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Xavier B.
17 abonnés
281 critiques
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4,0
Publiée le 24 novembre 2019
Pour mieux nous convaincre sur le drame des enfants soldats, Newton Aduaka livre des images certes violentes mais jamais trash et toujours soignées. Le film s'attache à expliquer avec précision -sans être lourd- les mécanismes liés à l'existence des enfants soldats, en s'attachant à bien faire reconnaître ces derniers comme des victimes malgré la gravité des crimes qu'il ont pu commettre. L'un des ressorts du film est la nécessité, pour les anciens enfants-soldats de reconnaître la réalité de leurs actions passées pour pouvoir s'en libérer eux-mêmes.
Les acteurs sont excellents, en grande majorité d'anciens enfant soldats libériens.
Le sujet est excellent, mais la réalisation et le jeu des acteurs le sont beaucoup moins, ce qui fait qu'on a du mal à rentrer vraiment dedans. Dommage, car il y a matière à faire un excellent film.
Bien sur le papier mais décevant à l'écran. Surtout basé sur une fiction qui ne donne aucune véracité aux scènes. Les interprétations sont totalement en dedans, très romancé, très propre sur soi. 1/5 juste pour la dénonciation mais ça s'arrête là !
bon film qui dénonce l'embrigadement des enfants destinés à faire la guerre....et la difficile réconciliation en temps de paix entre les protagonsites. A VOIR
le sujet est interessant ;mais le jeu d"acteurs est approximatif et fluctuant ;voire erratique ;de plus on sent la vision occidentale des conflits africains
Ezra n'est pas un film dénonciateur sur les enfants soldats mais plus un portrait sur l'un d'eux. Le film nous emmène dans le cœur de l'Afrique d'ailleurs fait par un africain et on voit tout de suite qu'il connait son sujet, Ezra est bizarrement très dépaysent.
Sorti peu de temps avant "Johnny Mad Dog" ce film a un meilleur crédit vis à vis du thème notamment par la franchise et le peu de moyen pour réaliser ce film. D'ailleurs on ne peut qu'être admiratif du travail effectué avec des moyens qui sont beaucoup moindre qu'avec "Johnny Mad Dog". Le film a des faiblesses on ne peut le nier ; l'histoire de Ezra enfant-soldat est beaucoup trop survolé et le flashback pas vraiment nécessaire. Sur ces flashbacks il est d'ailleurs agaçant le ton très moralisateur et répétitif sur l'explication "nous ne sommes pas là pour juger"... Mais on ne peut nier le travail de témoignage et d'actualité réalisé.
C'est fort, c'est poignant, c'est horrible, c'est violent mais il manque un quelque chose pour relever le tout. A trop en faire un sujet important par la musique on loupe l'effet. La caméra est parfois approximative c'est dommage. Une histoire qui reste cependant forte et émouvante, révoltante même si l'issue est déjà connue....la vie recommence toujours!
très beau film démontrant l'importance d'enfants innocents au sein de conflits politiques et financiers ainsi que le traumatisme qu'ils subissent au quotidien.
Un beau film touchant et sobre à la fois sur un sujet rarement montré au cinéma. Il manque cependant un petit quelque chose, un peu de rythme parfois pour mériter les 4 étoiles.
Diffusé sur Arte, il y a quelques mois, Ezra sort enfin sur les écrans. Son sujet est d'une acuité rare : le monde impitoyable des enfants soldats dans les guerres civiles africaines. L'aspect documentaire est indéniable mais le film du nigérian Newton Aduaka est aussi remarquable pour d'autres raisons : la construction de son intrigue, sinueuse et intelligente ; la qualité de ses images parfois d'une beauté stupéfiante. Hier, le magnifique film angolais "Un héros" était passé inaperçu. Aujourd'hui, Ezra mérite mieux qu'une sortie en catimini : 2 salles en tout et pour tout sur l'ensemble de la France (357 copies pour JCVD à titre de comparaison). Que l'on cesse de traiter le cinéma africain avec condescendance ! Si on lui en donne les moyens, il est capable de produire des oeuvres aussi passionnantes sur le fond que sur la forme.
Sur un sujet aussi difficile que facile, le ton est trouvé. c'est juste, dur, éprouvant et touchant. On ne pourra jamais réellement comprendre ni réaliser, mais au moins on essaie. Le monde c'est aussi ça.