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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 septembre 2011
Un sujet qui change de la routine cinématographique, si le traitement avec ses dialogues minimalistes et la lenteur du film à prendre une direction pertube quelque peu, la réalisatrice démontre une réelle sensibilité. Elle parvient en douceur à faire basculer les rapports de normalités entre les 2 familles, bien aidée par ses acteurs dont les 2 principaux très attachants.
Bof.. bof... bof... Eternel traitement très passable du droit à la différence et que je suis une fille mais on veut que je soit un garçon, ou le contraire, mais que peut-être les deux, etc, etc...etc, etc... Il y aurait pu avoir une vraie profondeur avec un peu plus d'intention, et surtout un peu plus d'idées...
Le principal intérêt de ce film réside selon moi dans sa dimension esthétique : c'est en effet un beau film, l'« héroïne » Alex-Inès est magnifique, les paysages désertiques sont superbes, les plans fixes sont émouvants.
En revanche, on ne peut nullement dire que c'est un film réaliste (surtout au début, les premières paroles — complètement invraisemblables — échangées entre les deux adolescents auraient pu nous être épargnées), et ce n'est pas le but ni l'intérêt du cinéma que de l'être. La seule note (tristement) réaliste de ce film est incarnée par la stupidité du couple d'amis, qui représentent hélas bien la masse des « normaux » du quotidien, qui ne se remettent jamais en question et pour qui la norme constitue… la norme. Parce qu'il ne se sont même jamais interrogés sur elle et qu'ils voudraient, sans plus se poser de questions, tous les autres à leur ressemblance. Sur le plan physique, hélas, c'est déjà le cas, car la plupart des hermaphrodites sont « normalisés » à la naissance ; contrairement aux parents du film, les parents imposent la plupart du temps de lourdes opérations de chirurgie à leurs bébés, et plus tard, et les soumettent en parallèle à de lourds traitements extrêmement violents sans aucune nécessité médicale.
D'autre part, pourquoi y a-t-il presque toujours (dans la littérature, dans les rares documents des médias) cet amalgame hermaphrodisme-sexualité ? L'hermaphrodisme n'amène pas à être une créature « hypersexuelle », c'est même bien souvent le contraire, car il est alors — surtout à l'adolescence — difficile de définir (et d'assumer) son identité sexuée (qu'on est sommé-e de définir !) comme il est difficile de définir (et d'assumer) son identité sexuelle. Aussi, l'évidence que représente pour une personne lambda une vie affective et sexuelle normale et épanouie est rarement une évidence pour une personne intersexuée.
Intéressant, mais trop étrange !! Enfin le scénario est étrange. Sinon pas mal, mais un peux lent. De gros clichés aussi. Le thème abordé est bien ! Mais... le garçon est nul avec la fille... pas possible !
Un film avec une dramaturgie très bien amené, expliqué et traduite. La souffrance d'être et le regard des autres. L'acceptation de la différence, le choix et le ravage des imbéciles et la famille au milieu. Voilà ce qui est abordé, parfaitement et en retenu. Dommage qu'il soit bien trop court (1h20) mais mérite réellement d'être découvert. I. Efron et R. Darin sont sublimes ! 4/5 sans hésiter !!!
Très beau film,à la fois tendre et cruel. Sur un sujet méconnu,la réalisatrice dresse le portrait d'une adolescente à la dérive,perdue par son ambiguité. La jeune actrice,toute en rebellion retenue,est troublante de sincérité. Emouvante et terriblement fragile,on aimerait la prendre dans nos bras pour la consoler et la protéger des imbéciles. Filmé au bord de mer,les images sont magnifiques et on se laisse transporter par ce récit sur la tolérance. Comme une poésie.
Un film assez troublant et perturbant avec une actrice principale plus que convaincante. Un sujet tabou et rare enfin porté à l'écran. Oeuvre méconnue à découvrir. 14/20.
'XXY' est un OCNI: un objet cinématographique non identifié, le thème de cette intrigue se distingue des autres, en effet il pose la question de l'identité sexuelle. Bref' en quelques mots, j'ai bien aimé, c'est un film qui nous fait poser beaucoup de questions et on se plonge dans la tête du personnage principal, voir principaux.
Cependant c'est très mou et c'est très difficile de ne pas succomber a la dormiolite aigûe.
Plus un traité sur la différence que sur une maladie, le film s'attache trop à donner une personnalité forte à la personne "malade", délaissant ainsi l'aspect original de l'intrigue au bénéfice d'une histoire plus "banal" sur le rapport aux autres. (Nota bene : Moment fort où on ne peut s'empêcher de rigoler : "Elle sodomisait le fils de nos invités, est-ce que tu veux que je te fasse un dessin ?")
D'habitude, les films d'auteur sont pompeux (les 3/4 au moins). Ici, ce n'est pas le cas, mais plutot un chef d'oeuvre passionant autour de cette gamine en soufrance. C'est un film profondemment universel, le (ou la) réalisateur (trice) capture l'essence du malaise de l'adolescence qui ne se reconnait pas dans son corps (ce qui lui occasione des souffrances inouies), qui se cherche. La sensualité des corps imparfaits est plus parlant qu'un discours sur la "normalité". Cela passe aussi par le sexe, dans lequel les ados sont perdus, de désir. C'est aussi les regards entre parents et enfants, la déception des uns et la quête de reconnaissance des autres. C'est beau, passionant, profond, riche. Une excellente surprise.