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TTNOUGAT
588 abonnés
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3,0
Publiée le 10 mars 2012
Certainement le moins bon de la douzaine des westerns de Bud Boetticher, il n'est guère passionnant et manque cruellement d'une ou deux grandes figures qui correspondraient mieux au déroulé du scénario. La fin est tellement ''bien pensante'' qu'il me paraît impossible qu'elle soit de ce réalisateur si talentueux et si jaloux de son indépendance. Audie Murphy qui est capable d'être bons dans certains rôles est ici tellement insignifiant qu'il se fait en permanence voler la vedette par ses partenaires. L'héroïne ou plutôt les deux héroïnes manquent également de personnalité, si fait qu'en dehors de la mise en scène soignée, de l'attaque simultanée de 2 banques et de l'épisode en 3 parties du train, il ne reste pas grand chose à louanger. Ce n'est certainement pas un western à revoir contrairement à ceux tournés avec Randolpf Scott comme vedette.
Excellent western où l'on reconnaît la patte de Boetticher : concision, densité et sobriété caractérisent cette oeuvre dans laquelle Audie Murphy trouve certainement un de ses meilleurs rôles.
Petit western de série B sans ambition, "The Cimarron Kid" se laisse voir, sans plus. L'intérêt est limité et l'histoire est archi conventionnelle. Juste de quoi passer une soirée distrayante, malgré la présence d'Audie Murphy. Budd Boetticher a réalisé plusieurs westerns de la même veine, plaisants mais pas enthousiasmants. Très peu ressortent du lot : Sept hommes à abattre, Le Déserteur de Fort Alamo.
Premier western réalisé par Budd Boetticher, THE CIMARRON KID (A feu et à sang) renferme déjà toutes les qualités de ses films suivants : scénario et montage ramassés en 84 minutes pour raconter une histoire mouvementée, tout en développant des personnages plus complexes qu’à première vue. Ainsi les apparences sont trompeuses et les plus méchants ne sont pas obligatoirement les hors la loi (quoique l’un d’entre eux est aussi malfaisant que bas de plafond). L’ensemble se laisse donc voir, avec des scènes d’actions très abouties par à un soin particulier apporté aux chevauchées comme aux gunfight et deux personnages féminins qui ne sont pas que décoratifs, ce qui est inhabituel dans les westerns de série B (mais pas chez Boetticher), l’une interprétée par Yvette Dugay (l’autre star du film avec Audie Murphy). Et comme souvent, les second rôles sont plutôt bons, de james West à Leif Erickson en passant par Hugh O’Brian (le crétin cité plus haut). Mais, car il y a des mais, la fin est estampillée « 100% non crédible authentique » et Audie Murphy succède à l’écran à Randolph Scott pour interpréter celui qui créa « La horde sauvage » en 1892. Il faut dire que Boetticher venait de signer avec Universal et les studios…
La script girl devait être en vacances, au début du film Murphy saute d'un train, le plan suivant il est à cheval, le Marshall le retrouve tout de suite alors qu'il aurait pu être n'importe où, puis menotté il assomme deux inspecteurs et sort dans la rue, miracle il n'a plus de menottes. Ça fait un peu désordre tout ça. Le film offre néanmoins quelques bons moments d'action et il faut noter le rôle très intéressant tenue par la très jolie Yvette Duguay. Sinon Murphy qui parfois "passe" est ici pire qu'un chamallow, l'histoire a des côtés absurdes comme la séquence débile chez le bijoutier, mais le pire c'est la fin d'une stupidité abyssale , des fins "nimportnawak" il y en a mais ici c'est le pompon, Murphy spoiler: risque la pendaison ou le bagne à perpette et veut nous faire croire qu'il sera libre dans une semaine . Très moyen.
« The Cimarron Kid » (« A feu et à sang ») prend prétexte un fait réel, la vie des frères Dalton et non de leurs cousins, pour développer un personnage totalement fictif, Bill Doolin (The Cimarron Kid), interprété par Audie Murphy. Budd Boetticher, généralement assez besogneux et peu inventif, s'attaque à l'un de ses premiers westerns, voire le premier, et le résultat est plutôt réussi. Dès les premières scènes, le ton est donné : Bill Doolin, victime d'une injustice, va être contraint de basculer du mauvais côté de la loi. Le gang des Dalton va se réduire comme peau de chagrin. Malgré un aspect plutôt répétitif, Budd Boetticher parvient à relancer son histoire. Les combats de rue sont tendus et le dernier quart d'heure, avec l'attaque du train et ses conséquences, est assez captivant. Sans parler du dénouement. Audie Murphy est très bon, comme à son habitude. Très beau technicolor et personnages secondaires réussis dont les deux rôles féminins (Beverly Tyler et Yvette Duguay). Un Budd Boetticher plutôt inspiré pour une fois.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.