Le retour des quatre grognasses et de leur foutu jeans. Contre toutes attentes, c'est nettement mieux. On retrouve le même principe : quatre histoires entrelacées, la toile originaire de Nîmes qui se balade de temps à autre, des bisous, des pleurs, et patin couffin. Seulement, les histoires m'ont semblé présenter un peu plus d'intérêt, même si c'est totalement subjectif. La mise en scène reste très agréable, les images sont belles, la Méditerranée est toujours aussi bleue, et les oiseaux font toujours cuit-cuit. Toujours aussi mièvre, bien sûr, mais comme on le sait d'avance ça passe mieux. Et paf ! Voilà que le jeans refait surface dans le dernier tiers du film, faisant plonger le film dans un nanarisme abyssal. On nous ressert alors la théorie du "jeans christique", venu sauver les pêcheurs de l'enfer, et qu'il faut vénérer pour accéder au Salut. On peut même relever une phrase exceptionnelle : "nous réunir encore une fois, c'est le dernier cadeau que le jeans a voulu nous faire". Sympa ce jeans quand même, doté d'une personnalité. En tendant l'oreille, on pourrait presque l'entendre nous parler : "Bonjour, je suis le jeans, je suis là pour vous aider !". Une sorte de Jeansky si vous voulez, les fans de South Park comprendront. Du coup, la pas trop dégueulasse impression que dégageait le film depuis le début prend un sacré coup dans la gueule. N'étant ni amateur de niaiseries, encore moins de "jeansologisme", vous comprendrez mes réticences à mettre plus d'une étoile à ce film...