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    Les Parents terribles
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    3,5
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    9 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2016
    Tout dans ce film crie : théâtre, et j'aime bien ! La seule pièce de Cocteau que j'ai lue ne m'avais pas réellement plu : la machine infernale, alors que j'adore son cinéma. Là on a certes pas son meilleur film, mais ça me donne envie de lire plus de son théâtre.

    En fait j'ai trouvé tout le film vraiment bon à l'exception de la fin, qui en fait trop, ou pas assez, mais qui ne me plaît pas, non pas dans l'idée en elle-même, mais dans son exécution, ça tire en longueur au lieu d'être réellement percutant et vif.

    Sinon tout le reste est vraiment bon, que ça soit dans l'écriture, dans le jeu des acteurs, ou dans la mise en scène, on a droit à quelques plans vraiment très beaux. On a Jean Marais insupportable en jeune premier ultra niais qui enlace sa mère en lui faisant des baisers, en lui parlant dans l'oreille... on ne peut plus malsain... la mère qui ne veut pas que son fils en aime une autre qu'elle... malsain également... Et tout ça est traité sur le ton de la comédie, du vaudeville... ce qui met assez mal à l'aise je dois bien le dire.

    Et si seulement c'était tout, l'histoire en elle-même est assez cocasse, pas forcément très originale, comme ils le soulignent dans le film lui-même, ça fait très vaudeville, mais vu que tous les personnages sont malsains, malheureux, ou ont des raisons de l'être... ben ça passe plutôt bien... jusqu'au 10 dernières minutes qui sont un peu étalées sur une tartine trop grande.

    C'est le genre de film qui ne paye pas de mine, et qui derrière ses beaux airs, un peu comme Jean Marais dans le film, cache quelque chose de bien plus pervers et insidieux...

    Bref c'est pas mal, c'est ni la Belle et la Bête, ni Orphée... mais c'est assez réjouissant et déprimant à la fois pour mériter le détour.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le moins bon film de Jean Cocteau qui s'il arrive à montrer l'exiguïté par laquelle vivent les personnages n'arrive à sortir du carcan du théâtre filmé. Le film est bavard, terriblement bavard, ce qui fait parfois qu'on décroche tellement cela en devient épuisant. Mais pourtant l'oeuvre est loin d'être indigne d'intérêt car les relation quasi-oedipien entre la mère et le fils est traité ici avec toute l'étrangeté unique de Jean Cocteau. Jean Marais et Josette Day sont franchements trop vieux pour leurs personnages mais le reste du casting, en particulier Gabrielle Dorziat, arrive à sauver les meubles. A voir surtout pour les amateurs de Jean Cocteau.
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    Excellente tragédie filmée sur les problèmes de couples et les problèmes de familles.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Alors qu'il est accaparé par une mère abusive, Michel tombe amoureux de Madeleine. Mais malheureusement, cette dernière se trouve être la maîtresse du père de Michel... Voilà pour le sujet bien controversé de ce long-métrage de Jean Cocteau, qui était d'ailleurs à la base une de ses pièces de théâtre. La mise en scène de la part du réalisateur de "La Belle et la Bête" ne manque pas de richesse, mais c'est surtout la prestation des comédiens qui marque les esprits. Les performances que je retiendrais le plus sont celles de Jean Marais, dans le rôle de Michel (bien qu'il soit un peu vieux pour încarner ce personnage), celle de Josette Day qui est vraiment très touchante dans le rôle de Madeleine ainsi que celle d'Yvonne de Bray qui possède un personnage assez troublant. Un huis-clos étouffant et qui marque quelque peu les esprits !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    "Les parents terribles" (1948), c'est l'adaptation au cinéma de la pièce de théâtre à succès de 1938.
    Et Jean Cocteau de se faire réalisateur, scénariste et dialoguiste. Quoi de bien nouveau pour cet artiste touche-à-tout ? Rien de terrible me répondriez vous. De plus, il s'agit de théâtre filmé. Eh oui, que voulez-vous ? Ca palabre beaucoup, un peu trop à mon goût, mais la mise en scène est là, carrée, stylisée, avec des plans larges, serrés... des travellings (arrières...) réussis pour une mise en boîte intelligente pour l'époque mais un peu trop classique aujourd'hui à mon goût. Jean Cocteau avait l'art de connaître son époque avec sûreté pour projeter avec tact et fermeté ses idées transgressives sur la société traditionnelle. Joli point, maître Cocteau.
    Passons au scénario : un jeune homme de 22 ans, vivant sous le même toit que ses parents et sa tante, découvre l'amour dans les bras d'une jeune femme qui n'est autre que la maîtresse de son père... .
    Diable !, me diriez-vous. Cocteau a l'art de nous embrigader dans une famille modèle pour ensuite la faire éclater au grand jour. Un très bel antagonisme de la part de l'homme artiste. Cocteau écrit son film pour bien montrer la relation qui existe entre la mère et son fils. Une mère possessive donc qui veut à tout prix empêcher ce mariage (pour garder son fils à côté d'elle), tout comme le mari qui, ainsi, garderait son amante. Une mécanique bien huilée et qui permet de rentrer de plein fouet dans les complexes œdipiens (rapport mère-fils, le fils qui idolâtre sa mère) et familiaux (le mari trompeur, la femme esclave). Jean Cocteau ou l'art de nous transporter dans des tournants infernaux et incestueux. On assiste ici au point de départ de la Nouvelle Vague avec ces idées contestataires (même si elle ne démarrera qu'une décennie plus tard), et cette façon de traiter les rapports entre les membres de la famille, ça me fait penser à un réalisateur particulier, Louis Malle (je n'ai vu que "La petite" mais un de ses films à scandale "Le souffle au cœur" traite du même sujet).
    Dans le rôle du fils, un Jean Marais charmeur, tombeur de ces dames (de son amoureuse surtout), à croquer. Du très bon boulot, et c'est tout ce qu'on peut noter côté casting. Josette Day, Marcel André (renouvelant ainsi leurs mandats de participation après "La belle et la bête"), Yvonne de Bray (revue deux ans plus tard aux côtés de Gaby Morlay : "Agnés de rien") et Gabrielle Dorziat ("La chaleur du sein" de Jean Boyer, "Premier rendez-vous" avec Darrieux, "Un singe en hiver" dans lequel se cotôient deux monstres sacrés (Belmondo-Gabin), ...) font figure d'harmoniser un peu le tout autour de Jean Marais. Heureusement que Cocteau s'y connaît en matière de cinéma, sinon on aurait pu avoir pire. Et encore, c'est soutenable.
    Ajoutons là-dessus la musique de Georges Auric (toujours présent lui-aussi) et on peut se demander pourquoi il prend la peine de nous marteler ces deux ou trois notes quelques peu rédhibitoires. Est-ce la peine ? Il s'agit ici d'une pièce de théâtre filmée, pour moi, la musique est annexe. Or, Cocteau semble de l'avis contraire. But why ? Quel est l'enjeu ? Celui de surprendre le spectateur (comme moi), ou de faire acte de présence au générique ET dans le film ? La question reste en suspens.
    Pour conclure, Jean Cocteau ré-embauche la même troupe que pour son film précédent (Marais, Day, André, Bérard, Auric) et nargue la société contemporaine pour mieux parler de troubles psychologiques révélateurs (l'amour, la drogue et la mort). Chapeau bas, chapeau haut et plus de chapeau !!! Le seul défaut du film ? D'avoir été réalisé en 1948. Il n'y a plus d'effet théâtral mais la forme était osée.
    "Les parents terribles" est un drame humain façonné par un maître de genre qui précipite son vaudeville dans une véritable et terrible tragédie grecque.
    Spectateurs avertis, regardons pour l'analyse coctanienne.
    PS : après René Clément pour "La belle et la bête", c'est au tour de Claude Pinoteau (futur-réalisateur de "La gifle", "La boum", "La 7ème cible"...) de se faire assistant-réalisateur ! Ce Jean Cocteau est un véritable dénicheur de talent. Terriblement appréciable !!
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2010
    Adaptation par l’auteur lui-même de sa pièce de théâtre, ce film n’échappe pas au défaut majeur du genre, à savoir un excès de verbe au détriment des images. L’interprétation est correcte en dépit de la présence saugrenue de Jean Marais qui interprète à trente-cinq ans un jeune homme de vingt deux ans. Elle est surtout dominée par Gabrielle Dorziat qui porte le film (comme elle porte la famille) sur ses épaules solides. Pour le reste, la mise en scène de Cocteau fait tout ce qu’elle peut pour fuir les pièges du théâtre filmé, y réussit parfois (quelques angles vertigineux qui n’appartiennent qu’au cinéma) mais échoue le plus souvent en se contentant de filmer des dialogues familiaux à l’intérêt vite limité. Dans le rôle de la mère, Yvonne de Bray est insupportable de cabotinage.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Le jeune couple de « La belle et la bête » se retrouve pour ce nouveau projet de Jean Cocteau. Cette fois-ci, le personnage de Josette Day se partage le personnage de Jean Marais et... le père de ce dernier ! En effet, Madeleine entretenait une liaison avec le papa de George avant de le rencontrer ! Les situations vaudevillesques que cela engendre sont parfois drôles et souvent tristes ! Oui nous sommes chez Cocteau, pas chez Feydeau ! L'oeuvre est volontairement théâtrale, car adaptée d'une pièce écrite par son réalisateur ! La poésie de Cocteau est maîtrisée et embellie par ses acteurs fétiches ! Le côté théâtral est difficile d'accès dans un premier temps puis nous charme dans un deuxième, il se sublime enfin par la réunion de toute la « troupe » pour la scène où les masques tombent (partiellement). Outre cette histoire abracadabrante qui fonctionne, s'ajoute l'amour possessif d'une mère pour son fils ! Le personnage de la maman est finalement le plus malsain. Yvonne de Bray dans ce rôle est grandiose ! Elle l'emportera d'ailleurs sur tout le monde ! Jean Marais en amoureux nerveux montre le meilleur de lui-même. Aucune fausse note au final si on adhère à l'univers Cocteau !
    Dora M.
    Dora M.

    67 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2020
    Ce film est comme une pièce de théâtre, il se déroule exclusivement dans deux appartements différents. Michel (Jean Marais) a fait la rencontre d'une jeune fille, Madeleine (Josette Day), mais ceci est mal vécu par la famille de Michel, en particulier sa mère (Yvonne de Bray) avec qui il a une relation très fusionnelle. Je pense qu'il ne faut pas en savoir plus pour apprécier le film, ses bouleversements et coups de théâtre.
    Dès le départ, on est saisi par la rapidité et la justesse des dialogues, la vivacité de l'interprétation et le rythme effréné. L'ensemble est très bien construit. Même si on se trouve dans un lieu fixe, c'est très dynamique. L'interprétation est parfaite, il y a beaucoup d'humour, c'est fin. J'ai particulièrement aimé le personnage de la tante Léonie (Gabrielle Dorziat), avec son franc parler et ses répliques cinglantes. Son histoire est également touchante et met en lumière la notion de sacrifice pour l'être aimé.
    Il y a également toute une réflexion sur la maternité, ici la mère est extrêmement possessive avec son fils et prend conscience que son bonheur à lui ne sera pas son bonheur à elle.
    J'ai beaucoup aimé ce film, dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde. Il y a une ambiance très particulière, les personnages sont extrêmement forts.
    phong ngo
    phong ngo

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2021
    En vertu de lois capricieuses, les ondes courtes peuvent parfois n'être captées qu'à de
    très longues distances. De jour et de nuit, des amateur sont ainsi à l'écoute, interceptant quelquefois un message de détresse. Amoretti chasse sa fille de la maison.
    Les meilleurs films de tous les temps
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