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this is my movies
714 abonnés
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4,0
Publiée le 5 mai 2017
D.G. Green est un cinéaste très intéressant en dépit d'une certaine absence de style. Après avoir tâté du cinéma indé puis de la grosse comédie, il se signale par des projets souvent courageux et dénué d'ambitions commerciales. En adaptant un fameux documentaire, il offre à S. Bullock un rôle taillé sur mesure, mélange de gaucherie et de misanthropie que l'actrice rend très bien. Il lui adjoint un joli casting, se fait produire par G. Clooney et G. Heslov (et aussi Bullock), pour faire un film sur la politique, enfin, surtout sur la communication politique. Le film dévoile les coulisses de cet univers, des choses que l'on imaginait très bien mais matérialisés avec beaucoup d'acidité. Il en résulte un film prenant, très bien rythmé, invitant à une prise de conscience et qui permet certes de jolis numéros d'acteur mais qui nous pousse à revoir nos engagements ou en tout cas, la façon dont on reçoit une information souvent manipulée. Un film qui s'est bien sûr mangé un échec monumental à sa sortie et au vu des derniers résultats des élections un peu partout dans le monde, ce n'est guère étonnant, juste navrant. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
"Notre spécialité, c'est la crise" (Our brand is crisis) pourrait être le slogan de n'importe quelle agence de "com'" de la planète. Cette chronique lucide d'une campagne présidentielle inspirée d'un documentaire se passe en majorité en Bolivie, mais elle pourrait très bien se jouer n'importe où ailleurs. spoiler: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Comment gagne-t-on une élection, et à quel prix ? Stratégie, planification, mensonge, manipulation, trahison, attaque, défense... c'est la guerre ! Et toute guerre fait des victimes. D'ailleurs le personnage principal, joué par une Sandra Bullock au sommet de son art, n'arrête pas de citer "L'Art de la Guerre" qui aurait été écrit par un Général Chinois du nom de Sun Tzu 5 ou 6 siècle avant le début de notre calendrier... C'est pour dire à quel point la comédie humaine que vous allez voir est absolument intemporelle ! spoiler: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mais voilà, tout a un prix, et le personnage principal risque de le payer très cher... Comment s'en sortir dans ces cas-là, lorsque le dégout nous prend aux tripes, et que l'on en perd le gout de vivre et toute foi en l'Humanité ?... Peut-être, pourquoi pas, aller vers les autres, de l'autre côté de la barrière, suivre le Fil de Lumière, se créer un nouveau chemin, non-balisé ? Alors peut-être que, finalement, tout peut prendre un véritable sens ? Notre longue nuit qui s'achève nous permet maintenant de comprendre celle des autres, nous nous rendons utiles et avec d'autres nous parlons avec la voix de l'équilibre, de la liberté, de l'équanimité et de la justice... Enfin !
« Our Brand Is Crisis » est un film avec une mise en scène relativement inégale et qui possède de nombreuses faiblesses. Cependant, la prestation de Sandra Bullock est excellente. Elle soigne admirablement les quelques scènes comiques du film et donne une approche poignante et sincère de son personnage. Malheureusement, cela ne suffit pas à en faire un film passionnant.
L'interprétation de Sandra Bullock crève l'écran et porte à elle seule littéralement l'objet dramatique, tourné versus comédie pour en apaiser la gravité éthique et morale. Le film en soi est sans prétention mais il est d'un intérêt documentaire certain, certes ludique, mais efficace sur les stratégies et mécanismes des campagnes électorales.
Je ne sais pas s'ils se trompés avec le mot "comédie", mais ce qui est sûr, c'est qu'on a du mal à se dire que c'est réalisé par la même personne qui a fait la comédie complètement déjantée "Pineapple Express". C'est un peu le problème de David Gordon Green, lui qui avait commencé avec de très bons drames avant d'aller voir la comédie et de revenir vers quelque chose de plus sérieux, ses derniers films sont loin d'être mauvais au contraire, mais il y a toujours cette nonchalance ou plutôt ce faux rythme qui peut déranger comme dans "Joe", "Prince of Texas" ou récemment "Manglehorn". La politique ne m'intéresse guère alors une comédie "satirique" sur ce milieu ce n'était pas gagné et malheureusement, je n'y ai jamais trouvé mon compte. J'ai trouvé ça mou, jamais drôle, pas divertissant juste très ennuyeux et même si c'est adapté d'un documentaire qui relate une histoire vraie, ça n'a pas suffit pour me passionner d'avantage. Bref, ni bon ni mauvais juste un film pas fait pour moi.
Chaque candidat aux élections est accompagné de fins stratèges et de professionnels de la communication. Jane Bodine est l’une de ceux-là. En pleine campagne présidentielle en Bolivie, l’américaine est recrutée pour refaire grimper un candidat dans les sondages, développer sa popularité et ainsi briguer la présidence. C’est Sandra Bullock qui a le rôle phare et il lui colle vraiment à la peau. En mêlant humour et manipulation à son personnage, elle insuffle à son personnage un charisme qui nous fait oublier les nombreuses maladresses du film. Our Brand is Crisis est une satire politique légère mais intéressante. La mise en scène reste cependant trop conventionnelle pour nous percuter. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ce film est assez superficiel, il dénonce les grosses ficelles des coachs en communication des hommes politiques lors d'une élection présidentielle en Bolivie. Le message est clair, ils ne font que mentir pour se faire élire, et lorsqu'ils sont aussi menteurs l'un que l'autre, ils font une campagne négative pour dénigrer leur adversaire. Pour donner un intérêt au film, il y a une intrigue secondaire assez burlesque avec Sandra Bullock qui lutte personnellement avec le coach de l'adversaire et contre son propre passé. Bien sûr tout cela se passe uniquement en Bolivie, aux Etats-Unis ou en France ce n'est sûrement pas pareil.
Sandra Bullock joue très bien et porte magnifiquement ce film non pas sur une élection présidentielle mais sur une accroc au combat politique qui a perdu la foi mais pas la rage de combattre
j'ai apprécié la complexité des personnages et l'absence de manichéisme, comme dans la vie réelle (mais en même temps, c'est la vie réelle
le film ne prend pas partie réellement pour l'un ou pour l'autre, on assiste au combat avec une certaine légèreté (les moments de comédie) et tension (je me suis laissé prendre par le suspense jusqu'au bout, je ne me suis pas spoilé et comme je savais qu'Evo Morales avait gagné une élection là bas, je n'étais pas certain de l'issue de cette élection-ci
la réalisation était sympa, le film bien mené, même si j'ai beaucoup apprécié, je reconnais cependant que si le film mérite bien mieux que les 2,5 de moyenne ma cote le valorise plus haut que sa valeur réelle pour la plupart du gens
en effet, je me dois de dire que je suis moi même à la fois très intéressé du jeu politique et désilusionné sur celui-ci ... l'effet d'identification a donc joué en plein mais mon profil n'est pas si commun
Une plongée dans une campagne électorale intense et drôle. Sandra Bullock est excellente et le film n'hésite pas à donner dans la surenchère. Dommage que l'on sente une pointe de moralisation sur la fin car le film était complètement débridé jusque là.
Our Brand Is Crisis est déroutant. Non pas par son histoire, forte intéressante, mais bien par la façon dont elle est traitée et réalisée. Ce film m'a interpellé par intermittences et avouez que c'est quand même assez dommage. Dommage, car la distribution est convaincante dans son ensemble et l'histoire vraiment passionnante. Cependant, tout au long du film un gout d'inachevé ou de bancale a persisté. J'ai déjà trouvé assez étrange que l'anglais soit si présent dans les dialogues entre les personnages boliviens. Les Américains sont quand même capables de lire des sous-titres, non (?!) et cela n'a pas aidé à la crédibilité des personnages. Par ailleurs, le personnage de Jane Bodine est complètement sous-exploité selon moi. Il y avait tant à aller chercher dans ce personnage tiraillé, maniaco-dépressif. David Gordon Green n'est pourtant pas à son premier coup d'essai, mais dans ce cas, il y avait clairement mieux à présenter.
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1,0
Publiée le 11 septembre 2020
Our Brand is Crisis essaie de faire un peu de tout mais finit par accomplir beaucoup de rien. Les performances de Bullock et Thornton sont solides mais sans inspiration tout comme celles du reste de la distribution. Appeler ce film une comédie dramatique est un peu exagéré car le scénario contient relativement peu de blagues et celles que nous obtenons ne sont pas très drôles. Le réalisateur utilise le talent de Bullock pour la comédie physique mais ne le fait que dans une poignée de brefs moments et sans enthousiasme. Même une scène légèrement drôle dans laquelle Jane se saoule avec son personnel et trois jeunes locaux boliviens n'est pas bonne. L'intrigue est inspirée d'une histoire vraie mais change tellement de cette histoire qu'elle pourrait tout aussi bien être considérée comme une œuvre de fiction. Lorsqu'un film dresse une image négative de tout ce qu'il dépeint et confond le public sur ce qui est réel et ce qui ne l'est pas et rend le comportement de son héros presque mauvais il n'a pas réussi et il peut être décrit comme vraiment très décevant...
Un film à l'américaine très léchée, très structurée avec un twist à la fin... mais c'est tellement construit que cela en perd de l'intérêt. Au final, intéressant mais dur à accrocher... rien ne ressort vraiment du film ( ni dans le jeu des acteurs, ni dans la réalisation, etc).
Bon je découvre ce film. Parlons tout d'abord du genre : comédie dramatique. Vous enlevez le mot comédie et vous trouvez le genre du film. il est assez chiant. Je le vois pour la 1ere fois et je ne pense pas le revoir. On ne rigole jamais. L'histoire bon ca va elle tient le coup mais bon c'est du réchauffé. On l'a déjà vu et archi vu. Bref il n'y a rien a sauvé dans ce film qui est une catastrophe cinématographique.