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Truman.
227 abonnés
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3,5
Publiée le 3 février 2014
Je me surprend à apprécier un film de Jean Luc Godard ( lire son nom comme dans le film "Le Mépris" me fera toujours autant rire ), car après trois tentatives allant de l’infâme bouillie pédante, pseudo philosophie de la vie et de l'amour, infâme étalage de sa culture cinématographie et film juste correct je pensais que je n'allais jamais apprécier un de ses films . Mais non je ne m’arrête pas a trois et je continue d'explorer sa filmographie .
Avant de dire du bien de ce film je dois tout de même dire ses défauts, des défauts habituels au cinéma de Godard, le premier truc qui m'a véritablement saoulé et charmé a la fois, c'est sa réalisation . Comment expliquer cette réalisation ? C'est pas tant la réalisation qui m'a saoulé mais la musique, souvent mal placée, le son est a fond et on entend plus les dialogues, parfois répétitif, parfois de trop . La musique prend trop de place et vient gâcher de magnifiques dialogues, des dialogues fins, légers, subtils, drôles et décalés .
"On ne sait pas si c'est une comédie ou une tragédie mais c'est un chef d'oeuvre"
Puis les acteurs donnent cette touche de charme dans leur enfantillages, un trio qui fonctionne parfaitement, Anna Karina, Jean Paul Belmondo et Jean-Claude Brialy tout ceci donne lieu a des scènes magnifiques ( l'engueulade dans l'appartement, le coup des livres etc ...) . On se crache au visage avec amour et on s'engueule avec joie, un esprit bon enfant règne dans cette comédie .
Bien évidemment on retrouve ce coté "j'me la pète mais avec classe" chez Godard, on glisse subtilement le titre d'un de ses films dans un dialogue pour faire de la pub . Enfin bon ce Godard se démarque mieux de ses autres films, drôle, bien écrit et original .
Pour Ana Karina qui irradie de la couleur et de la sensualité pendant 1 h 30. Pour revoir le Paris gai et gris des années 60, avant que Mai 68 ne le renvoie à l'histoire : la guerre d'Algérie, l'Huma, le téléphone qu'on partage sur le palier, les premiers gros mots qui scandalisent encore, le Dubonnet sur le zinc, tout est là. Godard rend avec "Une Femme est une Femme" un hommage joyeux à Lubitsch (femmes inconstantes - mais maitresses-femmes - et portes qui claquent), mais il capture surtout de manière sublime un air du temps, une légèreté divine... malgré la tristesse lucide de l'impossibilité amoureuse. Et, cerise sur le gâteau, il y a Belmondo, ange à la moue jaggerienne, encore le plus séduisant des hommes.
"A la télé, ils passent "A bout de souffle", je ne voudrais pas le louper." signé Jean-Paul Belmondo, Jean-Luc Godard, pour ma part, c'est assez mitigé, si je n'ai pas accroché à des films comme "Made In USA" ou "Alphaville", j'ai été éblouie par les géniaux "A Bout de Souffle" et "Pierrot le fou", ce qui me donne toujours la curiosité de découvrir ses autres œuvres. Assurément "Une Femme est une femme", l'un de ses premiers films fait partie des meilleurs que j'ai pu voir. On retrouve ce style si unique et inventif qui le caractérise pour pas mal de ses films et notamment à ses débuts. Intelligent, original, ironique, jazzy, théâtrale... un brillant exercice de style, à travers l'histoire d'une femme qui veut un enfant assez vite et si ce n'est pas son fiancé qui lui donne, ce sera son ami qui est amoureux d'elle. Sa mise en scène est originale et brillante, comprenant beaucoup de bonnes idées et de trouvailles. Anna Karina est géniale, et remporta notamment le prix de la meilleure actrice au festival de Berlin. Les autres interprétations sont tout aussi excellente et notamment un charismatique Belmondo. Godard sublime Paris, une capitale qui vit et qui vibre. Visionnaire et brillant.
Superbe comédie signée Jean-Luc Godard, tel un bouleversement cosmique dans l'horizon cinématographique Français des années 60-70... Ici, tous les codes du cinéma sont magnifiquement transgressés pour notre plus grand plaisir cinéphilique... Drôle, envoûtant, étrange: Bienvenue dans l'univers initiatique et précurseur de Godard. A découvrir.
Un bon film de JL Godard, dans une veine très poétique, très créative. Un bon démarrage avec une bande son très soignée , tel cette chanson d’Aznavour qui accompagne Anna Karina déambulant dans les vieux quartiers de Paris, plein de charme et de nostalgie .Suivi d’un très beau duo de danse , style Fred Astaire, entre la même A. Karina et JP Belmondo. Le ton est donné, de la liberté, de la fraicheur et de l’insouciance. Tout le film est rempli de légèreté, et d’allégresse de la jeunesse . Peut-être le film le plus léger de Godard. On retrouve aussi des thèmes sociaux avec Ana Karina qui découvre la contraception , une amie lui a ramené d’ Angleterre un outil pout contrôler ses périodes de fertilité. Anna Karina veut un enfant mais hésite entre deux hommes, Brialy son fiancé ne veut pas engendrer tout de suite, et Belmondo, charmeur et séducteur qui veut bien être son amant ne dirait pas non. Beaucoup d’humour aussi dans ce Godard 1ere période. Marie Dubois (charmante et délicieuse) en militante communiste qui se fait exclure du parti parce ce qu’elle ne se lève pas assez tôt pour aller vendre l ‘ "Humanité Dimanche". Jeanne Moreau , en « guest star » d’une scène, accoudée à un bar , qui se demande où sont Jules et Jim. Belmondo lui même qui indique à Karina qu’il reste à la maison car ce soir on projette à « Bout de souffle ». Beaucoup de clins d’œil, et un humour persifleur. La bande son est formidable et donne la cadence au film. Aznavour à plusieurs reprises, « Tu te laisse aller » avec des gros plans du visage de Karina, comme une mise en perspective de son futur. De très jolis plans aussi, avec une caméra qui tourbillonne et filme le Paris des petits métiers, du quartier des grands Boulevards, avec beaucoup de maestria. Bien sûr le film est un hommage à Anna Karina, tout jeune amour de JLG, qui filme magnifiquement les femmes qu’il aime. Mais c’est aussi un très beau témoignage d’une époque, annonciateur de l’émancipation de mai 68.
Je n'ai pas aimé ce film et je n'en ai rien à cirer que des "pseudos intellos" viennent s'insurger contre cet avis et s'écrient au scandale, tout ça parce qu'il a reçu de nombreux prix pour son audace et sa jeunesse ( des prix qui furent sans doute justifiés de leur temps, mais certainement plus de nos jours). D'abord, l'héroïne a non seulement une petite voix, mais encore un accent qui la rend particulièrement inaudible et énervante. Des morceaux musicaux arrivant de manière impromptue tout au long des dialogues rendent la compréhension encore plus pénible. Ne parlons pas non plus des effets dignes du mouvement surréaliste comme des incursions de textes décousus sur l'écran, et autres détails volontairement absurdes. Pour montrer que l'homme est un éternel enfant on va nous montrer un type qui fait du vélo dans son appart pendant 10 minutes ! Des films qui se veulent les précurseurs d'un courant d'originalité par rapport à leur époque, et qui prétendent à une esthétique complètement hermétique, je n'en dirai qu'une chose: à force, ça gonfle !
Non mais sérieusement, Godard pensait-il faire un hommage à Lubitsch avec ce film ? Car Lubitsch c'est, je trouve, cent fois mieux. Lubitsch c'est pas du cinéma pseudo-intellectuel avec des pseudo-bonnes idées et des pseudo-dialogues qui font mouches. Lubitsch c'est frais, divertissant, rythmé, Godard c'est tout l'inverse. La comédie version Godard c'est franchement lourdingue, qu'on arrête de faire mal jouer les acteurs pour faire genre ils jouent bien, c'est pénible. En plus j'ai trouvé ça très mal filmé, alors oui, on voit qu'il a voulu tenter des choses dans la mise en scène, mais si c'est raté, autant le jeter lors des rushs.
Quand je lis les critiques, j'ai l'impression qu'elles sont bonnes uniquement parce que le cinéaste porte le nom de Godard. Je ne connais pas bien ce réalisateur, j'ai plutôt aimé Le Mépris et vraiment adoré Vivre sa vie, mais là je ne comprends pas comment on peut appeler ce film un chef d'oeuvre. Certes, Godard tente de nombreuses choses au niveau de la réalisation, mais ce n'est pas parce que c'est original voire inventif que c'est nécessairement bon. J'ai tout d'abord trouvé insupportable la torture infligée au son et aux musiques. L'idée pourrait être intéressante si elle avait un réel but, là j'ai plutôt ressenti un bordel pas possible, les musiques étant souvent lourdingues voire sans cohérence avec les images qu'elles accompagnent. Parfois même, elles se mélangent avec les dialogues ce qui ne présente à mon goût pas grand intérêt. A part ça, j'ai trouvé le scénario absolument pas intéressant. On se fout totalement de ce qui se passe et le personnage joué par Anna Karina ne présente pas non plus beaucoup d'intérêt à mes yeux. Seul son charme opère de temps à autres, mais rien de plus. J'ai trouvé les dialogues aussi ratés que les musiques : ça part dans tous les sens, on ne comprend pas toutes les liaisons, c'est un peu le bordel. A vrai dire, le seul moment que j'ai trouvé vraiment génial se trouve être lors de la chanson d'Aznavour. C'est également le seul moment du film où la musique ne part pas en délire et où les acteurs sont silencieux. Pour moi, y'a pas grand chose à tirer de ce film même si les divers essais peuvent être vus comme étant intéressants. Je veux bien voir un film sans construction précise, mais il faut au moins qu'il ait un but. Bref, "on ne sait pas si c'est une comédie ou une tragédie", mais pour moi ce qui est sûr c'est que ce n'est pas un chef d'oeuvre.
Insupportable. On ne se sent absolument pas concerné par ce que l'on voit. Un film prétentieux et pédant qui se veut précurseur, mais qui ne l'est d'aucune façon. Godard bouscule les codes de la comédie et de la tragédie, si on veut. Oui, il tente quelque chose, mais c'est raté. Dans un style totalement ostentatoire. Des passages de musiques interrompus, des paroles inaudibles, des personnages incongrus, tout comme leurs dialogues ( plus infantiles, tu meurs )... Cela contribue au fait que l'on passe un désagréable moment. En fait, il n'y a rien qui sauve le film. Mais oui, c'est Godard, alors... Non !
Un grand film où Godard glisse de multiples références, une comédie très théâtrale, un exercice de style parfaitement réussit avec des acteurs vraiment très bon et un rôle principal génial.
Heureusement que la vague s'est échouée depuis longtemps sur la plage........... Nul, prétentieux, pédant, jubilatoire de bêtise........... Incroyablement faux. Tout est faux, les dialogues, les situations, la vie..........
A sa façon car Godard bouscule une nouvelle fois les codes du genre et mêle dans un patchwork surréaliste les styles qui font qu'on a surtout l'impression que le film est un succession d'expériences cinématographique sans franchement suivre l'histoire pourtant intéressante. Le côté musical du film se résume à des passages tonitruants et casse-oreilles comme des sursauts parsemés tout le long du film. C'est agaçant (pour être poli !), c'est volontairement absurde (?!)... Le soucis, c'est que malgré le charmes du trio d'acteur, le séquences fantaisies à laquelle on ne manque pas de sourire, le fond du sujet qui reste universel, les quelques moments de grâces la mis en scène prétentieuse, l'esbroufe à toutes les sauces nous empêchent de vraiment nous immerger dans cette histoires. Site : Selenie
Une comédie tout ce qu'il y a de plus banal. Des auteurs moyennement convaincants à l'instar d'un Anna Karina inaudible à cause de son accent à couper au couteau, un Jean-Paul Belmondo fanfaron à l'excès, un Jean-Claude Brialy empêtré dans un rôle destiné à faire crever l'écran sans jamais y parvenir... Mais si la catastrophe s'arrêtait là, on aurait été soulagé ! Ajoutez à cela une histoire à mi-chemin entre le mélodrame qui ne s'assume pas et une comédie musicale désuète, des séquences fantaisistes à satiété et des jeux de mots qui confine à la bêtise. Malgré tout, ça reste du Jean-Luc Godard alors admettons que le travail original sur le son, que ceraines répliques méritent qu'on s'y arrête. Mais comme cela est bien maigre pour sauver un film, par ailleurs ce ne sera même pas suffisant pour cet effet. Considérons ce film comme mineur dans la filmographie du réalisateur et passons à autre chose.