AlloCiné
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Votre avis sur L'Orphelinat ?
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Ce film est un jeu d'enfant! Quelques moments forts mais aussi quelques longueurs.
Film anxiogène surtout si on a des enfants ou si on pense en avoir.
Film anxiogène surtout si on a des enfants ou si on pense en avoir.
Pour moi c'est très moyen. La photographie est sympa, tout comme l'ambiance sonore... Mais c'est à peu près tout. Le film n'est pas effrayant, le scénario (qui aurait pu être très bon) est simple et prévisible (sauf la fin, qui est juste affreusement niaise et puérile) et les personnages sont peu intéressants (on tombe dans le cliché de la femme qui voit des apparitions et que tout le monde croit folle). Malgré tout, il y a quelques bonnes idées, et Tomas est vraiment réussi.
Un voyage dans la folie et dans le fantastique. L'ambiance angoissante tient une place quasi permanente et nous laisse livré à nos propres démons.
Assez intéressant ma foi ! Ça se laisse regarder, et on a pas l'impression d'avoir perdu son temps après.
Sylvain P
Un peu trop de lyrisme et une première heure, certes indispensable pour désigner tous les indices, mais vraiment longue font que le résultat de cet Orphelinat est mitigé. Le jeu, jubilatoire quand il se dénoue, est malheureusement prévisible. La fin, digne d'une tragédie grecque, est plombée par son presque happy end final. Tout et son contraire.
Un peu déçu par le film. Alors certes c'est bien mis en scène, le scénario est vraiment intéressant. Mais au delà de ça il manque un brin d'originalité. Avant lui est passé Les autres et tout les films de fantômes au quel il fait souvent référence. Après le film à de nombreux point positif dont la dramaturgie qui sens dégage, en fait c'est plus un drame que un film d'horreur, qui plus est il ne fait pas du tout peur. Un bon petit film mais qui ne mérite, selon moi, pas du tout le succès critique et surtout publique qu'il a eu en Espagne.
Requiemovies
Film de fantômes vu et revu...nous sommes sauvés de l'ennui par une maîtrise de tension et un savoir faire indéniable du réalisateur à porter des émotions sincères au travers sa réalisation et direction d'acteurs. Le twist final en est ainsi pas spécialement renversant mais emplit d'émotions. Les 2 séquences finales sont en outre, d'une intelligence et d'une finesse digne des plus grands. Del Toro à la production nous fait ainsi poser la question...aurait il également mis sa patte à la réalisation de tout ça ?? film passable mais qui nous emporte sur sa fin...non original mais qui confirme le don des réalisateurs ibériques à être les maîtres du genre ces dernières années...
Est-ce parce qu’ibérique rime avec fantastique que les Espagnols sont actuellement les cadors du genre ? Pendant que les Japonais peinent à se sortir des histoires de fantômes à cheveux graisseux, que les Américains naviguent entre slashers minables et dérivés de “Saw”, que la France voit ses réalisateurs émigrer, et que l’Italie attend que Dario Argento retrouve dans quelle poche il a laissé son talent, c’est donc au sud de l’Europe qu’il faut chercher les leaders en matière de surnaturel, un groupe de metteurs en scène (Alejandro Amenaba, Jaume Balaguero…) mené par le Mexicain Guillermo Del Toro, ici producteur. L’auteur du Labyrinthe de Pan dont l’influence se ressent sur le premier long métrage de Juan Antonio Bayona, car, comme dans “L’Échine du diable”, c’est aussi dans un orphelinat que des choses pas nettes ont lieu. Et c’est Laura qui en fait les frais, quand elle rachète la bicoque de son enfance, pour la transformer en centre pour enfants handicapés. Sauf que quelque chose semble ne pas tourner rond, autant dans le lieu que dans l’esprit de l’héroïne, alors que les choses tendent à se dégrader dès lors que son jeune fils, Simon, se découvre un ami imaginaire. Il s’agirait de fantômes que cela ne nous étonnerait pas plus que ça. Mais il y a plus que cela. Que vient, par exemple, chercher l’une des anciennes employées ? Et ou diable Simon a-t-il bien pu disparaître ? Tant de mystères que Bayona prend le temps de résoudre, au gré d’une mise en scène classieuse qui évite tout effet gratuit, et parvient à installer une tension à couper au couteau, lors de séquences telles celle qui, paradoxalement, pousse l’effroi à son paroxysme en ne montrant rien d’autre que le regard horrifié de Geraldine Chaplin, présente le temps d’un petit rôle. Parcouru de thèmes tels que l’enfance brisée, le traumatisme ou la paranoïa, avec une terreur restant à un niveau élevé, cet “Orphelinat” marque donc la naissance d’un réalisateur à suivre.
Ca c'est du vrai cinéma ! Un excellent film dans la lignée des nouveaux réalisateurs espagnols depuis moins d'une décade (tous déjà cités dans les autres critiques). En évitant tout effet appuyé, sans effusion de sang, sans musique tonitruante, ON A PEUR ! Un film d'épouvante/fantastique n'est jamais aussi bon que lorsqu'il entre en résonnance avec les préoccupations de la société actuelle, ou bien questionne les fondements de l’âme humaine. BRAVO.
Film fantastique excellent, L'orphelinat va pourtant bien au-delà dans l'émotion . C'est tout simplement un mélodrame des plus réussis, qui arrive à mettre en image une réalité psychique , en l'occurence le poids du passé, du traumatisme , et l'influence exercée par le vécu infantile des parents sur l'équilibre psychologique de leurs enfants . J'ai aimé ce film , qui à l'instar du magnifique "Sixième sens " de Shyamalan,montre de façon magistrale ce qui pourtant est intérieur et inconscient, les processus à l'oeuvre dans la construction des fantasmes et de la répétition
Des scènes magnifiques jalonnent cette oeuvre, comme celle de l'évocation du phare , censé protéger , et relié à l'enfance, le "1,2,3 soleil", merveilleuse métaphore du retour sur les ombres du passé, le manège bougeant doucement, mais rappelant que c'est en rond que finalement tout finit par tourner, la passion angoissée mise par Laura pour reconstituer le cadre "matériel" de ses angoisses... La scène du "retour" de Laura en "Wendy" est tout simplement superbe
Alors oui, on a peur aussi, on est très impressionné par l'atmosphère , c'est le côté fantastique du genre , mais jamais cet aspect n'étouffe l'autre niveau de lecture , celui de la souffrance de Laura , et des constructions qu'elle met en place , où il n'y a rien de "surnaturel"...
Très beau film !
Des scènes magnifiques jalonnent cette oeuvre, comme celle de l'évocation du phare , censé protéger , et relié à l'enfance, le "1,2,3 soleil", merveilleuse métaphore du retour sur les ombres du passé, le manège bougeant doucement, mais rappelant que c'est en rond que finalement tout finit par tourner, la passion angoissée mise par Laura pour reconstituer le cadre "matériel" de ses angoisses... La scène du "retour" de Laura en "Wendy" est tout simplement superbe
Alors oui, on a peur aussi, on est très impressionné par l'atmosphère , c'est le côté fantastique du genre , mais jamais cet aspect n'étouffe l'autre niveau de lecture , celui de la souffrance de Laura , et des constructions qu'elle met en place , où il n'y a rien de "surnaturel"...
Très beau film !
Film qui joue beaucoup sur la poésie, peut être trop au détriment du fantastique et pour cause on a de rares moments effrayants. Néanmoins Bayona s'inspire des chefs d'oeuvre antérieurs pour bien planter le décor et c'est une bonne idée d'avoir fait cotoyer cet grande bâtisse avec la mer et le phare, images récurrentes qui fascinent par le mystère qu'elles procurent. Peut être l'émotion est trop appuyé par moment mais l'intrigue est intéressante comme les scènes où les objets sont cachés par les fantômes. La fin quant à elle est plutôt réussie.
Un film dont la maîtrise technique ne parvient jamais à faire oublier le manque absolu d’originalité. Le scénario tient la route mais a déjà été vu mille fois – et on nous bassine encore avec Peter Pan, le mythe le plus éculé de toute l’histoire du cinéma. Tous les clichés du film de fantômes y passent: les portes qui claquent, les parquets qui grincent, la musique "qui tient en haleine", les effets "surprise" qu’on voit venir à des kilomètres... Des recettes qui font leur effet, comme toujours, mais qui ne sont QUE des recettes. Alors oui, l’interprétation est correcte (sauf celle de Fernando Cayo, franchement godiche), la mise en scène est compétente, les décors sont réussis... on ne s’ennuie pas. Mais rien ne dissipe l’impression d’un produit formaté et sans grande saveur.
Une des perles rares du cinéma espagnol !
Excellent thriller, intriguant et captivant à la mise en scène jolie et soignée et au récit parfaitement bien mené.
Dans la lignée des films d'épouvantes espagnoles "l'orphelinat" ne démérite pas et réussit son pari. Bien que assez classique le film avance tranquillement parmi les mystères de ce lieu jusqu'a une fin extremement réussie a l'instar des autres films espagnols de ce genre. Servie par une mise en scène éfficace et parfois inquiétant l'actrice principale nous livre une belle prestation qui fait du film un pont entre le film d'épouvante et le drame car c'est bien de ça qu'il s'agit, un film dramatique agrémenté de doses de fantastique. Sans être révolutionnaire ou sans éviter parfois certains passages obligés le film sait nous surprendre et nous faire monter la tension sur certaines scènes très prenantes. Armé d'une très belle photographie le film nous offre quelques très beaux plans.
Le film se conclue dans une fin dramatiquement superbe ce qui est décidément une force chez les espagnols.
Le film se conclue dans une fin dramatiquement superbe ce qui est décidément une force chez les espagnols.
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