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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 mars 2010
Les Coen changent un peu de registre dans "A serious man". Très finement réalisé, de très bons acteurs, un humour subtil sur un fond plus ou moins dramatique, mais je n'ai pas trop accroché à l'histoire même si l'on se prend de compassion pour le personnages principal et sa tonne d'emmerdes.
Le gros résumé de la situation en sortant de A serious man : "Où ont-ils voulu en venir ?"
Tout d'abord, la question se pose par rapport à la nature du film. Parce que si ce n'est définitivement pas un polar, il ne ressemble pas trop non plus à une comédie. Sorti des habituels genres des frères Coen, quel est le genre de ce film ?
Il est fait pour être un peu drôle, c'est certain. Des blagues sont en place, des fils rouges, un peu d'humour communautaire. Il est fait pour être sérieux, c'est sur aussi...
Mais le tout est lent, sans vraiment de grandes envolées. La vie de cette homme n'est pas ce qu'il y a de plus passionnante, malgré tout ce qui lui arrive. Tout comme sa "pseudo" descente aux enfers n'est pas... C'est pas... Je sais pas comment dire. Pour une vrai descente en enfer, il y a eu Chute libre (même si j'aime pas Michael Douglas).
Bref, je n'irais pas jusqu'à dire qu'on s'ennuie, mais c'est pas ultra ultra passionnant. La qualité de réalisation des 2 frères, dont certaines scènes très belles autant en terme de réalisation que d'images, permet au film de s'en sortir avec un honorable 2 étoiles.
Quelle déception ! Un vrai désastre ; du moins un bon somnifère... Histoire creuse, mise en scène et dialogue à la limite de l'encéphalogramme plat. Et pour quel est le message délivré au final? "A serious man" , un film à éviter même avec 3 grammes de caféine dans le sang !
Toujours la même thématique, un homme (de la rue...) insérer dans un mode de vie, une pensée, des mythes et qui ne parvient pas à s'en sortir... après leur monument No Country For Old man, les coen réalise avec Serious Man une excellente comédie dramatique, et jamais leur humour noir avait autant été le témoins du désespoir... j'ajouterais que la fin est absolument splendide... à voir évidement comme l'ensemble de leur cinématographique (exception faite des moyen Burn After Reading & Lady Killer)
Encore une perle rare proposée par les deux Cohen ! Franchement, avant toute chose, allez le voir en VO (S/T selon vos souhait...), car ca vaut le détour. Les versions francaises sont souvent bien moins parlantes. D'autant plus que pour ce film..
Il est indispencable d'avoir les intonnations et les dialogues comme lors du tournage :on se rends compte alors que les différents acteurs sont vraiment justes, à la fois touchants et illarant. Le personnage principal, attachant, ne fait que se débattre devant les tonnes de problèmes et de tracas qui lui tombe dessus. A leur sauce bien connue désormais, les deux frangins réalisateurs réussissent à nous faire rire d'énormes déceptions de la vie, qui sont à même de nous arriver a tous. Leurs faculté à faire transpirer le ridicule et la fiereté mal placée des gens atteind ici son paroxysme ! On se régale, bien filmé et suivant une logique comme on en a l'habitude avec eux, ce film de Joen et Ethan Cohen ne déroge pas a la règle et on se laisse porter en même temps que les personnages du récit dans une nouvelle histoire humaine abracadabrante. Un vrai régal ! On en ressort chamboulé, à ce demander si il y a une morale à tout cela, et si oui où est-elle ?
Enorme recommandation, après Burn After Reading et No Country For Old Men !
A serious man ou comment perdre près de 10 euros et une heure quarante de sa vie à attendre qu'un quelconque événement digne d'intérêt dans le film vous sorte de votre léthargie...Ne cherchez pas, il n'y a rien, le film est d'un ennui et d'un vide abyssal...Heureusement qu'il y a Jefferson Airplane...
Les Coen m'ont déçu ! Une étoile car ce film est bien mis en scène et l'anbiance des années soixante très bien restituée. Passionné des voitures américaines de cette époque je manque peut etre d'objectivité et peut etre aurais je du ne rien mettre du tout. The big Lebowsky est un chef d'oeuvre, celui ci c'est le contraire.
Ce film n'est évidemment pas fondamentalement mauvais, mais fan du travail des frères Coen, je ne peux cacher ma déception. Le sujet traité est singulier, le ton est franchement drôle, l'idée de diviser le film en fonction des rabbins était très bonne ... mais ... mais ... il manque tout de même quelque chose pour assurer le spectacle, et même les Jefferson Airplane n'ont pu arranger ça...
Les frères Coen se livrent à un nouveau jeu de massacre. Cette fois, c’est le poids de la religion juive qui est visé, on sent que les frangins ont des comptes à régler… Moins hilarant que « burn after reading », « a serious man » est tout autant jubilatoire. Bravo pour le cadrage, les décors et les costumes (mention spéciale aux costumes à carreaux sur fond de papier peint à fleurs ! !),bravo pour le remarquable travail sur le son, bravo aux acteurs (notamment l’acteur principal, qui s’est construit une démarche étonnante), bravo pour la mise en scène inventive et les surprises du scénario. Ceux qui liront attentivement une des dernières phrases du générique de fin apprendront qu’il n’y a pas que les animaux qui n’ont pas été blessés pendant le tournage ! ... Dernier clin d’œil dans un film où la spectateur est à la « fête » (le mot n’est sans doute pas le plus approprié à l’histoire…) du début à la fin.
Un film des frère Cohen c'est toujours du bonheur, il faut comprendre le 1 degré. Un bon moment et une satire parfaite avec une fin qui vous laisse satisfait, tel les Cohen.
MMMmmm... Suis-je passé à coté de ce film des merveilleux frères cohen ? Peut-être me suis-je raconté des histoires à l'idée de voir une suite aux superbes Fargo... Big Lebowski... Oh, Brother...
Non, franchement, je me suis ennuyé et j'ai fini le film avec une très désagréable sensation d'être passé à coté du film :-(
A suivre... mais pour moi, à l'heure actuelle : il y a plantage.
Comment lier le pathétique à l'humoristique, cinique tragi-comique? Au style Coen, néanmoins cela reste particulier, et fait penser à du Woody-Allen par certain côté en moins "intello!" La fin nous laisse pantois...