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oranous
142 abonnés
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2,5
Publiée le 14 mars 2009
L’adolescence est une période de doute, une période ou on se cherche, un moment ou l’on se construit sa propre identité. Le thème de « l’hermaphroditie » est encore très peu connu dans le monde du cinéma et surement aussi dans le monde tout court. La psychologie des personnages est très bien construite avec cette question redondante a savoir que faire, ce qu’il faut choisir, les appréhensions et haine que ces choix peuvent engendrer. Je dois avouez ne pas être experte en la matière et ce film m’en a apprit un peu plus. Cependant, on regrettera un rythme assez inégal notamment a la fin ou l’on s’ennuie. C’est donc une légère déception…
Pour son premier film, la réalisatrice argentine Lucia Puenzo prend des risques en s'attaquant à l'hermaphrodisme, thème quasi inédit au cinéma. A un âge où l'identité et le désir sont au centre de tous les maux, Alex, 15 ans, doit en plus se décider quant à l'avenir de son corps qui est ammené à changer irrémédiablement. Alors que ses parents invitent un couple d'amis de Buenos Aires, dont le père est un spécialiste de chirurgie ésthétique, Alvaro, leur fils de 16 ans, rencontre Alex. Lucia Puenzo signe un film inattendu sur l'adolescence, les troubles de l'identité, le désir sexuel et l'amour paternel. Alex dont la différence attise les curiosités les plus malsaines fait preuve d'un courage exemplaire pour assumer ce corps qui fait d'elle un monstre aux yeux de certains. Son père, magnifiquement interprété par Ricardo Darin, sera son plus beau soutien dans cette épreuve. XXY évite tous les poncifs d'un sujet casse-gueule et se révèle alors comme une oeuvre bouleversante, violente et poignante sur la perte de l'innocence, la tolérance et la différence. A ne pas manquer.
Sur un sujet délicat, qui aurait pu mener aux pires excès, une oeuvre forte et nuancée, plaidoyer pour le droit à la différence sans sombrer dans la sensiblerie. Aux côtés de la jeune Inès Efron, étonnante, Ricardo Darín confirme qu'il est l'un des meilleurs acteurs argentins.
'XXY' est un OCNI: un objet cinématographique non identifié, le thème de cette intrigue se distingue des autres, en effet il pose la question de l'identité sexuelle. Bref' en quelques mots, j'ai bien aimé, c'est un film qui nous fait poser beaucoup de questions et on se plonge dans la tête du personnage principal, voir principaux.
Cependant c'est très mou et c'est très difficile de ne pas succomber a la dormiolite aigûe.
Film argentin. Sobre, lent et touchant l'authentique. Le passage à l'âge adulte d'un hermaphrodite avec son cortège de souffrances lié à l'identité et au choix du sexe est un sujet original. Mais je n'ai pas été transcendé par ce film. J'aurai aimé pouvoir suivre le personnage plus tard dans sa vie et dans ses choix. 1h30 pour une trop petite tranche de vie.
Sujet épineux et délicat. Lucia Puengo mènent son sujet avec simplicité et délicatesse pour nous donner quelque chose loin des stéréotypes et des films d'ados, biens lourds. Tous les acteurs sont justes. Mais le sujet aurait pu être un petit peu plus approfondit.
Un film avec une dramaturgie très bien amené, expliqué et traduite. La souffrance d'être et le regard des autres. L'acceptation de la différence, le choix et le ravage des imbéciles et la famille au milieu. Voilà ce qui est abordé, parfaitement et en retenu. Dommage qu'il soit bien trop court (1h20) mais mérite réellement d'être découvert. I. Efron et R. Darin sont sublimes ! 4/5 sans hésiter !!!
Personellement je n'avais jamais vu un film sur l'hermaphrodisme..un sujet délicat, trés peu médiatisé donc réellement tabou. Une histoire sur la tolérance, la différence poussé à l'extrême, sur l'amour qu'il soit filiale ou pas et sur le désir. Côté performance d'acteur je salue bien bas l'actrice principale qui réussit parfaitement à osciller entre l'homme et la femme naissante entre leurs désirs respectifs et leur vision des autres. L'acteur qui joue le rôle du père est excellent et là ou tous les autres semblent fade et sans contours lui et son enfant "éclatent" en toute circonstances, de colère, de désespoir, d'espoir et d'amour.
Un drame et un sujet tabou traités avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. Le film XXY est une histoire douloureuse qui montre le sexe sur un autre aspect sans aucun voyeurisme. Il aurait pu s'appeler le troisième sexe
Film au sujet assez rare et difficile a traiter sans tomber dans un voyeurisme des plus douteux. Voilà que le réalisateur arrive à nous émouvoir grace au scénario superbement écrit, qui se veut pudique et retenu, tout commes les acteurs en total adéquation avec leurs personnages. Du beau cinéma sensible et fort.
Un beau film aux images sombres, lourd de secret, de tabou, de frustration. La réalisatrice Lucía Puenzo cerne la singularité du personnage principal avec pudeur et audace à la fois (scène de la douche suggestive, scène d'amour troublante...). Elle évoque des tourments adolescents classiques (rapport au corps qui change, désirs et répulsions, question d'identité), amplifiés ici par le "mélange des genres" et la "confusion des sentiments". S'ajoute une réflexion sur "l'anormalité", voire la "monstruosité", sur l'acceptation de soi, l'acceptation par les autres. Au final, le drame existentiel ne transcende pas complètement son sujet, mais marque par sa densité contenue.
Sujet extraordinairement difficile et scabreux que celui-là: la fascination, les peurs et les interrogations d'une adolescente hermaphrodite et de son entourage, dans une petite ville côtière d'Uruguay. Même si Lucia Puenzo évite certains des écueils inhérents à son sujet, comme le voyeurisme, le pathos ou les tentations suicidaires, il ne reste pas moins que toutes les questions qu'elle pose restent sans réponses, et que pas un de ses personnages n'aura avancé d'un pouce sur ses propres questionnements, à part peut-être le jeune Alvaro. On aurait préféré également que la réalisatrice nous épargne sa symbolique lourdingue phallico-castratrice. Belle performance toutefois d'Ines Efron.
Un film d'une infinie délicatesse sur un sujet éminemment casse-gueule. Et pourtant, tout est traité avec émotion et pudeur, sans chercher le sensationnel... Un film qu'il faut recommander à tous en ces temps d'intolérance à tous les étages!