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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 mars 2008
C'est une histoire d'abandon et de detresse. Réalisé par une facon quasi-documentaire, sans auto-complaisance, par Ana Katz, ce permier film revele une indeniable talent. Tourné camera a l'epaule, il capte le spleen. Reste qu'il ne se passe pas grand-chose. Pour les amateurs de sensations douces.
Avec une histoire hautement minimaliste, une jeune femme se retrouve abandonnée par son fiancé sur ce qui devait être leur lieu de vacances et de retrouvailles, Ana Katz réalise un joli tour de force. Cette fiancée, qui n’ pas grand-chose pour elle, disgracieuse, désagréable, passablement hystérique, fera amende honorable tout au long de ce séjour d’errance. Peu à peu elle devient attirante et provoque non plus seulement une certaine compassion mais dégage, au détour d’un sourire ou d’une larme, une grâce chaleureuse. Par petites touches sensibles et de scénettes bien ciblées, on se laisse porter dans un film intelligent et bien construit, qui recèle de puissantes qualités en sincérité et de simplicité. Les prises de vues et le rythme redondant accompagnent parfaitement cette sensation douloureuse de l’abandon de l’autre, mais plus encore celui d’une vie, qui la mènera au renoncement salvateur. Un film épuré de tout inanité qui parle avec beaucoup d’humilité des égarements de la passion et de l’amour. Ana Katz comme réalisatrice et actrice dévoile une personnalité qui impose le respect. On suivra dans son parcours avec beaucoup d’attention.
Inés erre parce qu'elle vient de se faire larguer par Miguel qui a décidé de ne pas descendre du car au moment où ils arrivaient dans leur camp de vacances. Il faut dire qu'Inès est un peu hystéro-chiante alors elle ne l'a peut-être pas volé... Comme elle, le spectateur se retrouve coincé dans ce petit centre de vacances au bord de la mer, et comme elle il se demande ce qu'il fout là. Car les pérégrinations de la demoiselle sont loin d'être passionnantes. Ana Katz filme caméra à l'épaule, on ne sait si cela donne plus mal au coeur ou mal à la tête.
Peut-être est-ce l'heure matinale à laquelle j'ai vu ce film (aller au ciné à 9h le matin ça fait tôt quand même), mais j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire. Pourtant, le thème (se faire larguer) est assez universel pour qu'on puisse s'y identifier facilement. Mais l'héroïne a du mal à emporter l'adhésion, Ana Katz aurait peut etre du se "contenter" (c'est déjà beaucoup) de réaliser et laisser le rôle à une autre comédienne. C'est d'ailleurs curieux la manière dont elle se filme elle-même, pas très joliment. Mais le film a des qualités : les dialogues sont justes, il y a de forts beaux moments un peu hors du temps (sur la plage par ex) et au final on se laisse vraiment porter. C'est agréable mais on est juste déçu de n'être pas beaucoup plus avancé à la fin du film.
D'un argument plutôt banal - une jeune femme plaquée par son compagnon se retrouve seule sur son lieu de vacances, en pleine déprime et frustration - la réalisatrice-actrice Ana Katz nous offre un petit bijou de sensibilité et de psychologie. La simplicité et le naturel des acteurs, la fraîcheur des rapports humains et la finesse des dialogues, emportent notre adhésion totale. Le spectateur devra cependant faire un effort d'identification avec la protagoniste, sous peine de passer à côté d'une intense émotion.
Excellent film. Très belles images dont la teinte en clair obscur traduit bien ce qu'éprouve cette femme abandonnée et que partage tout spectateur ayant connu une situation analogue. Quelle finesse dans l'interprétation et quelle musique, à la fois simple et profonde ! Bravo !!
Présenté à Cannes 2007 dans le cadre d'Un Certain Regard, "La fiancée errante" est le deuxième film de la réalisatrice argentine Ana Katz. Elle y joue également le rôle principal. Dans un bus argentin, Inès et son copain se disputent. Ils sont en route vers Mar de la Pampas, une station balnéaire dans laquelle ils doivent passer 3 ou 4 jours. Quand le bus s'arrête à Mas de la Pampas, Inès descend, lui reste dans le bus. Elle s'installe à l'hôtel, noue des contacts, essaie d'avoir des explications de son copain au téléphone. On retrouve bien dans ce film la gentillesse des argentins. Cf. la fille de l'hôtel qui s'occupe d'Inès quand elle tombe malade. Cela étant, à la fin du film, la seule question que se posaient les spectateurs était la suivante : Inès est-elle vraiment une "chieuse" que son copain a eu raison de larguer, ou bien ce dernier est-il le dernier des mufles ? En gros, cela résumait bien l'intérêt du film, bien ennuyeux par ailleurs.