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BeatJunky
150 abonnés
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3,0
Publiée le 10 mai 2014
Original, c'est le moins que l'on puisse dire de ce Coen là! Une fois de plus, ca vaut le coup d'oeil pour des personnages tordants dans des situations banales, de Mr Tout le Monde mais qu'à vraiment pas de chance quand même! L'humour sous-entendu, c'est ce qui donne tout le charme du film, c'est absurde, ironique parfois grave mais avec du recul, on en rigole notamment grâce à des répliques qui sont comme d'habitude chez les Coen, excellentes! Une histoire sans grand intérêt mais qui enchantera ceux qui aiment voir des films pas comme les autres, pas pour ceux qui apprécient le Hollywoodien pop-corn, c'est beaucoup plus subtil ici. Un peu de longueurs quand même par moments qui plombent un peu ma note....
La bande-annonce était excellente et laissait présager un film barré et totalement décomplexé. Sur le côté barré, les frères Coen ont bien rempli leur contrat, il faut l'avouer (le personnage principal se retrouve confronté à toutes sortes de situations "grotesques" qui le dépassent). La première demi-heure est très bonne, mais au bout d'un moment on sent poindre un certain ennui et on se retrouve à espérer la fin avec impatience. Les allusions au Judaisme m'ont quant à elle assez énervées car n'étant pas croyante ni rien de tout cela, je n'ai rien compris aux coutumes inhérentes à ce culte. Et étant donné que l'on parle du Judaisme pendant la majeure partie de l'intrigue... L'humour, quant à lui, s'il est présent dans le trailer, ne l'est (presque) aucunement dans le film en lui-même. Les seuls passages drôles se résumant aux affres du garçon de la famille avec ses copains et dans sa classe. Cela dit, ayant vu "A Serious Man" en VOST, l'interprétation est impeccable, même si un peu irritante par instants (le personnage d'Arthur).
Comme une bonne blague juive reléguant Woody Allen dans les bas fonds du genre, les frères Cohen s'offre un jubilé de première classe à l'écriture maîtrisée et aux dialogues d'une rare justesse. Peut-être l'un des meilleurs films des frangins malgré un casting plus méconnu. Mazel Tov !
J'avais pas posté de 0.5 depuis l'apparition de cette tranche de notation, c'est réglé! Je laisse une demi étoile pour la bêtise extrême du perso principal, admirablement jouée. Pour le reste, c'est propement nul. Absurde et nihilliste dans le mauvais sens des termes ; ce qui passait pour du génie dans Burn after reading ou The big lebowski passe ici pour une crise aigüe de nombrilisme. Ne parlons pas d'humour (tiens c'est la profession de critique qui est absurde quand on relit leur propos), histoire de ne pas se fâcher. Un film qui donne envie de "traverser l'écran" et de taper sur le moindre personnage croisé. Bref, le premier gros non-évènement surnoté et surcoté de l'année.
"A Serious Man" est celui des films des frères Coen, dont le sens est pourtant régulièrement obscur, qui laisse le plus perplexe. Le film est construit comme une chronique relatant principalement la série d'emmerdements qui s'abattent sur un père de famille juif du Midwest dans les années 60. Le contexte rappelle immanquablement celui de l'enfance des réalisateurs mais on se demande si le récit est lui aussi autobiographique. Si c'est le cas, il éclaire probablement sur cette philosophie désabusée si caractéristique de leur cinéma. En effet Larry Gopnik (leur père ?), "homme sérieux" qui a toujours fait ce qu'il pensait être juste, échoue complètement, malgré ses nombreuses tentatives, à comprendre pourquoi tous les aspects de sa vie s'écroulent d'un seul coup. Cette agitation de l'homme cherchant, sans y parvenir, à maîtriser ou au moins comprendre son destin est une constante de leur cinéma mais ce qui est nouveau, c'est la résignation qui conclut le film et laisse au spectateur le sentiment d'un pessimisme déprimant. Si le sens de l'anecdote et le talent de réalisation des frères Coen s'exprime dans quelques scènes hilarantes (l'introduction, le dentiste, les rabbins cryptiques), la narration est moins ludique que d'habitude. Ernest Hemingway, dont les romans ont souvent une grande portée symbolique, avait avant tout l'obsession de la bonne histoire. Les Coen, par leur maîtrise du cinéma de genre, avaient toujours su donner de la force à leur philosophie par un sens génial de la narration. Dans "A Serious Man", on admire le brio mais on regrette l'absence d'une bonne histoire pour lui donner un peu plus de substance.
Savoir ce qu’il faut accepter de la vie, savoir ce qu’il faut en rejeter, être un homme bien (a « serious man »), dans un monde d’apparence absurde : autant de questions abordées dans ce tragi-comique A Serious Man. Un film clé de la riche filmographie des frères Coen. Voir ma critique complète sur mon blog :
A l'instar de Jane Campion et de Clint Eastwood, il y a tout de même de quoi se poser des questions quant à la manière qu'à la presse de noter chaque film des frères Coen. Car n'en déplaise aux fans les plus invétérés (dont j'ai fait partie à une époque), les frangins sont manifestement en perte de vitesse depuis désormais des années. Mais où sont passés les auteurs de "The Big Lebowski" ou de "Miller's Crossing", qui savaient pendant deux heures durant nous éblouir par leur sens du dialogue et des situations? Car nul doute que l'on s'ennuie quelque peu devant ce "Serious Man", loin d'exploiter suffisamment son idée de départ pourtant jubilatoire et qui aurait sans nul doute marqué à une époque un sommet de l'oeuvre "Coenienne". Néanmoins, il faut reconnaître que même dans leurs oeuvres les plus mineures, les deux réalisateurs réussissent à garder une personnalité indiscutable et reconnaissable dès le premier coup d'oeil, ce qui n'est évidemment pas pour nous déplaire. De plus, alors que l'un des grands défauts des films d'aujourd'hui est de commencer fort avant de s'enliser dans leur dernière partie, c'est bien le contraire qui arrive ici, la seconde heure s'avérant il est vrai assez savoureuse, que ce soit par une interprétation une nouvelle fois remarquable qu'une noirceur de ton assez réjouissante. Reste qu'on est tout de même en droit d'attendre plus des frères Coen que des films, avouons-le, plutôt bons, mais qui n'en demeurent pas moins infiniment inférieurs à ce que leur brillant début de carrière promettait.
C'est la première fois que je voyais une réalisation des frères Cohen et j'avoue que j'ai été agréablement surpris. Leur univers est assez original et intéressant. L'histoire est très plaine, les acteurs sont bons, la bande originale est sympa et l'environnement très réussi. Je n'ai pas vu le temps passé. Dans un sens, leur décalage m'a fait penser à peu celui de Tim Burton, quelque chose qui se détache un peu de la réalité sans pour autant ne pas être crédible. Je pense que les amateurs de cinéma apprécieront. Bon film !
Les frères Coen reviennent à un cinéma qu'ils affectionnent en y rajoutant une dose d'autobiographie. Cet homme sérieux au centre du film a grandi comme eux, dans un quartier juif des USA dans les années 60. Cet homme sérieux mène une vie bien ordonnée et bien rangée, entre la religion et les mathématiques. Mais petit à petit il va voir tout son petit monde s'écrouler face à lui, sans qu'il comprenne. Il est confronté à l'absurdité de la vie et ne parvient pas à l'accepter ; il cherche des explications dans la religion et dans la raison mais rien ne vient. Les frères Coen présentent le chaos, mais pas l'Apocalypse comme on s'y attend, non, c'est au contraire le chaos bien ordonné, bien rationnel, le chaos légalement accepté. Les frères utilisent l'absurde avec joie et amènent beaucoup d'humour à leur film : Larry est un des loosers magnifiques que l'on retrouve dans chacun de leur film. Il me fait pas mal penser au héros du "Procès" de Kafka, dépassé par l'absurdité de son monde. Avec toujours beaucoup de dérision : voir le magnifique personnage de Sy Abbleman ou encore la scène avec le papa asiatique. Les Coen n'hésitent pas à aller dans le surréalisme aussi, mais avec un peu moins de virtuosité que dans Barton Fink par exemple. Il faut souligner aussi le côté autobiographique, avec le rapport à la religion juive. Les réalisateurs se moquent légèrement de leur religion et surtout de ceux qui espèrent, à l'instar du héros, recevoir une vie parfaite s'ils mènent une vie pieuse. Il y a là aussi beaucoup d'humour, tout en restant profond : j'aime beaucoup la parabole du dentiste par exemple. En fin de compte, les Coen ne donneront aucune solution à ce qui se passe dans le film, car après tout selon eux il n'y a pas de vraies solutions aux problèmes existentiels. Si le héros connait ce destin tragique, c'est qu'il se repose à tort sur des soi-disant certitudes. Un très beau portrait de notre monde absurde, dont on peut apprendre beaucoup. En fait, "A serious Man", c'est un peu le livre de Job ré-écrit par Kafka!
C'est ça ! Les frères Coen ont enfin trouver leur film suprême après des années de films plus ou moins bon . Après No country for old men , les frères Coen reviennent et avec une promotion et une médiatisation moindre , ils ont réalisé avec les moyens du bord : des acteurs peu connus , et un scénario qui fuse à toute vitesse , un bon retour en arrière s'impose dans cette histoire. Banalité quand tu nous tiens , l'humour si pertinent des Coen , en fait un film drôle , émouvant , touchant , le film le plus personnel des Coen . Je n'ai jamais trouvé ça ennuyant , c'est prenant . De plus , les Coen ont ouvert une liberté de dialogues et de décors impressionnant , qui résulte à ce qu'on appelle un mini chef d'oeuvre . Un peu sceptique au départ , je suis réellement convaincu de la qualité de a Serious Man. Je ne m'y attendais pas , mais le côté , fin de joie au fil des moi est tellement réaliste . Car un homme , qui ne trompe pas sa femme alors que elle si , il apprend qu'il risque de quitter son travail , des enfants qu'ils le rend fou , tout ça c'est repris à merveille par un acteur qu'on connaît peu voire pas du tout Michael Stuhbarg .
quelle déception ce film. je l'ai trouvé péjoratif, cinique et sur certains côtés antisémites. les frères Coen ont porté à l'écran la dérision des juifs askénases
Bof bof. Les frères Coen et moi sommes fâchés depuis Barton Fink. On ne peut pas s'empêcher de se voir de temps à autres, et comme les vieux couples, j'ai l'impression de ne plus voir que leurs défauts. En l'occurrence, le reproche principal que je ferai à A serious man, c'est qu'il considère les personnages comme des caricatures, ou des marionnettes, ce qui pour ma part coupe court à toute empathie et génère l'ennui. Alors, oui, il y a par instant un certain plaisir intellectuel et quelques moments bien vus, comme la bar mitzvah du fils complètement parti après avoir fumé un pétard, mais ... voilà, c'est tout et c'est un peu triste. Peuvent tellement mieux faire. D'autres billets sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
J’ai beaucoup apprécié ce film des frères Coen. Contrairement à beaucoup de gens, j’ai tout de suite accroché au film et je dois admettre que j’ai été agréablement surpris. Le scénario est bien tourné et ne manque pas d’originalité. On suit l’histoire d’une famille juive à travers le point de vu du personnage Larry Gopnik. Une famille très intéressante avec des personnalités totalement différentes et ce côté-là a été parfaitement bien exploité par les scénaristes. Le côté décalé des frères Coen fonctionne parfaitement dans le film même si je peux comprendre que ça peut en dérouter plus d’un. Même si le film est loin d’être parfait, je pense que le niveau est tout de même correct. Les frères Coen ont pris des risques dans la mise en scène. Parlons des acteurs. J’ai été ravis de retrouver Richard Kind dans le rôle de Arthur Gopnik, c’est un acteur que j’apprécie beaucoup et je n’ai pas été déçu de son interprétation. Les autres acteurs (beaucoup moins connus) sont également excellents dans leurs rôles et notamment Michael Stuhlbarg qui est irréprochable en tête d’affiche. Aaron Wolff, Sari Lennick ou encore Fred Melamed sont également très convaincants.
En clair c’est une comédie dramatique divertissante, remplie d’émotion et qui nous fait réfléchir sur certains sujets. Je le conseil fortement, 14 / 20.