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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 mars 2014
Parmi les premières œuvres de Godard, ce film n’est probablement pas le plus ‘important’. Cela dit, la mise en scène est très agréable à observer (avec des jeux de lumière intéressants et une opposition bleu/rouge des personnages qui caractérise ces derniers et embellie chaque plan).
Les personnages sont aussi mordants que ceux de Pierrot le Fou ou d’A Bout de Souffle, et le réalisateur expose avec drôlerie (ou égocentrisme) la singularité des films de la Nouvelle Vague (avec par exemple Belmondo qui évoque le film dans lequel il a précédemment joué : « Il y a A bout de Souffle à la télé, je voudrais pas le louper! »)
Personne n'a compris le film ou quoi? Godard distribue des clés de compréhension logiques tout au long du film, il faut les voir, la fin n'est pas celle que vous croyez ou voyez...Chapeau Mr Godard! Pareil pour Pierrot le Fou, hé bien voyez ce que vous croyez voir, spectateurs et critiques, vous êtes à côté de la plaque...Dépassé par le génie qu'est Godard, il vous prend dans sa toile, il est le maître à bord....
J'adore la nouvelle vague, mais je n'avais jamais entendu parler de ce film. C'est bien dommage car je ne comprends pas pourquoi : Moins ennuyeux que "Le Mépris", aussi touchant que "Pierrot le fou" et aussi drole qu'"A bout de souffle", ce film fait parti de mes Godard préférés. Le trio d'acteur est géniallissime. Godard savait faire de vrais personnages, loin des quarentenaire pleurnichards et horriblement communs que l'on retrouve dans le cinéma français actuel.
Ce film est une bouffé de fraicheur qui respire la légéreté et la joie de vivre.
Leger et expérimental, une femme est une femme est un film de début de carrière ou Godard plein de fougue et d’envie tente un maximum de choses. Parfois cela donne des petits moments magiques, parfois cela tombe dans le ridicule. Son trio d’acteur enthousiastes évite au film de verser dans une prétention qui aurait été mal venue. Le côté filmé sur le vif donne aussi une photo intéressante de ce Paris près 68. Dans la filmo de son auteur j’ai déjà vu mieux, mais j’ai aussi vu bien pire.
Un an après le cultissime "À bout de souffle" , Jean-Luc Godard réalise "Une Femme est une femme", une Comédie sentimentale et musicale au rythme fou, sur la lâcheté des hommes et le désir des femmes. Le film montre de sérieux atouts avec une bande musicale endiablée signée Michel Legrand, et un casting prestigieux. Avec son accent adorable, Anna Karina, à juste titre récompensée pour ce rôle, est effectivement magnifique dans son personnage de femme moderne et candide. Une réalisation de Jean-Luc Godard, par Luc Godard ; l'homme "à part", le bourgeois intellectuel, le révolutionnaire qui "change les règles". Il nous offre L'humour sarcastique du cinéaste "nouvelle vague", une mise en scène et un montage audacieux, une photographie classe. Mises à part les contradictions constantes (et lassantes) des personnages, leurs dialogues mêmes incohérents sont néanmoins pertinents.
Troisième long-métrage de Jean-Luc Godard (mais le deuxième à sortir sur les écrans du fait de la censure du Petit soldat), Une femme est une femme est un plaisir de tous les instants. Beaucoup plus léger et ludique que la plupart des réalisations de JLG, le film est un prétexte pour s’amuser avec les faux-semblants du cinéma et en détourner ses codes. Décalage entre le son et l’image, personnages s’adressant aux spectateurs, montage ludique avec de nombreuses coupes dans le plan,... ce film aux décors pop et colorés multiplie les facéties et dépoussière avec panache le paysage cinématographique français. Le trio Anna Karina-Jean-Paul Belmondo-Jean-Claude Brialy est sublime et offre plusieurs séquences d’anthologie. Un film délicieux, injustement renié par son créateur.
C’est écrit au début que c’est original, ayant obtenus des prix de la mise en scène, constatant que c’est audacieux cette histoire jazzy mélange sonorité percutante, du supportable parce que fascinante, les lettres défilent de mode 1961 inhabituelles. En ne peut plus audacieuse réalisée dans ce hasard des rencontres citadines, dans la France population densité en noir et blanc et couleur à ravir, réagissante devant les questions osées de Jean Claude Brialy, sa partenaire Anna Karina est une femme des mots-clés basiques, leur vocabulaire est une forme théâtrale.
Jean-Paul Belmondo à bout de souffle, vient s’insérer en triangulaire romantique, des chansons sponsorisées par la vielle presse sens critique innée en vogue vintage, de droite à gauche que les journaux magazines s’en mêlent dans cette réalisation chef-d’œuvre Franco-Suisse démagogue. Le Figaro, Marie-Claire, Le Monde, Libération, France Soir, ça se raconte chez le quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel, trimestriel, semestriel, les idées fleurissent dans les années yéyé, Charles Aznavour chante l’amour français...!
J'aime les choses audacieuses que Godard met dans ses films, surtout dans la mise en scène. Mais une fois de plus le scénario et l'histoire de base sont assez médiocres. La musique est énervante, Anna Karina est par contre craquante avec son accent bizarre.
Ce film est clairement un gros navet. Placement de produit, placement d'Anna Karina, placement de nudité... Ce film est le film de quelqu'un qui a trop pris confiance en lui. Ridicule et inutile.
Après son innovant "A bout de souffle" dans le registre du cinéma policier, Godard revisite la comédie de moeurs (et musicale, à considérer l'abondance de la bande sonore). Sur le prétexte d'un couple en crise (Anna karina demande en vain un enfant à Jean-Claude Brialy), Godard explore la relation homme-femme autant que la place de la femme dans la société. A sa façon, c'est-à-dire sur un mode de fantaisie débridée, de digressions originales et de textes saugrenus. Sa mise en scène, qui se joue des codes habituels et des conventions avec ses faux raccords, son découpage et son montage approximatifs, anarchiques, ses incrustes, introduit une dialectique pour le moins déconcertante.
Même si l'histoire d'Angéla et Emile Récamier -dont la nature et la fantaisie ne sont pas sans rappeler les jeunes couples charmants de Jacques Becker ("Edouard et Caroline", "Antoine et Antoinette")- n'a qu'un intérêt relatif, on est sensible à l'inventivité et à l'espièglerie de Godard. D'autant qu'en dépit d'intention spas toujours faciles à décrypter, "Une femme est une femme" n'est pas encore ce cinéma intellectuel et obscur que sera le cinéma de Godard après les années 60. Coincée entre "A bout de souffle" et "Pierrot le fou", cette coolaboration entre Belmondo, dans le rôle d'Alfred Lubitsch (!), et Godard n'est pas la plus connue, au point qu'on a tendance à l'oublier.
Un film de Godard assez méconnu et qui est pas si mal que ça ! La mise en scène est brillante et la réalisation est le gros point fort du film ! Quand à l'histoire et son scénario, le film est assez plat malgré de très bonnes Idées.
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0,5
Publiée le 3 mai 2021
Anna Karina chante fait du strip-tease et veut un enfant. Son petit ami Jean-Claude Brialy n'en veut pas. Leur ami Jean-Paul Belmondo est prêt à mettre Anna enceinte Jean-Claude Brialy change d'avis et décide de le faire et c'est la fin de l'histoire. Ce n'est ni une comédie musicale, ni une comédie ni un hommage aux films hollywoodiens et ni grand-chose en fait. J'ai vu des farces avec Brigitte Bardot de la même époque qui restent plus fraîches plus audacieuses voire plus inventives que celle-ci. N'est-il pas temps d'admettre que Godard fait partie des réalisateurs les plus surestimés du monde. Que plus qu'Eric Rohmer ou Joseph L Mankiewicz ses films sont principalement des conversations de gens et que ces conversations ne sont pas brillantes ou intéressantes. Son succès n'est-il pas davantage le fruit d'une mode que d'une réussite artistique. L'expérimentation formelle est-elle une si grande vertu lorsqu'elle semble moins destinée à éclairer qu'à confondre et aliéner le public. On a le sentimental en regardant ce film que Les parapluies de Cherbourg pourrait être en réalité une expérience formelle beaucoup plus audacieuse et radicale sans parler du niveau de divertissement...