Derniers Avis : A Serious Man - Page 30

Film excellent

C'est cette ambiance mi-penaude mi-crispée qui nous permet de capter pour mieux s'en délecter l'impasse dans laquelle se trouve le malheureux Larry (..) Stoner-movie de l'année.

Un rythme haché... Un humour très ciblé... Si ce n'est les dialogues,les situations manquent clairement d'humour...on est loin d'un "burn after reading".

Pourquoi? mais que se passe t'il dans le cinéma américain depuis quelques années j'ai revu vol au dessus d'un nid de coucou il y a quelques jours c 'était du vrai, du grand cinéma à l'époque avec de vrais auteurs et de vrais scénarios; les fréres coen ont à nouveau après burn after reading commis un navet(il est loin le temps de barton fink,fargo,the big lebowsky,arizona junior, miller s crossing.....) et ce ne sont pas les seuls auteurs qui déçoivent, tarantino se fiche du spéctateur depuis quelques films (ils ont les critiques et le public de masse dans la poche donc ils se font de plus en plus plaisir en oubliant qu'il faut faire des films de qualité.NAVET

Grosse déception, étant donné la bande annonce et les critiques. La première est trompeuse, et l'engouement des seconds incompréhensible pour moi. Film poussiéreux et ennuyeux pour un goy...

Un film tout en finesse avec beaucoup de niveaux d'humour et d'interpretation pour les spectateurs attentifs. Et quel régal, ce petit voyage dans l'Amérique des années 70...

A propos du non-sens de la vie, les freres Coen en connaissent un rayon... Mais ici, il le font avec plus de tendresse que d'habitude dans cette histoire plus autobiographique aussi. Donc c'est l'histoire d'un prof de mathématique, tentant de rationnaliser sa vie, d'etre a "serious man" et qui se retrouve confronté à l'absurdité de l'existence. Le film est amer et drole, remplis de personnages stoïques et incrédules chers aux coen. C'est aussi un film sur la crise du milieu de vie, d'un homme prisonnier de sa condition, de sa famille, de son éducation, de sa religion, sans parler des voisins et des collègues. Le film est rempli d'étagères de livres mais personne n'a idée sur rien. Et quand notre homme serieux va voir le premier rabbin, c'est pour s'entendre conseiller de ...regarder le parking. . Un film désenchanté et pessimiste, et lucide ?

Un brin de cynisme rend ce film excellent film où le fond et la forme ne font qu'un: une histoire ennuyeuse pour une vie ennuyeuse. Le héros attend que les choses s'arrangent, le spectateur aussi, les deux ne font plus qu'un. Une symbiose rare, malheureusement...

Un nouveau film des frères Coen est toujours en tant que tel un petit évènement dans le monde cinéphile .

Or içi je n'est point reconnue tout ce que j'avais put aimer dans leur ancienne production , que ce soi dans leur film noir ou dans leur comédie .
Exposé comme leur film le plus personnel , les Coen se sont vulgairement servi de ce film pour faire exposer leur enfance ou je ne sais quoi . Il ni a pas d'histoire , on est comme séquestrer dans ce film ou aucun éclairage n'est fait. Il ni a aucune explication, on ne fait que nous exposer la vie des personnage avec des situation qui sont censé nous arraché un sourire sauf que le charme n'opère pas car ce film est a mon avis créer juste pour les frères Coen eux même

De plus, la thématique ultra principale du film accès sur la religion juive est Hermétique , je m'explique : on a clairement l'impression d'entrer de force dans une synagogue, d'être témoin de tous se qui si passe sans pour autant que l'on nous expliques, avec en surplus une regard d'exclusion de la part des gens qui si trouve .

Dans cette même veine, le film s'offre le luxe de ne donné aucune réponse a l'instar des rabins qui sont pourtant au centre de l'intrigue. La fin du film laisse un gout amer donnant l'impression que la problématique de départ n'est pas résolu et que donc l'histoire ne elle même n'avait pas d'intérêt .

Donc peut être que si j'étais juif, pratiquant, enclin a des problèmes existentiel sans réponse , et que ma femme voulait me quitter ... peut être que j'aurais compris. Quoique peut être que je me serais suicider aussi vu que rien n'est résolu !

Bonne séance !!!

2 pour les frères Cohen mais a mon humble avis le plus ovniesque de leurs films...

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Bon, c'est vrai que les Chen, certains aiment d'autres n'aiment pas, d'autres encore sot plus septiques suivant les films. Je fais personnellement plutot partit de la derniere catégorie. Il manque a ma filmographie des freres cohen the barber et tous ceux avant Fargo, donc je ne suis pas un expert du sujet mais assez fan dans l'ensemble. Certains sont jouissifs (the big lebowski notamment), d'autres sont magistrale (no contry for old man, exceptionnel!!), mais là j'ai été un peu desapointé par "a serious man". Un film qui parle d'une communauté sans être communautaire, il n'y avait qu'eux pour réussir ça, et ça c'est la partit la mieux réussi. Car sinon, a part l'humour noir et décalé dont ils sont les maitres, ainsi que la mise en valeur des acteurs et personnages, l'histoire ne m'a pas embarqué, je ne suis pas rentrer dans l'introspection du personnage. En résumé le même scénario, sans la patte des freres cohen aurait probablement été un navet ennuyeux. et ça fait 2 film de suite.....

Décidément, les frères Coen ont bien du mal à retrouver l’état de grâce qui les a accompagné de "Blood Simple" jusqu’à "The Barber". Alors certes, depuis la dégringolade qui a suivi (avec Lady killer ils étaient vraiment tombés au plus bas), ils essaient de remonter la pente, réussissant parfois péniblement à retrouver une certaine tenue, comme dans « No country… » ou ce dernier « Serious Man ». Certes, les deux frères n’ont pas perdu de leur culot et semblent toujours prêts à repartir sur des projets barrés, mais tout cela manque un peu d’ampleur… Alors oui, « A serious man » joue avec brio du décalage et de l’absurde typique de l’humour juif (on pense évidemment à Kafka, mais aussi à Philipp Roth), il y a des moments vraiment drôles et on retrouve leur thématique d’un personnage qui s’enlise tellement en essayant de (se) comprendre que ça en devient presque métaphysique. Mais c’est ce « presque » qui fait la différence. Car tout cela ressemble d’avantage à une mécanique (pas trop mal huilée) qu’à une odyssée de l’esprit : on est loin de Miller’s Crossing, Fargo ou de Barton Fink (trois films traitant aussi d’un personnage qui s’enlise à vouloir ordonner le (son) monde.) Mais on peut continuer à espérer : il y a quand même du mieux. Allez, encore un effort, les gars !

Un humour corrosif ultra jouissif

Un pur régal