Je viens de voir le film et encore une fois un cinéaste espagnol spécialisé dans ce genre-là nous a réalisé une petite merveille malgré quelques longueurs et un dénouement surprenant. Le jeu des acteurs sonne juste notamment celui du petit Roger PRINCEP dans le rôle pourtant difficile de Simon qui a 10 ans et demi est maintenant un petit acteur très demandé et connu en Espagne, un peu comme Jimmy BENNETT et Nathan GAMBLE aux USA. J'aurais aimé le voir plus longtemps mais néanmoins ce gamin a vraiment du talent et il ira loin. Pour en revenir au cinéma espagnol, il est grâce à tous ces films en pleine renaissance ceci d'autant plus que des cinéastes espagnols ont été appellés par Hollywood pour tourner aux USA des films de ce genre. Quant à ce film, je l'ai évidememnt enregistré en DVD et je vous conseille de le voir et même de le revoir car c'est un bon moment d'assuré que vous n'oublierez pas de sitôt !
L’orphelinat c'est avant tout un mélange de film d'horreur et de drame familial. L'histoire est assez bien maîtrisée et l'ambiance oppressante du film nous pousse a le regarder jusqu’à la fin. Du coté des acteurs il n'y a rien a dire Belén Rueda est parfaite dans le rôle de la mère désespéré par la disparition de son fils. Mais pourtant un détail me chiffonne dans ce film. Je trouve la première partie très bien et la fin aussi mais a un certain moment du film j'ai eu l’impression de trouver le temps long. On peut aussi reprocher au film le coup des fantômes qui n'était pas très original...
ce film n'apporte rien de nouveau au genre, des clichés, du déja vu dans d'autres films, c'est long, monotone et les quelques scènes, dites à suspens, sont au bord de l'invraisemblance
Un film vraiment bon. Les espagnols sont doués dans leur genre de film horreur/angoisse. Même pour ceux qui sont comme moi, qui aiment les films bien extrêmes, et bien malgrès son genre horreur tout public, le film reste vraiment bon ! film à regarder.
Le cinéma fantastique espagnol se porte fort bien et "L'Ophelinat" en est un bon exemple.
Bénéficiant d'un scénario solide, oscillant avec habileté sur deux thématiques parallèles le film est un bijou d'intelligence, attirant le spectateur grâce au monde et à l'imaginaire de l'enfance (la relation entre la mère et son fils est trés touchante) pour le plonger lentement dans un univers fantastique, nettement plus sombre et inquiétant.
La comédienne, Belen Rueda est la véritable révélation de ce film, interprétant d'une manière magistrale cette mère qui refuse de croire à la disparition et à la mort de son enfant. Le public ne peut qu'adhérer à sa quête éperdue.
Une question finit par se poser : l'héroïne sombre t'elle dans la folie, ou a t'elle les capacités d'apercevoir l'invisible ?,
Le choix (et c'est assez rare pour être souligné) est laissé à l'appréciation des spectateurs.
La mise en scène est magistrale, même si certaines séquences usent de stratagèmes connus. spoiler: Ex : la vieille dame renversé brusquement par un camion (ou un bus)
Un film poignant et intelligent, à voir et à revoir...
Film d'épouvante sympathique, qui commence d'assez belle manière mais perd du rythme à mesure que le film avance, jusqu'à une révélation de fin que j'ai trouvé assez rigolote, bien que les conséquences soient assez terribles. Comme ce type de film repose beaucoup sur l'ambiance, je l'ai regardé seul, dans le noir, avec mon casque audio, pour profiter au mieux des instants inquiétants, prenants, flippants... Malheureusement, ils ne sont vraiment pas des masses. je dirais qu'il y en a un qui a eu le mérite de me surprendre, le reste est dans la redite, l'abus de décors sombres, à tels points que ça ne choque plus, mais aussi qu'il pourrait se passer n'importe quoi, rien ne fera beaucoup d'effet. Les bons points de ce film résident plutôt dans une histoire qui a le mérite de tenir la route, avec de jolis décors, la photographie est très correcte. Le cinéma d'épouvante espagnol est généralement assez efficace à ce niveau là, et l'orphelinat ne déroge pas à la règle. Le seul point noir de ce film, c'est qu'il est loin d'être le meilleur pour faire peur, heureusement, il n'en est pas risible pour autant.
Un film de genre à part entière, mais qui se démarque de ses confrères, car même s'il vogue sur le même thème, une vielle bâtisse, un lourd passé, des esprits, des bruits, des murmures, un médium, bref toute la panoplie du bon film d'épouvante, et pourtant. Pourtant, c'est bien plus que cela; il y a un Guillermo Del Toro à la production, là, on a déjà un gage de qualité, puis on a un vrai savoir faire du réalisateur, une belle histoire qui mise plus sur les sentiments que sur les effets de manches. Verdict: une pluie de récompenses, un bon score au box office et un film vraiment intelligent et très plaisant à voir.
En 2007 J.A Bayona signait son 1er film (coproducteur G. Del Toro) avec cet « Orphelinat » devenu rapidement culte. Film à twist par excellence (bien que son intérêt ne repose pas uniquement sur cette filouterie scénaristique diablement efficace), la qualité de la mise en scène (belle photo, sens du rythme par la fluidité du montage, décors simples mais parfaitement exploités) et la gestion de la charge émotive (entre autre par une bonne direction d’acteurs - et surtout d’actrice) parviennent à hausser l’exercice du film de genre classique vers une œuvre assez originale et marquante à l’ambiance et au suspense implacables. On pourra sans aucun doute préférer le chef d’œuvre « Quelques minutes après minuit » du même auteur (sorti en 2017) mais il faudrait être sans cœur pour ne pas adopter ce premier rejeton du réalisateur catalan.
Vachement bien fichu! Le scénario et la surprise finale sont excellents. De grands moments de frissons mais aussi d'empathie pour Laura. Un film d'horreur digne de ce nom qui nous fait oublier toutes ces daubles hollywoodiennes. C'est beau, c'est fort mais je ne mets pas la note maximale car quelques impressions de "déjà-vu", notamment avec "Les autres", sinon, un très très bon film du genre!
Premier gamin que je croise avec un sac en toile de jute sur la tête, je cours dans l'autre sens, loin. Très loin. Et pourtant, malgré les frayeurs impressionnantes que procure L'Orphelinat, on nous le dit bien : il a besoin d'aide ! Les manifestations surnaturelles dans ce refuge pour enfants abandonnés sont autant de cris de détresse des enfants en souffrance, dont la mémoire a marqué les lieux, et qui aimeraient passer à la paix maintenant. Voici qu'une jeune femme va s'improviser exorciste pour tenter de comprendre les esprits (surtout celui qui nous a tous terrifié, le "sac de jute" recousu, dont l'histoire tragique attriste autant que le fantôme terrorise) et les soulager dans une scène angoissante (entre les enregistrements des voix qui tournent à la cacophonie de pleurs et d'hurlements, la cave qui devient un véritable tombeau, et les dernières apparitions récurrentes du petit enfant masqué, le final est éprouvant à souhait). La musique est insidieuse pour créer un malaise dont on ne sait pas l'origine, d'autant plus dérangeant, et la maison est en elle-même un personnage terrifiant. Le thème de la mémoire, de la souffrance des enfants, du relativisme des esprits frappeurs qui demandent de l'aide, avec autant d'ambiance malsaine, c'est une réussite pour frissonner intelligemment.
Tout ce ramdam pour si peu ! Une trame déjà vu des dizaines de fois c'est à la mode ("les autres", "la chambre de l'enfant", Saint-Ange"...)... Mais là où les autres films savaient distillés au moins un minimum de frisson et de suspense ici rien du tout. Le suspense est inexistant, dès qu'on comprend que c'est un énième film sur un gamin qui voient d'autres enfants décédés tragiquement on devine quasiment toute la suite. Les frissons sont absents, la cause à une trop longue somnolence entre l'enlèvement et la médium (6 mois qui dure trop longtemps aussi dans le film). l'actrice est parfite et la qualité de la mise en scène (quelqus plans ne sont pas sans rappelr Hitchcock et notamment "Psychose") sauve un peu le film.
Tout amateur de cinéma horrifique connait le talent des espagnoles en matière d'esthétisme et de frisson. On reconnait bien la signature qu'ont les réalisateurs de ce pays, leur façon de soigner leurs œuvres et les rendre captivantes. L'Orphelinat pourtant n'a rien de transcendant en soi. C'est une histoire de fantôme comme il en existe des centaines, bardée d'influences et de clichés. On reconnait à titre flagrant la marque de "Les Autres" d'Alejandro Amenábar, même esprit, même noirceur, même solitude glaciale. L'échine du diable s'en ressent également, autant que la présence en temps que producteur d'un certain Guillermo Del Toro. Mais cette intrigue autour d'enfants défunts ne se contente pas de représenter une pâle copie de grands classiques, c'est une réalisation cohérente et bien ficelée. L'angoisse d'une mère dont l'enfant est porté disparu transpire de l'écran. Guidée par l'instinct jusque dans les entrailles d'un lieu chargé de tristesse. Belén Rueda, au sommet de son art, envoûte par sa présence et son charme. Un film certes influencé, mais néanmoins marqué d'un grand talent. 3,5/5
Un, dos, Tres, Toca la pared…Un, dos, tres, toca la pared…Un dos tres toca la pared…Ce jeu pourtant très drôle quand on est enfant peut se révéler être un véritable cauchemar dans l’orphelinat. Laura a passé son enfance dans un orphelinat, entourée d’autres enfants, tous victimes d’un handicap. Adulte, elle reviendra sur les lieux afin d’y ouvrir un centre pour enfants. Elle est accompagnée aujourd’hui de son mari et de son fils adoptif Simon.
La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis Tout bascule dans l’horreur pour Laura quand son enfant disparaît dans d’étranges circonstances. Elle est alors persuadé que ce sont les esprits des enfants de cet orphelinat qui l’ont kidnapé. Devient elle folle ? Ou est elle victime de phénoménes paranormaux ?
Le film est vraiment efficace. Le réalisateur utilise des effets vieux comme le monde et pourtant ça fonctionne à merveille. Ce vieux bâtiment qui grince de partout, des fantômes terrifiants et un glissement progressif de la réalité vers le cauchemar. Ce film d’épouvante joue avec nos émotions, il nous plonge très progressivement vers l’horreur pour nous faire passer à plein d’autres émotions pour nous faire dire au final : « Ce film est vraiment beau » ! Je suis vraiment enthousiaste. J’ai passé un vrai bon moment. Que du bonheur. Dés le générique le film nous surprenant. Ce superbe générique, très simple mais très représentatif de ce que nous verrons tout le long du film. Des mains d’enfants qui arrachent violemment la tapisserie… Belen Rueda est vraiment magnifique. Crédible, charismatique…Elle est parfois terrifiante, parfois troublante. On ne sait plus trop si elle est devenu folle ou si elle est vraiment persécuté par des esprits. Les enfants, sont géniaux…Particulièrement le petit Oscar Casas, qui joue le rôle du terrifiant Tomas. Les effets sont tous réussis…On reste souvent scotché sur nos siége…
« L’Orphelinat » est un très bon thriller d’épouvante. Le scénario est habilement ficelé. L’intrigue nous balade et nous laisse nous aventurer sur de fausses pistes. Les scènes de frayeur sont adroitement distillées dans le développement de l’histoire. La photographie est très présente et participe pleinement à l’atmosphère particulière du film. Le casting est plaisant, et Belén Rueda est absolument épatante dans ce film. Un film à voir sans hésiter !