéristiques du giallo à savoir du sang de tomate partout avec de l'érotisme à foison..... non là, à part quelques jeunes femmes un peu déshabillées, rien ne vient secouer notre apathie........
Un thriller sympathique bien mené qui se laisse suivre sans problème. L'intrigue est intéressante et nous tient en haleine jusqu'au bout avec un final qui n'est pas prévisible. De plus, le film a bien vieilli donc, on n'est pas focalisé sur cet aspect comme ça peut être le cas dans d'autres films.
Un giallo plutot intérressant. On suit l'enquete avec interet, meme si quelques incohérences surgissent. Mais c'est un film plutot distrayant. Pas trop mal.
Lenzi met en scène paresseusement son giallo et l'histoire (il a écrit lui-même le scénario) est assez décousu de plus les meurtres n'ont rien de sanglant et ne choquent pas (même le meurtre à la perceuse fait peu d'effet). Malgré tout Le Tueur à l'orchidée se laisse regarder mais ce giallo est un faible représentant du genre sinon on peut apprécier la présence de la ravissante Uschi Glas.
Giallo classique mais de très bonne facture, réalisé par Umberto Lenzi considéré comme un second couteau derrière les Bava, Freda et autres Argento. Dans un Rome des années 70 on suit avec plaisir cette enquête malgré tout un peu répétitive dans ses rebondissements et dans sa progression. Le final est assez surprenant. A noter que Lenzi n’utilise pas trop les effets sanguinolents qui étaient la marque de fabrique du genre. A la place il nous délivre quelques seins nus du meilleur effet.
Très bon giallo à l'ancienne, comme il était à la mode en Italie dans les années 70. Umberto Lenzi, le réalisateur, était même un des spécialistes du genre. Assez gore et rempli de suspense, mais ce n'est pas un monument non plus...